Rochefort-en-Terre
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Rochefort-en-Terre
Rochefort-en-Terre tire son nom de la famille Rochefort. Au XIIème siècle est construite une forteresse sur un promontoire. Le site est idéal pour contrôler la voie de passage de Malestroit à La Roche-Bernard et imposer un droit de passage qui va enrichir les seigneurs de Rochefort ! Autour du château va rapidement se développer un bourg. En s’unissant par le mariage en 1374 à la famille de Rieux, la famille Rochefort-Rieux devient une des familles les plus puissantes du Duché de Bretagne. Après la défaite de Saint-Aubin-du-Cormier contre la France en 1488, défaite qui marque la fin de l’indépendance du Duché de Bretagne, le château est détruit. Reconstruit dans un style encore plus luxueux, il est à nouveau incendié en 1594 pendant les guerres de religion par le Gouverneur de Redon. Il est restauré à l’identique dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, mais il ne résistera pas à la période de la Révolution : après que les Chouans aient pris Rochefort-en-Terre, l’armée républicaine reprend la ville et démantèle le château pierre par pierre pour qu’il ne puisse plus servir aux Chouans ! Seules les écuries sont épargnées. Elles seront transformées plus tard en habitation. Dès les années 1930 le village attire ses premiers touristes. Petit à petit, après la Première Guerre Mondiale, un nouveau château est reconstruit. En 1976, le Conseil Général du Morbihan rachète le château et en est toujours propriétaire aujourd’hui.
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Re: Rochefort-en-Terre
La Collégiale / Eglise Notre-Dame-de-la-Tronchaye. Construite aux XIIème et XVIème siècle, cette église de schiste et de granite possède une remarquable façade de style gothique flamboyant et un clocher roman de forme carrée. Sur la place de l’église, un calvaire du début du XVIème siècle est surnommé la « Bible des Pauvres » car ses sculptures retracent six scènes de la vie du Christ.
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Re: Rochefort-en-Terre
Une première chapelle romane fut construite en 1125. Il reste de cette époque la tour fortifiée de la croisée du transept.
En 1498, Jean IV de Rochefort (1447-1518) fonde un collège de chanoines. Ayant reçu d’Anne de Bretagne, sa pupille, une forte somme pour service rendu, il s’engage à verser, jusqu'à sa mort, une rente à sept chanoines chargés de réciter les sept offices du bréviaire et de célébrer une messe chaque jour.
En 1527, Claude de Rieux (1497-1532) perd sa femme et l’enterre dans la collégiale. Il pérennise alors l’œuvre de son père Jean IV en fondant à perpétuité le collège du chapitre chargé de prier pour le repos de l’âme de sa femme. La façade Nord, qui menaçait de ruine, à cause de la poussée de la terre du cimetière, fut reconstruite en style gothique flamboyant, comme en témoigne l’inscription du montant du portail : « En l’an 1533 fut cette œuvre parfaite ». Dans l’arrière choeur, il y a une plaque qui indique l’emplacement de la tombe de Claude de Rieux et de sa femme.
En 1610, comme la cohabitation des chanoines et de la paroisse pose des difficultés, Exupère de Larlan, qui avait acheté le château de Rochefort, fit élevé un grand retable en pierres polychromées (actuellement au fond du choeur), à la place du jubé, pour fermer le choeur réservé aux chanoines de la nef réservée aux paroissiens.
Les messes paroissiale furent dites à l’autel du transept sud. On construisit alors pour accueillir les fidèles une quatrième nef. Exupère de Larlan fut enterré dans la collégiale comme l’indique la plaque de l’arrière-choeur.
Pendant la Révolution, la collégiale devint un magasin d’entrepôt et fut très endommagée.
En 1498, Jean IV de Rochefort (1447-1518) fonde un collège de chanoines. Ayant reçu d’Anne de Bretagne, sa pupille, une forte somme pour service rendu, il s’engage à verser, jusqu'à sa mort, une rente à sept chanoines chargés de réciter les sept offices du bréviaire et de célébrer une messe chaque jour.
En 1527, Claude de Rieux (1497-1532) perd sa femme et l’enterre dans la collégiale. Il pérennise alors l’œuvre de son père Jean IV en fondant à perpétuité le collège du chapitre chargé de prier pour le repos de l’âme de sa femme. La façade Nord, qui menaçait de ruine, à cause de la poussée de la terre du cimetière, fut reconstruite en style gothique flamboyant, comme en témoigne l’inscription du montant du portail : « En l’an 1533 fut cette œuvre parfaite ». Dans l’arrière choeur, il y a une plaque qui indique l’emplacement de la tombe de Claude de Rieux et de sa femme.
En 1610, comme la cohabitation des chanoines et de la paroisse pose des difficultés, Exupère de Larlan, qui avait acheté le château de Rochefort, fit élevé un grand retable en pierres polychromées (actuellement au fond du choeur), à la place du jubé, pour fermer le choeur réservé aux chanoines de la nef réservée aux paroissiens.
Les messes paroissiale furent dites à l’autel du transept sud. On construisit alors pour accueillir les fidèles une quatrième nef. Exupère de Larlan fut enterré dans la collégiale comme l’indique la plaque de l’arrière-choeur.
Pendant la Révolution, la collégiale devint un magasin d’entrepôt et fut très endommagée.
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Re: Rochefort-en-Terre
La collégiale de Rochefort fut construite pour abriter une statue en bois de la Vierge Marie allaitant l’enfant Jésus. Cette statue fut retrouvée au XIIèmesiècle par une bergère. Elle était cachée dans un tronc d’arbre. Ce qui lui value le nom de : « Notre Dame de la Tronchaye ». On appelle tronchaye dans la langue du pays un bois dont on élague les branches au-dessus du tronc à la différence de la futaie dont la taille laisse les branches les plus élevées. Si on ne connaît pas l’origine de cette statue, on pense cependant qu’elle été cachée au moment des invasions Normandes du Xème siècle.
La statue fut depuis toujours très vénérée. Au XVII° s., les paroissiens avaient l’habitude d’offrir une couronne de fleurs à Notre Dame de la Tronchaye pour sa fête du 15 août.
Pendant la Révolution la statue fut cachée au village de la Ville Boury en Pluherlin. Les paroissiens venaient en cachette prier la Vierge Marie.
Vénérée tout au long des siècles le pape autorisa le couronnement de Notre Dame de la Tronchaye en 1925. Une bannière, exposée contre un pilier de la nef, en garde le souvenir.
C'est une statue en bois et il est déjà miraculeux qu'elle ait traversé les siècles. Ensuite, ce matériaux noble la rend "conductrice" des Energies Divines (c'est le cas pour la pierre ou le bois mais pas pour la résine).
La statue fut depuis toujours très vénérée. Au XVII° s., les paroissiens avaient l’habitude d’offrir une couronne de fleurs à Notre Dame de la Tronchaye pour sa fête du 15 août.
Pendant la Révolution la statue fut cachée au village de la Ville Boury en Pluherlin. Les paroissiens venaient en cachette prier la Vierge Marie.
Vénérée tout au long des siècles le pape autorisa le couronnement de Notre Dame de la Tronchaye en 1925. Une bannière, exposée contre un pilier de la nef, en garde le souvenir.
C'est une statue en bois et il est déjà miraculeux qu'elle ait traversé les siècles. Ensuite, ce matériaux noble la rend "conductrice" des Energies Divines (c'est le cas pour la pierre ou le bois mais pas pour la résine).
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