Rituel à Cybèle
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Rituel à Cybèle
Connaissez-vous un rituel à Cybèle qui ne soit pas celui de l'émasculation du taureau (qui se situe fin mars). Je cherche un rituel de "temps ordinaire".
Pommes de pin, lion et blé sont de circonstance.
Pommes de pin, lion et blé sont de circonstance.
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Re: Rituel à Cybèle
Cybèle, Déesse de la terre
Dernière édition par Merzhin le Mer 15 Juin 2011 - 18:09, édité 1 fois
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Re: Rituel à Cybèle
Merci à toi pour ces précisions. Si l'on devait associer Cybèle à un moment de la lunaison, dans la mesure où c'est la Déesse de la Fertilité, penses-tu que ce serait la premier quartier ?
Tu nous as passé, et c'est bien, tout ce qui est lié aux sacrifices notamment du Taureau mais également à l'émasculation des prêtres (ce qui ramène sans doute un peu au voeu de chasteté prononcé aujourd'hui). Une question reste posée, pourquoi à ce moment, le Culte n'était-il pas réservé aux seules femmes ?
Je sais que ce rite est ancien (puisqu'il remonte aux romains) mais après le Rituel d'Aset, d'Isis, je voudrais bien trouver celui de Cybèle.
Tu nous as passé, et c'est bien, tout ce qui est lié aux sacrifices notamment du Taureau mais également à l'émasculation des prêtres (ce qui ramène sans doute un peu au voeu de chasteté prononcé aujourd'hui). Une question reste posée, pourquoi à ce moment, le Culte n'était-il pas réservé aux seules femmes ?
Je sais que ce rite est ancien (puisqu'il remonte aux romains) mais après le Rituel d'Aset, d'Isis, je voudrais bien trouver celui de Cybèle.
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Re: Rituel à Cybèle
Les rites à Cybèle ne remontent pas aux Romains, mais aux populations anatoliennes, puis Phéniciennes. Les Romains n'ont pas qu'adopter une divinité étrangère à l'époque où ils voulaient vaincre Carthage. En prenant possession de la fameuse pierre noire sacrée, représentant Cybèle, c'est la Déesse de leurs ennemis qu'ils voulaient mettre de leur côté.
Cybèle ne peut pas représenter le premier quartier de la lune car elle est une déesse déjà mature, elle ne représente pas la jeunesse. C'est Attis, son jeune amant, qui symbolise la jeunesse. Et c'est justement lui qui se sacrifie en s'émasculant, d'après la légende, afin de s'unir "définitivement" à Cybèle. A mon sens, Cybèle est une déesse de la pleine lune, voire même un peu après la pleine lune, entre la pleine lune et la lune gibeuse descendante. Elle est une déesse de la fertilité certes, une mère certes, mais elle fait partie du cycle sombre de la nature, et c'est d'ailleurs elle, d'après les légendes grecques (à chercher dans les hymnes homériques et des tragédies grecques, par exemple d'Euripide, telles que Les Bacchantes) aurait initié le jeune Dionysos aux mystères bachiques, adaptation des mystères de Cybèle réservés aux hommes auxquels participaient les Corybantes légendaires.
