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L'Oeuvre Royale de Charles VI(texte alchimique)

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Message  Invité Lun 23 Déc 2019 - 13:31

Aux dire des historiens Charles VI était un roi ayant parfois des crises de folies(il se serait retourné subitement sur ses gens , sans raison, et en aurait tué 4...)je doute donc que ce soit bien lui qui ai ecrit ce traité alchimique...
Mais si un alchimiste ,empruntant l'identité d'un roi  , traite du sujet , cela prend une forme éminemment symbolique en alchimie...
source;
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L’œuvre Royale
de Charles VI Roi de France
Charles par la grâce de Dieu, Roi de France, Seigneur des Seigneur, Disciple de Philosophie, et Secrétaire de souveraine divinité, de cœur bien veillant, comme de Père bien vrai, sans feintise découvrirai à vous mes très cher enfants, lesquels allez médisant et fourvoyant par les déserts, les profonds secrets de mon cœur, lesquels la grâce de Dieu notre Seigneur m’a révélé, non pas pour mon mérite, mais par sa grâce : Lesquels secrets ont été obscurés et scellés, car les Philosophes les ont toujours couverts et occultés comme leurs propres péchés, et lesquels hommes notre Père a laissé à ses successeurs obscurs et ténébreux ; par paroles étranges, métaphores, et semblables diversités ; Et moi-même ouvrant et étudiant en la plus grande Philosophie, trouvais toutes ces écritures si étranges et syncopées, qu’en nulle manière ne pouvait apercevoir ni extraire leur intention : puisque aucuns d’eux aient aucune fois dit paroles de la perfection du grand Magistère, lesquelles sont vraie : Toutefois ils les ont dites si disjointes l’une de l’autre, l’une çà, l’autre là, et dessous si nébuleuses couvertures, aucune fois négligentemment, autrefois obscurément, et décevant les auditeurs par diverses manières de semblables, qu’à peine peut nul parvenir à entendre les secret des Philosophes : c’est à savoir des secrets de Nature, de l’apparaissance du Soleil et de la Lune ; Pour laquelle chose je fis par mes Clercs, Maîtres et Philosophes assembler toutes les écritures, toutes les sciences, et toutes les investigations faites par divers ouvrages, au devant dit Magistère et investigation ; ou longues, ou brèves, ou de grand coût, ou de peu de prix, et toutes les trouvais vaines, vides et étranges de mon entente, ainsi comme si ce fussent songes.
Après tout ce advint une nuit que je vis une merveilleuse vision, de laquelle je fus maintes fois travaillé, car je me vis près de la porte du souverain Ciel et un homme de grand étage s’apparut à moi, lequel me mena droit à un fenêtrage par où je vis toutes les choses qui étaient dedans le Ciel, et vis entre les autres choses, neuf ordres d’Anges, lesquels avaient un Prince pour Seigneur, lequel ils adorait, et attendu que les Anges, Archanges, Vertus, Principautés, Puissances, Dominations, Trônes, Chérubin, et Séraphins et moi qui moult désirais savoir et entendre le Magistère des choses sues, élu un Ange en chacun ordre, et m’accointais de lui, à celle fin que j’eusse réponse des choses que je voulais enquérir. Et élu du premier ordre le premier, le second du second, du tiers le dernier,
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du quart le cinquième, du cinquième le quatrième, du sixième le troisième, du septième le huitième, le sixième du neuvième, qui est le dernier du septième, et eurent conseil ensemble : et je leur demandai le nom du grand Prince leur Seigneur, et ils me répondirent par accord selon l’ordre du susdit : Ne doute pas du nom du Prince, si tu apprends une chose ; à savoir : Il me fut advis que ce fut truffe ou fantôme : car j’ai su une chose, à savoir un seigneur avec sa bataille, et si su le soleil et la Lune, avec les autres choses du Ciel : Ainsi je su une chose, et si en su plusieurs : et non pourtant je ne su pas le nom du Prince, et parce que je ne les entendais point : parquoi, j’ai comme simple, et non sachant, pris des Anges le septième, le huitième, le sixième, le cinquième, et leur priais humblement qu’il m’accomplissent mon désir en langage Latin, Français ou Anglais, si que je puisse savoir le nom du grand Prince dessus dit, et ils prirent avec eux le second, le premier, le trois, et le neuvième, et le quart, et firent conseil entre-eux général, et me dirent par une voix commune Numera sic, c’est-à-dire, compte depuis un jusqu’à cent : mais rien ne trouvai de ce que je désirais : et lors je me tenais pour déçu et trahi, m’en voulais aller comme forcené : mais le vieillard me tenais fort la main, et appela le premier Ange, et lui demanda son nom , et il répondit j’ai nom Blanc : puis appela le second, et il dit, j’ai nom Rouge : et le tiers avait nom Paillereux : le cinquième appelé Or volant, le septième était appelé Noir : Saturne et le dernier s’appelait Invincible : c’est-à-dire qu’on ne peut le vaincre : le quatrième dit qu’il avait nom Célestiau ; le prochain dit au neuvième qu’il avait nom Vert : et en la fin appela le sixième, et il répondit qu’il avait nom moult de couleurs : et moi qui tout ceci entendis les noms dessus dits, mais le nom du Prince que je désirais savoir ne l’entendis point. Lors me dis le Vieillard : Beau ami, sachez de certain que le chef est Prince de tous ; et ce dit je m’éveillais soudainement, et commençai à penser quelle chose peut-être le Chef. L’une fois s’apparut au Soleil, l’autre à la Lune, l’autre au Ciel, l’autre à la Terre, l’autre à aucune des Planètes ou ès autre substances, et n’y trouvai rien de certain et vérité, de quoi je fus moult iré ; Si me pensai d’aller par le monde, pour découvrir et savoir les secrets et perfections vraie de la vision et des merveilleuses choses dessus dites.
En la parfin passai par Inde la Majeur, en la partie Orientale ; et par la divine inspiration, je vis les rayons du Soleil levant, et la Lune resplendissante : et me fut bien advis, mais pas n’étais bien certain pour l’obscurité des nues et des bruines qui volaient par l’air. Et parce que j’étais moult travaillé allant et venant en étudiant et courant selon la science de naturelle Philosophie, et mêmement des secrets des plantes, et des Principes de Nature, et des accidents survenants des œuvres moyens en la composition de la transtubtantation, doutant et désespérant trouver meilleur lieu plus convenable et plus certain, où je peusse mentionner plus
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parfaitement à revis pour eéchever les froidures de l’hiver, et des bêtes mauvaises et venimeuses, lesquelles m’avaient aucune fois mis en peur et grand péril ; et ce fut le premier jour de Janvier, celui habitacle et celle maisonnette faite, je m’en yssy et m’en allai par le bois quérant et cherchant victuailles avec ces bêtes menues en assemblant une grande quantité, et en fis pourvoyance en ma maison pour vivre en repos, et en attendant beau temps clair et délectable : Et advint qu’un jour j’étais en ma maison, et vis par un pertuis un très grand Dragon, ancien et vieil de cinq mille ans ou plus, venant d’étranges régions, et portant avec lui sa propre femme grosse et preignante : de laquelle chose je fus merveilleusement ébahi et épouvanté, et regardai, et vis que devant dit Dragon, vieux et fort, enleva et ôta sa souveraine chef et corpulence partie de la montagne, forma et entra par dedans : Après je m’en yssy et la vis ronde et concave par dedans, forte et fermée tout environ en une maison ronde au mont et de pierre ; et celle chambre était droit au milieu de la maison : là descendit en ma maison pensant comment je me pourrais garder de son venin. Je me levai de nuit et montai sur la montagne et m’aperçut que le Dragon et sa femme dormaient : m’en rentrai tout subtilement en la montagne, et trouvai la maison grande et ample, couverte : je m’en allai entour la chambre et entrai par dedans, et était ainsi ; et en la fin le nid du