Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
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Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
1. A L’AUBE DE L’HUMANITE
Aux origines de l’histoire de l’humanité le sacré était féminin :
Les chasseurs-cueilleurs ont associé les rythmes de la nature,
l’abondance de ses dons nourriciers, la magie de la naissance et de la vie,
avec la femme et son pouvoir de procréation auquel ils se sentaient
étranger.
La Terre apparaissait comme un être vivant qui les abritait, les nourrissait et déterminait leur vie et leur mort.
Les premiers hommes n’avaient alors aucune conscience de leur rôle procréateur, ils accordaient alors toute la magie de la naissance aux seules femmes.
C’est sans doute ainsi que la fascination et le mystère de la vie prirent
dans la conscience des enfants de la Terre une forme
Le mythe de la création apparut alors et donna un ancêtre unique à
l’ensemble de l’humanité et au monde : La Grande Mère Cosmique.
L’apparition de la Grande Déesse dans la conscience magique est l’élément fondateur de toute religion, avec ses rituels chamaniques et magiques.
Aux origines de l’histoire de l’humanité le sacré était féminin :
Les chasseurs-cueilleurs ont associé les rythmes de la nature,
l’abondance de ses dons nourriciers, la magie de la naissance et de la vie,
avec la femme et son pouvoir de procréation auquel ils se sentaient
étranger.
La Terre apparaissait comme un être vivant qui les abritait, les nourrissait et déterminait leur vie et leur mort.
Les premiers hommes n’avaient alors aucune conscience de leur rôle procréateur, ils accordaient alors toute la magie de la naissance aux seules femmes.
C’est sans doute ainsi que la fascination et le mystère de la vie prirent
dans la conscience des enfants de la Terre une forme
Le mythe de la création apparut alors et donna un ancêtre unique à
l’ensemble de l’humanité et au monde : La Grande Mère Cosmique.
L’apparition de la Grande Déesse dans la conscience magique est l’élément fondateur de toute religion, avec ses rituels chamaniques et magiques.
Dernière édition par Anna le Jeu 13 Déc 2012 - 5:32, édité 2 fois
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Re: Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
2. L’EMPIRE DE LA DEESSE-MERE
Dès le paléolithique, la société était régie par les femmes, les chasseurs étaient soumis à un régime matriarcal.
Le Féminin sacré des origine était solaire, source de vie la grande Déesse était associé à l’astre car les hommes avait perçu sa nature ignée : l’énergie de vie qu’ils portaient en eux était feu, elle était issue du soleil lui-même.
Dans les langues celtiques et en allemand, le Soleil est féminin, la Lune masculin.
La Grande Déesse était aussi associée à l’arbre de vie car elle présidait à l’abondance de la Nature, à la procréation et aux plaisirs qui
y sont associés.
La femme était alors considérée comme l’incarnation dans la matière de la grande déesse, elle représentait le pouvoir créateur de la
déesse mère et elle était l’instrument de son pouvoir dans le monde.
Elle seule pouvait communiquer avec l’invisible, le sacré. Aussi la femme antique était elle chamane, guérisseuse, magicienne et prêtresse.
Cette époque révolue fut celle du triomphe de la femme ; incarnation du sacré, elle dominait la société humaine et présidait à la
naissance de la conscience religieuse. Elle était le seul lien entre les mâles et l’invisible qu’ils pressentaient avec respect et crainte.
Dès le paléolithique, la société était régie par les femmes, les chasseurs étaient soumis à un régime matriarcal.
Le Féminin sacré des origine était solaire, source de vie la grande Déesse était associé à l’astre car les hommes avait perçu sa nature ignée : l’énergie de vie qu’ils portaient en eux était feu, elle était issue du soleil lui-même.
Dans les langues celtiques et en allemand, le Soleil est féminin, la Lune masculin.
La Grande Déesse était aussi associée à l’arbre de vie car elle présidait à l’abondance de la Nature, à la procréation et aux plaisirs qui
y sont associés.
La femme était alors considérée comme l’incarnation dans la matière de la grande déesse, elle représentait le pouvoir créateur de la
déesse mère et elle était l’instrument de son pouvoir dans le monde.
Elle seule pouvait communiquer avec l’invisible, le sacré. Aussi la femme antique était elle chamane, guérisseuse, magicienne et prêtresse.
Cette époque révolue fut celle du triomphe de la femme ; incarnation du sacré, elle dominait la société humaine et présidait à la
naissance de la conscience religieuse. Elle était le seul lien entre les mâles et l’invisible qu’ils pressentaient avec respect et crainte.
Dernière édition par Anna le Jeu 13 Déc 2012 - 5:21, édité 1 fois
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Re: Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
3. LA REVOLTE DES MALES et la NAISSANCE DES DIEUX
Vint le jour où les hommes s’aperçurent qu’ils n’étaient pas étrangers à la procréation.