Dans l'Antiquité, le voeu de chasteté n'avait pour ainsi dire pas de sens, sauf dans quelques cas (les vestales qui devaient rester vierges pour garder le feu sacré, des prêtresses de Cérès ou d'Isis faisant voeu de chasteté, mais plutôt pour une durée définie que pour toute la vie, et on constatera ici que la chasteté concernait dans majeure partie du temps les femmes, et non les hommes). L'émasculation des prêtres étaient une initiation imitant le sacrifice d'Attis. Attis aurait trompé Cybèle, et se serait émasculé par remords. Il en serait mort et aurait ainsi rejoint la Terre Noire, Cybèle. On comprend ici pourquoi le culte à Cybèle était essentiellement masculin : au contraire de la chasteté, il existe une relation "amoureuse" à la déesse, qui d'ailleurs ne s'entourait elle-même que d'hommes. L'émasculation était un rite extatique provoqué par la douleur d'un don total de soi à Cybèle, une forme de mariage sacré (bien entendu extrême). Le pendant des rites à Cybèle étaient pour les femmes, les mystères de Dionysos, à l'origine réservés aux femmes. Le parallèle entre ces deux divinités est saisissant, puisque Dionysos lui-même ne s'entourait que de femmes, les Bacchantes ou Ménades. Le culte était également extatique, par des danses et chants effrenés, et sanglants, puisqu'à l'origine, il s'agissait de chasses sauvages dans les bois, et que les tragédies grecques parlent de femmes en délire déchirant de leurs mains des animaux de la forêt en l'honneur de Dionysos. Bien entendu, ces rites sont par la suite devenus symboliques (contrairement à ceux de Cybèle lors desquels les prêtres continuaient de s'émasculer). Enfin, tout comme Attis est associé à Cybèle, Dionysos est associé à deux figures féminines divines : Ariane son épouse, et surtout Sémélé, sa mère. C'est sur Sémélé que se concentraient une partie des mystères dionysiaques, imitant l'initiation de Sémélé qui eut lieu lorsqu'elle fut foudroyée par Zeus, donc en rencontrant le divin qui ne pouvait la laisser telle qu'elle était, mais la faire mourir pour une vie nouvelle.
Pour finir, il existait un culte lié à Cybèle qui était réservé aux seules femmes, en Grèce ancienne. Mais ce culte ne concernait en fait pas Cybèle, mais Attis. En Grèce, Cybèle avait été entre autre vue à la fois sous le visage d'Aphrodite et celui de Perséphone (encore cette association à la Terre Noire). Le mythe raconte que ces deux déesses étaient tombées amoureuses d'un très bel adolescent nommé Adonis. Elles se le disputèrent, et cela le conduisit par accident à sa mort (plusieurs versions existent, celle d'Ovide raconte que ce serait Arès, Dieu de la guerre, qui aurait été jaloux de l'intérêt qu'Aphrodite portait à Adonis, qui aurait conduit ce dernier à chercher des chasses dangereuses): ce dernier meurt lors d'une chasse, transpersé par les défenses d'un sanglier. Au début du mois d'aout, en Grèce, les femmes célébraient les Adonies : cela consistait à faire pousser en quelques jours de jeunes graines, puis les laisser se déssécher au soleil. Ainsi était célébrée la vigueur de la jeunesse, fauchée avant d'avoir pu donner de fruit.
Il est fascinant de constater l'ambivalence de ces divinités de la fertilité, également célébrées pour la stérilité et la mort avant l'heure, mais porteuse d'une récolte mystique et non physique.
Pour finir, petite anecdote, je ne sais plus quel auteur ancien le raconte (il faudrait que je recherche la référence) mais à l'origine, Cybèle serait née à la fois femme et homme, donc hermaphrodite, mais les dieux l'auraient châtrée afin d'en faire uniquement une femme. Ceci montre à mon sens l'unicité de la Déesse Mère, à la fois femme et homme, maîtresse et créatrice de tout ce qui existe. Mais aussi que sa nature particulière dérangeait les dieux ... et surtout les hommes qui ont hérité d'une telle déesse venue d'un lointain passé, à laquelle ils durent finalement inventer une histoire pour en refaire une véritable femme.
Cybèle ne peut pas représenter le premier quartier de la lune car elle est une déesse déjà mature, elle ne représente pas la jeunesse. C'est Attis, son jeune amant, qui symbolise la jeunesse. Et c'est justement lui qui se sacrifie en s'émasculant, d'après la légende, afin de s'unir "définitivement" à Cybèle. A mon sens, Cybèle est une déesse de la pleine lune, voire même un peu après la pleine lune, entre la pleine lune et la lune gibeuse descendante. Elle est une déesse de la fertilité certes, une mère certes, mais elle fait partie du cycle sombre de la nature, et c'est d'ailleurs elle, d'après les légendes grecques (à chercher dans les hymnes homériques et des tragédies grecques, par exemple d'Euripide, telles que Les Bacchantes) aurait initié le jeune Dionysos aux mystères bachiques, adaptation des mystères de Cybèle réservés aux hommes auxquels participaient les Corybantes légendaires.