Dragon emmy la chambre bien appareillée et faite de pierre, dont je fus moult ébahi et peureux, et allai tout environ, et rouvai par desu une entrée petite et bien étroite, et vi le Dragon gisant avec sa femme preignante, laquelle s’efforçait d’enfanter, et d’avoir la délivrance. A donc je commençai à penser et r’étudier comment je les pourrais subtilement enclore et m’en yssir, et trouvai une pierre moult bien faite, de laquelle j’étoupai la bouche du nid et sigillai fermement, et la chambre, et la chambre aussi par-dessus d’une grande pierre, et ainsi couvris la maison le plus proprement que je pu trouver. Après tout ce, pensant et considérant la puissance du Dragon, et la vertu de sa femme, et doutant s’ils yssoient dehors qu’il ne me fissent peur, pris la souveraine partie de la montagne, si que par nulle manière ils ne se puissent yssir ; adoncie m’en parti et m’en allais en ma maison, et dormi tout à seur. Le lendemain au matin ce fut le tiers Dimanche avant la Septuagésime j’ouvris une fenêtre de ma maison, et vis un grand serpent rouge, maisfaible, et était plus ancien que le Dragon, car c’était son père, et vis qu’il venait de loin petit à petit tout tempérament jusqu’au pied de la montagne, et quérait le Dragon et sa femme étaient en celle montagne, et trouvait en la souterraine par de la montagne une caverne assez petite, moult était pleine d’engin et subtilité, iaçoit qu’il fut ancien et faible, si comme père d’iceux qui étaient en celle montagne enclos moultirez et courroucez étaient de ce que ses propres faons s’en étaient fuis de lui, et pensant comment il le pourraient châtier et faire accordance avec lui toujours sans faire desseurance : à donc il entra en la caverne par dessous,
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et à peine pour la felleté de lui, et comme il gisait en la caverne il vit la montagne ronde par dessous, et ses faons lesquelles il avait nourris enclos en la souveraine partie de la montagne il ouvrit sa bouche et en jeta un venin attempéré, non pas trop fort, et monta par la montagne petit à petit, et vola entour de la maison de l’enclos et nid, et n’y pouvait entrer, car si comme devant j’ai dit, j’avais étoupé, fermé et sigillé les portes, et les fenêtres de la chambre et du nid, et le venin ne s’en pouvait issir, car j’avais bien couvert la montagne par dessus de son couvercle, si comme il est écrit par devant. Le serpent comme sage, discret et malicieux entendant les enclos ses fugitifs de leur désobéissance punir ou mettre à mort ou à sa merci, j’aperçut bien que son venin ne s’en pouvait issir, pour ce que la montagne était close, et que sa vertu par continuation de persévérance transpercerait l’habitacle de ses rebelles, et pensant que le Dragon et sa femme qui moult était fort et fier s’il sentait venin trop aigre transpercerait tout, et s’en irait par force : et par vigueur gisait et se tapissait très sagement et en pensement en sa caverne, et jetait continuellement son venin faible et attempéré jusqu’à petit à petit transperça la maison et la chambre jusque ès enclos, et ainsi comme cette chose eut duré trois mois le Dragon et sa femme s’enfuirent comme d’un grief songe. Et quand le Dragon sentit le venin de son père approcher il descendit ses membres, pensant comme par dédain que ce petit venin ne lui pourrait nuire ne aux siens : mais la Mulier qui moult aimait son mari, et doutant fort le venin du serpent, pria son mari le Dragon qu’il couvrit tous ses membres, laquelle chose il fit volontiers : non pourtant elle sentant et odorant le venin du serpent enfanta par grand peur, et celui enfant tantôt qu’il fut né, sentant et apercevant le venin présent ne l’osa attendre : ainsi ouvrit ses ailes et s’envola, fuyant en la souterraine partie du nid, et quand il trouva l’huis fermé et clos, il commença à hurler et à plaindre, et par grand ennui qu’il avait se laissa choir par devant les pieds de son père en désirant paix et repos et foula de