La naissance des cités et l’organisation militaire de la société leur firent prendre conscience et de leur force.
Il fallut des rois pour diriger tout cela. (De droit divin)
Il leur fallut alors des dieux dominateurs à leur image… Pour justifier leur prise de pouvoir. Des dieux qu’il fallait craindre !
Les femmes devinrent garantes de la procréation de nombreux guerriers.
Apparition du Dieu Mâle :
Tout s’est joué en Mésopotamie il y a 6000 ans ; c’est là que cette
mutation culturelle semble avoir pris naissance : Le dieu Mardouk en vient à tuer sa mère Tiamat (un serpent gigantesque…) et s’empare du pouvoir et du sacré qu’elle détenait jusqu’alors.
Issue des traditions sumériennes, la Genèse biblique demande à l’homme de dominer et d’exploiter la Nature ; donc ses forces vives, donc la femme elle-même. D’autre part le serpent y sera présenté comme l’ennemi, le corrupteur ; il y est associé à la femme : d’abord Lilith puis Eve.
La Grande Déesse solaire devient lunaire, un pale reflet d’elle-même.
Elle est alors associée au dieu, son amant ou –et- son fils, auquel elle transmet son pouvoirs solaire. La Déesse des origines devient la Mère de Dieu, ou sa parèdre. Son faire valoir…Reléguée sous le masque de la lune par l’homme, la déesse des origines devint alors le miroir dans lequel il se cherche toujours, désespérément.
C’est ainsi que la Déesse a perdu son trône.
Domination du sacré viril :
L’homme s’est donc crée des dieux à son image, capables de justifier sa prise de pouvoir sur l’univers féminin.
Incontrôlable était la Nature, incontrôlables étaient par là même les femmes.
Les déesses seront alors occultées, leurs prêtresses combattues, persécutées, brûlées (chasse aux « sorcières »)
La féminité et les femmes seront associées aux oeuvres du diable.
Lilith puis Eve vont contribuer à dévaloriser la féminité en lui ôtant tout caractère sacré.
Vint le jour où les hommes s’aperçurent qu’ils n’étaient pas étrangers à la procréation.
La naissance des cités et l’organisation militaire de la société leur firent prendre conscience et de leur force.
Il fallut des rois pour diriger tout cela. (De droit divin)
Il leur fallut alors des dieux dominateurs à leur image… Pour justifier leur prise de pouvoir. Des dieux qu’il fallait craindre !
Les femmes devinrent garantes de la procréation de nombreux guerriers.
Apparition du Dieu Mâle :
Tout s’est joué en Mésopotamie il y a 6000 ans ; c’est là que cette
mutation culturelle semble avoir pris naissance : Le dieu Mardouk en vient à tuer sa mère Tiamat (un serpent gigantesque…) et s’empare du pouvoir et du sacré qu’elle détenait jusqu’alors.
Issue des traditions sumériennes, la Genèse biblique demande à l’homme de dominer et d’exploiter la Nature ; donc ses forces vives, donc la femme elle-même. D’autre part le serpent y sera présenté comme l’ennemi, le corrupteur ; il y est associé à la femme : d’abord Lilith puis Eve.
La Grande Déesse solaire devient lunaire, un pale reflet d’elle-même.
Elle est alors associée au dieu, son amant ou –et- son fils, auquel elle transmet son pouvoirs solaire. La Déesse des origines devient la Mère de Dieu, ou sa parèdre. Son faire valoir…Reléguée sous le masque de la lune par l’homme, la déesse des origines devint alors le miroir dans lequel il se cherche toujours, désespérément.
C’est ainsi que la Déesse a perdu son trône.
Domination du sacré viril :
L’homme s’est donc crée des dieux à son image, capables de justifier sa prise de pouvoir sur l’univers féminin.
Incontrôlable était la Nature, incontrôlables étaient par là même les femmes.
Les déesses seront alors occultées, leurs prêtresses combattues, persécutées, brûlées (chasse aux « sorcières »)
La féminité et les femmes seront associées aux oeuvres du diable.
Lilith puis Eve vont contribuer à dévaloriser la féminité en lui ôtant tout caractère sacré.
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Re: Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
4. SORT FUNESTE ET RESURGENCES de la GRANDE DEESSE CELTE
LA DEESSE MERE CELTIQUE ET L’EGLISE
Chez les anciens celtes le monde fut crée par la Mère des dieux et des hommes : Dana, ou Anna.
Elle incarnait la fertilité, le pouvoir et l’opulence de la Nature. Elle était aussi le Terre Mère nourricière en tant qu’être vivant.
Tout comme Gaïa en Grèce ou Lakshmi en Inde.
Dana s’est démultipliée en une quinzaine de divinités féminines :
Telles Birgit, Morgane, Epona, Rihannon….
La position dominante de la déesse offrait aux femmes une place élevée et respectée dans la société celtique, elles avaient accès à la prêtrise et dirigeaient les rituels de fécondité.