Dans l'Antiquité, le voeu de chasteté n'avait pour ainsi dire pas de sens, sauf dans quelques cas (les vestales qui devaient rester vierges pour garder le feu sacré, des prêtresses de Cérès ou d'Isis faisant voeu de chasteté, mais plutôt pour une durée définie que pour toute la vie, et on constatera ici que la chasteté concernait dans majeure partie du temps les femmes, et non les hommes). L'émasculation des prêtres étaient une initiation imitant le sacrifice d'Attis. Attis aurait trompé Cybèle, et se serait émasculé par remords. Il en serait mort et aurait ainsi rejoint la Terre Noire, Cybèle. On comprend ici pourquoi le culte à Cybèle était essentiellement masculin : au contraire de la chasteté, il existe une relation "amoureuse" à la déesse, qui d'ailleurs ne s'entourait elle-même que d'hommes. L'émasculation était un rite extatique provoqué par la douleur d'un don total de soi à Cybèle, une forme de mariage sacré (bien entendu extrême). Le pendant des rites à Cybèle étaient pour les femmes, les mystères de Dionysos, à l'origine réservés aux femmes. Le parallèle entre ces deux divinités est saisissant, puisque Dionysos lui-même ne s'entourait que de femmes, les Bacchantes ou Ménades. Le culte était également extatique, par des danses et chants effrenés, et sanglants, puisqu'à l'origine, il s'agissait de chasses sauvages dans les bois, et que les tragédies grecques parlent de femmes en délire déchirant de leurs mains des animaux de la forêt en l'honneur de Dionysos. Bien entendu, ces rites sont par la suite devenus symboliques (contrairement à ceux de Cybèle lors desquels les prêtres continuaient de s'émasculer). Enfin, tout comme Attis est associé à Cybèle, Dionysos est associé à deux figures féminines divines : Ariane son épouse, et surtout Sémélé, sa mère. C'est sur Sémélé que se concentraient une partie des mystères dionysiaques, imitant l'initiation de Sémélé qui eut lieu lorsqu'elle fut foudroyée par Zeus, donc en rencontrant le divin qui ne pouvait la laisser telle qu'elle était, mais la faire mourir pour une vie nouvelle.
Pour finir, il existait un culte lié à Cybèle qui était réservé aux seules femmes, en Grèce ancienne. Mais ce culte ne concernait en fait pas Cybèle, mais Attis. En Grèce, Cybèle avait été entre autre vue à la fois sous le visage d'Aphrodite et celui de Perséphone (encore cette association à la Terre Noire). Le mythe raconte que ces deux déesses étaient tombées amoureuses d'un très bel adolescent nommé Adonis. Elles se le disputèrent, et cela le conduisit par accident à sa mort (plusieurs versions existent, celle d'Ovide raconte que ce serait Arès, Dieu de la guerre, qui aurait été jaloux de l'intérêt qu'Aphrodite portait à Adonis, qui aurait conduit ce dernier à chercher des chasses dangereuses): ce dernier meurt lors d'une chasse, transpersé par les défenses d'un sanglier. Au début du mois d'aout, en Grèce, les femmes célébraient les Adonies : cela consistait à faire pousser en quelques jours de jeunes graines, puis les laisser se déssécher au soleil. Ainsi était célébrée la vigueur de la jeunesse, fauchée avant d'avoir pu donner de fruit.
Il est fascinant de constater l'ambivalence de ces divinités de la fertilité, également célébrées pour la stérilité et la mort avant l'heure, mais porteuse d'une récolte mystique et non physique.