sûreté. Si comme gisait tout ébahi, il sortit derechef le venin très prochain qui le voulait étrangler, et commença à parler et s’envola fuyant vers la souterraine partie du nid, et rechut à val en telle manière qu’il renversa tous ses membres, et il s’efforça de monter et voler derechef, et toujours redescendait, et ce fit plusieurs fois, et il continua, et en montant et dévalant tant qu’en la fin ne pouvait plus monter, ains gisait tout coi, et moi qui désirais la lumière du Soleil et de la Lune, regardais souvent l’air et la montagne, et n’y voyait rien de ce que je désirais, si que j’étais presque désespéré ; non pourtant je vis choses horribles et merveilleuses sans fin, lesquelles je n’avais oncques vu ; car je vis nues et nuées en diverses couleurs, et les nuées qui étaient premièrement citrines comme couleur d’or resplendissante, étaient autrefois de couleur vermeille, et aucunes fois derechef citrines, et puis rouges, et puis vertes, bleues ou perse, et aucunes fois noires, et en la parfin je, comme désespéré et forcené, me levai et montai sur la
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montagne, maison et chambre, et allai autour du nid, tant croyement, subtilement et paisiblement ouvrais le nid, et trouvai comme plut à Dieu, le Dragon, sa femme, et leurs fils, tous conjoints et convertis en semblance blanche, de laquelle chose j’eus très grande joie, et non créant de mort mourir, en jetais une partie sur dix millions de partie d’air, et tantôt apparut la Lune resplendissante sur moi de très belle splendeur ; après tout ce moi qui était moult joyeux, et bien aise regardai le serpent, lequel m’aidait par très grand ire, et était enflé, et plus fort et plus grand, et l’ouï en la chambre profondément persévérer, pendant la fin attendue, et voir qu’il entendait à faire : j’étouppais derechef diligemment tous les pertuis et les entrées du nid de la chambre, de la maison, et en la montagne, et m’en allai en ma maison, en attendant en bonne espérance et en grand delict, les aventures lesquels j’avais longtemps désirées, et très bien matin l’un des Samedi, c’est à savoir la vigile de Pâques je me levais de mon lit, et ouvrais la fenêtre : ci vis le serpent du tout en la caverne mort, et était devenu ainsi comme cendre. A donc je montai hâtivement sur la montagne par grand désir, et ouvrais tous les pertuis et les huis, et la substance de l’enclos laquelle avait été premièrement blanche, trouvai transmuée et changée en sang très vermeil, duquel j’ai jeté et épandu un petit en l’air, si comme devant est dit, et mille milliers de parties de l’air me démontrèrent le Soleil resplendissant : A doncques je rendis grâces et louange à Jésus Christ mon Créateur, qui l’accomplissement de mes désirs m’avait octroyé d’avoir le secret de Nature reposé et scellé à plusieurs autres, et laissai maison et montagne, et toutes les Indes, et m’en revins en France mon pays, pour servir le père glorieux plein de justice, et de miséricorde, qui par sa grâce nous mène tous à bonne fin, et donne vie perdurable in secula seculorum. Amen. Deo gratias.
Remarques sur l’œuvre Royale
La Montagne, est le four ci-devant dit : le devant dit Livre est parti en trois parties principales par vie de percherie, et dure jusqu’au cinquième. Après tout ce advint une nuit, et là commence la seconde partie, en laquelle le vaillant Roi démontra son songe, et dure jusqu’au troisième : en la parfin je passai par Inde la Majeure, et là commence la troisième partie, en laquelle il déclare son opération par vision du Dragon et sa femme preignante et grosse, et du serpent rouge leur père, et dure jusqu’à la fin. En la première partie fait trois choses. Premièrement démontre la bonne affection qu’il a envers les enfants de Philosophie. Secondement, démontre la grande difficulté de l’Art. Tiercement, démontre la grande peine qu’il eut de faire corriger diverses écritures, et de les mettre en pratique, et en la fin, les trouver vaines.