L’Eglise et ses missionnaires ont eu fort à faire avec la grande déesse celte et ses représentantes et c’est ainsi qu’Anna devint la mère de la Vierge, sainte Anne, particulièrement vénérée en Bretagne. Et Birgit enfila la robe de sainte Brigitte tout en conservant ses prérogatives sur la fécondité et les naissances.
Les lieux de cultes antiques furent récupérés par l’Eglise : nombre de chapelles et de cathédrales furent bâties sur d’anciens sanctuaires de la déesse, où l’on trouve encore vierges noires, fontaines miraculeuses ou menhirs.
La Grande Déesse est donc toujours présente en terre celtique, cachée sous des habits et des rituels chrétiens.
Vous remarquerez sur cette icône la couleur de la robe de Sainte Anne qui est rouge (donc solaire), contrairement à la robe de la Vierge Noire (qui vient de la Terre) dont la robe et verte, l'Enfant-Jésus représenté en rouge... couleur solaire (cf mon avatar).
LA DEESSE MERE CELTIQUE ET L’EGLISE
Chez les anciens celtes le monde fut crée par la Mère des dieux et des hommes : Dana, ou Anna.
Elle incarnait la fertilité, le pouvoir et l’opulence de la Nature. Elle était aussi le Terre Mère nourricière en tant qu’être vivant.
Tout comme Gaïa en Grèce ou Lakshmi en Inde.
Dana s’est démultipliée en une quinzaine de divinités féminines :
Telles Birgit, Morgane, Epona, Rihannon….
La position dominante de la déesse offrait aux femmes une place élevée et respectée dans la société celtique, elles avaient accès à la prêtrise et dirigeaient les rituels de fécondité.
L’Eglise et ses missionnaires ont eu fort à faire avec la grande déesse celte et ses représentantes et c’est ainsi qu’Anna devint la mère de la Vierge, sainte Anne, particulièrement vénérée en Bretagne. Et Birgit enfila la robe de sainte Brigitte tout en conservant ses prérogatives sur la fécondité et les naissances.
Les lieux de cultes antiques furent récupérés par l’Eglise : nombre de chapelles et de cathédrales furent bâties sur d’anciens sanctuaires de la déesse, où l’on trouve encore vierges noires, fontaines miraculeuses ou menhirs.
La Grande Déesse est donc toujours présente en terre celtique, cachée sous des habits et des rituels chrétiens.
Vous remarquerez sur cette icône la couleur de la robe de Sainte Anne qui est rouge (donc solaire), contrairement à la robe de la Vierge Noire (qui vient de la Terre) dont la robe et verte, l'Enfant-Jésus représenté en rouge... couleur solaire (cf mon avatar).
Dernière édition par Anna le Jeu 13 Déc 2012 - 5:28, édité 1 fois
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Re: Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
Dernière édition par Anna le Jeu 13 Déc 2012 - 5:29, édité 1 fois
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Re: Le Féminin sacré (extrait d'une étude réalisée par Jean Bernard Cabanes)
LE RETOUR DU FEMININ SACRE EN OCCIDENT
La Grande Déesse et le caractère sacré de la féminité n’ont jamais disparus : sa survie souterraine, nous l’avons vu lui permet depuis quelques décennies de réapparaître au grand jour sous des formes inattendues et variées :
Réhabilitation de la Grande Déesse Mère, au Moyen-Age, sous la forme de la Vierge Marie, mère de Dieu, la Bonne Mère, debout sur le monde, figure divine et cosmique, mais encore associée à la Lune.
Un nouveau regard sur la Nature et une prise de conscience que la Terre est un être vivant : le retour de Gaïa.
Un nouveau regard porté sur le personnage de Marie de Magdala (dont les Evangiles n’ont jamais dit qu’elle était une prostituée…) Ce, à partir de l’Evangile gnostique « de Marie » où elle est présentée comme la disciple favorite de Jésus : celle qui en reçoit les enseignements les plus secrets.
A Elle et pour Elle
La Grande Déesse et le caractère sacré de la féminité n’ont jamais disparus : sa survie souterraine, nous l’avons vu lui permet depuis quelques décennies de réapparaître au grand jour sous des formes inattendues et variées :
Réhabilitation de la Grande Déesse Mère, au Moyen-Age, sous la forme de la Vierge Marie, mère de Dieu, la Bonne Mère, debout sur le monde, figure divine et cosmique, mais encore associée à la Lune.
Un nouveau regard sur la Nature et une prise de conscience que la Terre est un être vivant : le retour de Gaïa.
Un nouveau regard porté sur le personnage de Marie de Magdala (dont les Evangiles n’ont jamais dit qu’elle était une prostituée…) Ce, à partir de l’Evangile gnostique « de Marie » où elle est présentée comme la disciple favorite de Jésus : celle qui en reçoit les enseignements les plus secrets.
A Elle et pour Elle
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