Pour finir, petite anecdote, je ne sais plus quel auteur ancien le raconte (il faudrait que je recherche la référence) mais à l'origine, Cybèle serait née à la fois femme et homme, donc hermaphrodite, mais les dieux l'auraient châtrée afin d'en faire uniquement une femme. Ceci montre à mon sens l'unicité de la Déesse Mère, à la fois femme et homme, maîtresse et créatrice de tout ce qui existe. Mais aussi que sa nature particulière dérangeait les dieux ... et surtout les hommes qui ont hérité d'une telle déesse venue d'un lointain passé, à laquelle ils durent finalement inventer une histoire pour en refaire une véritable femme.
Dernière édition par Haeresis le Mer 15 Juin 2011 - 11:39, édité 1 fois
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Re: Rituel à Cybèle
Merci pour ce développement aussi précis.
A votre connaissance, exite-t-il trace d'un rite à Cybèle autre que l'émasculation ? Un rite de temps ordinaire en quelque sorte.
Cette notion d'hermaphrodisme de Cybèle est en effet intéressante.
A votre connaissance, exite-t-il trace d'un rite à Cybèle autre que l'émasculation ? Un rite de temps ordinaire en quelque sorte.
Cette notion d'hermaphrodisme de Cybèle est en effet intéressante.
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Re: Rituel à Cybèle
Autant pour Cérès ou Isis, je pourrais facilement dire que oui. Autant pour Cybèle, cela me semble plus difficile à avancer. Le culte de Cybèle, tel qu'on le connait aujourd'hui, est principalement la version romanisée d'un culte oriental ancien, et les Romains ont longtemps été méfiant à l'égart de ce culte. Ils ont longtemps interdit la prêtrise de Cybèle à toute personne non orientale, afin de "préserver les moeurs anciennes". Autant ils voulaient de Cybèle dans leur cité, autant ils se montraient méfiants à l'égart des coutumes orientales. De plus, étant devenu un culte officiel dans la Rome ancienne, l'essentiel des rites à Cybèle étaient des processions et des rites publics. Le côté mystique du culte a été plus lié à la dévotion d'hommes se castrant pour devenir des prêtres de Cybèle, les Galles.
Dans le temps ordinaire, si tu souhaite honorer Cybèle, je te conseillerai simplement de faire comme les femmes et les hommes de l'Antiquité. Ces derniers pouvaient avoir une dévotion personnelle pour des divinités de leur choix, et dans une grande liberté. Il existe plusieurs divinités dans l'Antiquité qui sont honorées très différamment selon qu'il s'agit de rites publiques (officiels, liés à l'Etat), de rites mystiques (en groupe, liés à une initiation et une forme d'eschatologie) et de religiosité personnelle, de la spiritualité ou de la superstition (qui n'a pas forcément exactement le même sens que celui qu'on donne aujourd'hui à ce mot). On trouve dans les ex voto des traces de cultes personnels à diverses divinités, selon qu'une personne se sentait appelée, ou patronée par l'une d'elles. En ce cas, ça relève du ressenti de chacun et de l'intuition. Les prières étaient utilisées, parfois des rites à caractère magiques avec encens et offrandes sur des autels personnels ou dans des temples publiques.
Tu peux donc l'honorer selon ce que tu ressens toi-même, par exemple (c'est ce qui me vient en tous cas en tête sur le moment), tu peux enterrer à la lune gibeuse descendante un épi de blé, signifiant le sacrifice du retour à la terre pour que revienne la fertilité. Ou bien tu peux l'honorer avec des chants et des danses bruyantes commes les Corybantes ou les Bacchantes, et lui demander de t'enseigner ses mystères. Tout ceci est de l'adaptation.
Et si tu ne veux pas adapter, il y a la fête des Megalesia, qui avaient lieu à Rome le 4 avril et qui durait 6 jours, où la statue de la déesse était promenée dans la ville, et il y avait des jeux. Des rites secrets avaient lieu pour les prêtres de Cybèle, mais de ces rites, on ne sait rien.
En fait, la plupart des aspects du culte de Cybèle, dont le taurobole, se rattache plus au culte d'Attis que de Cybèle à proprement parler.