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La seconde partie principale qui est moult obscure : il me semble qu’elle enseigne à naturellement connaître, tant les minéraux, que les métaux, par voie de Naturaliste, et nomme la matière et les couleurs. En la troisième partie principale, le Roi vertueux par très gracieuse fixion déclare quatre choses. Premièrement la matière là où il dit qu’il passa par Inde la Majeure, c’est par le Mercure des Philosophes en l’œuvre Majeure, qui est de couleur Inde ou bleue, s’il est bien fait ; et là où il dit, que par la divine inspiration il vit les rays du Soleil levant, et de la Lune resplendissante, quia in istis duobus, selon les Philosophes, sunt radij tingentes, et la Majeure part des Philosophes s’accordent avec très clair Roi plein de grande Philosophie ; et ce qui troublait la vue du Roi, c’est à savoir nubles et bruines, était la liqueur Inde, en quoi étaient dissous : et toute chose liqueuse est humidité, comme l’hiver est vaporeux, si que le Soleil et la Lune qui étaient là, en liqueur faite, ne pouvaient montrer leurs rays jusqu’au beau temps, qui est quand la liqueur se dessèche : car lors se démontraient les couleurs, ainsi qu’il met au texte ; et c’est quant à la matière. Secondement démontre les instruments : car la montagne où entra le Dragon qui portait sa femme grosse, c’est le four qui s’appelle Athanor, et la pierre qu’il ôta de sa souveraine partie de la montagne est le couvercle dudit four, la maison du Dragon est la supérieure concavité dudit four, et la chambre du Dragon est le couvercle de deux pièces du verre, lequel est le nid où le Dragon voulait attendre la nativité de son fils, lequel était au ventre de sa femme la Dragonnesse : ainsi le Roi s’accordant au dit des Philosophes, qui disent que Mercure qui est Dragon, In triplici vase est coquendus in vitro secundo corpulo terreo. j. Camera. et domo. j. superiori, in tertio se transformat. Athanoricae quae dicitur mons. Et le serpent rouge qui se met en la caverne dessous est le feu, lequel les avait engendrés et nourris, lequel se doit administrer en la caverne dessous la Platine de Mars, qui est le lieu où se fait le feu à nourrir les choses dedans l’Athanor. Tiercement, démontre comment on doit ouvrer de la matière avec les instruments. Là où il dit, que le Dragon qui s’envola en haut, quand il sentit le venin du serpent rouge, c’est le Soufre qui se fixe, montant et descendant par la vertu du venin du serpent rouge, c’est par la vertu du feu, par réitération de mutations sur les pieds de son père et de sa mère, qui sont substances fixes, et les couleurs le montrent avant la blancheur, et quand est devenu blanc, une part jetée sur mille d’air, c’est du Mercure qui est l’air, le convertit en très fine Lune resplendissante, lors le serpent rouge sentant qu’ils sont mus, plein d’ire et fort enflés jette plus fort venin, c’est force de feu continuel, le fait tourner en sang vermeil. Quartement enseigne le temps qui n’est pas long du premier Janvier jusqu’à Pâques qui font trois mois, et audit temps enseigne le Liliateur et non plus, et me semble que demeurant est clair, et assez entendible, ainsi qu’en cette troisième partie récapitulant en bref aurez quatre choses, déclaration de matière, d’instruments, d’opération, et le temps.
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La montagne est le four d’Athanor avec tous ses instruments et couvercles.
La maison est la partie supérieure de l’Athanor.
La chambre est le couvercle du verre.
Le nid est le vaisseau du verre où est le Dragon et sa femme.
Le Dragon est le Soleil résolu en humidité, et la Lune est sa femme preignante du Soleil.
Le fils est le Soufre blanc et rouge.
Le serpent rouge est le feu qui est leur père, qui est faible et fort selon la volonté de l’artiste.
La caverne est son habitation.
L’Inde Orientale est l’argent-vif, qui est de couleur d’Inde.
FIN
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même si l'on ne pratique pas l'alchimie ,l'impregnation des textes anciens déconditionnent le mental humain de la dictature du raisonnement spéculatif.*
*Le grand malheur de la Franc Maçonnerie…
frat
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