Dans le temps ordinaire, si tu souhaite honorer Cybèle, je te conseillerai simplement de faire comme les femmes et les hommes de l'Antiquité. Ces derniers pouvaient avoir une dévotion personnelle pour des divinités de leur choix, et dans une grande liberté. Il existe plusieurs divinités dans l'Antiquité qui sont honorées très différamment selon qu'il s'agit de rites publiques (officiels, liés à l'Etat), de rites mystiques (en groupe, liés à une initiation et une forme d'eschatologie) et de religiosité personnelle, de la spiritualité ou de la superstition (qui n'a pas forcément exactement le même sens que celui qu'on donne aujourd'hui à ce mot). On trouve dans les ex voto des traces de cultes personnels à diverses divinités, selon qu'une personne se sentait appelée, ou patronée par l'une d'elles. En ce cas, ça relève du ressenti de chacun et de l'intuition. Les prières étaient utilisées, parfois des rites à caractère magiques avec encens et offrandes sur des autels personnels ou dans des temples publiques.
Tu peux donc l'honorer selon ce que tu ressens toi-même, par exemple (c'est ce qui me vient en tous cas en tête sur le moment), tu peux enterrer à la lune gibeuse descendante un épi de blé, signifiant le sacrifice du retour à la terre pour que revienne la fertilité. Ou bien tu peux l'honorer avec des chants et des danses bruyantes commes les Corybantes ou les Bacchantes, et lui demander de t'enseigner ses mystères. Tout ceci est de l'adaptation.
Et si tu ne veux pas adapter, il y a la fête des Megalesia, qui avaient lieu à Rome le 4 avril et qui durait 6 jours, où la statue de la déesse était promenée dans la ville, et il y avait des jeux. Des rites secrets avaient lieu pour les prêtres de Cybèle, mais de ces rites, on ne sait rien.
En fait, la plupart des aspects du culte de Cybèle, dont le taurobole, se rattache plus au culte d'Attis que de Cybèle à proprement parler.
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Re: Rituel à Cybèle
Plusieurs auteurs latins en parlent, mais celui qui en fait la plus longue mention est, je pense, Ovide, dans ses Fastes. Cependant, tu n'apprendras pas beaucoup plus dans les Fastes d'Ovide que ce que je t'ai déjà dit. Il parle surtout de mythologie de Cybèle et Attis, et explique l'introduction du culte de Cybèle à Rome.
Voici un lien vers une traduction du mois d'avril des Fastes d'Ovide : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/fast/FIV.html
Une petite chose encore pour une lecture correcte de ce passage sur Cybèle. A plusieurs reprises, il est question de la chasteté des matrones, dans la légende du "miracle de Claudia". Il faut savoir que le mot "chasteté" pour les Romains, ne signifiait pas pour les matrones, c'est à dire les femmes mariées, de ne pas avoir de relation sexuelle. Cette chasteté évoquait le fait de n'avoir aucune relation avec un autre que son mari, et était associée à la pudeur, c'est à dire le fait de sortir le moins souvent de chez soi et ne sortir qu'entièrement couverte en ne laissant paraitre aucun atour attrayant. C'est bel et bien de cette chasteté qu'il est question dans cette histoire.
Voici un lien vers une traduction du mois d'avril des Fastes d'Ovide : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/fast/FIV.html
Une petite chose encore pour une lecture correcte de ce passage sur Cybèle. A plusieurs reprises, il est question de la chasteté des matrones, dans la légende du "miracle de Claudia". Il faut savoir que le mot "chasteté" pour les Romains, ne signifiait pas pour les matrones, c'est à dire les femmes mariées, de ne pas avoir de relation sexuelle. Cette chasteté évoquait le fait de n'avoir aucune relation avec un autre que son mari, et était associée à la pudeur, c'est à dire le fait de sortir le moins souvent de chez soi et ne sortir qu'entièrement couverte en ne laissant paraitre aucun atour attrayant. C'est bel et bien de cette chasteté qu'il est question dans cette histoire.
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