une chose utile au controle du flux mental
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une chose utile au controle du flux mental
Bonsoir,
donc il ya des myriades de formes pensées qui nous assaillent durant la pratique parfois,(ce qui est normal pour un humain) mais ces myriades ne sont finalement la plupart du temps ,sans aucune importance ,car nous les oublierons toutes lors de la Mort…
qu'en restera t'il ?
l'ego s'en sert pour perdurer…
frat..
donc il ya des myriades de formes pensées qui nous assaillent durant la pratique parfois,(ce qui est normal pour un humain) mais ces myriades ne sont finalement la plupart du temps ,sans aucune importance ,car nous les oublierons toutes lors de la Mort…
qu'en restera t'il ?
l'ego s'en sert pour perdurer…
frat..
Invité- Invité
Re: une chose utile au controle du flux mental
Ça m'inspire beaucoup ce que tu écris là Arathos, merci
P'tit Jo- Messages : 342
Date d'inscription : 04/01/2017
Age : 31
Localisation : Paris
Re: une chose utile au controle du flux mental
Tellement vrai ... quand tu vois l'absurdité des pensées qui arrivent à un certain point tu sens vraiment l'égo paniquer complètement et tenter tout ce qu'il peu pour déséquilibrer.
Le passage dans "Little Buddha" où le prince Siddhartha fait face aux démons représente bien cela :
Le passage dans "Little Buddha" où le prince Siddhartha fait face aux démons représente bien cela :
chercheur38- Messages : 75
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 37
Re: une chose utile au controle du flux mental
" Pratiquer la méditation, ce n'est pas essayer de voir des couleurs ou des formes ou essayer de donner telle ou telle forme à l'expérience. La méditation du point de vue du Mahamoudra signifie dégager, libérer son esprit de toutes les formes d'attachement, de saisie, de vouloir, de caractérisation des choses. Au lieu de faire quelque chose, il s'agit plutôt de défaire les liens et chaînes par lesquels l'esprit est emprisonné. En abandonnant l'attachement aux choses comme étant réelles, on abandonnera la saisie mentale sur ces choses et la volonté qui leur est attachée, et par là, l'apparence se trouvera libérée d'elle-même.
On croit souvent que méditer, c'est imposer un état vide à l'esprit, un état sans aucune pensée ni mouvement mental. Cette conception est erronée car si la méditation était un état sans pensée, cette table devant nous serait en train de méditer. La méditation n'a rien à voir avec le fait de créer un vide volontaire dans l'esprit ; méditer ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais être sans saisie quant à ces pensées. S'il n'y avait pas de pensées ou mouvement conceptuel dans l'esprit, qui méditerait ?
La méditation consiste donc simplement à reconnaître ce qui nous lie à l'apparence, à la manifestation extérieure, et à desserrer l'étreinte des fixations mentales. C'est opérer une détente par rapport au conditionnement habituel, c'est laisser cette détente créer son propre effet : les objets de la fixation tombent d'eux-mêmes, les nœuds se dénouent à leur tour. Méditer, c'est se défaire de cette cuirasse que l'on s'est forgée : comme si on avait sur soi trop de vêtements ; on laisse tomber les uns après les autres les vêtements conceptuels pour rester dans la nudité primordiale. Dans cette détente est éprouvé l'état fondamental de l'esprit comme étant clarté, conscience connaissante, lucidité vive.
Cette clarté de l'esprit est définie comme la conscience instantanée, immédiate, un état exempt d'élaborations mentales ou de réification.
On doit simplement demeurer dans la jouissance de cet état, laissant l'esprit dans sa dimension propre, sans caractériser ou juger quoi que ce soit, sans concevoir la notion d'une méditation.
Quand l'esprit arrive à s'établir dans cet état, il expérimente son propre espace, et tous les phénomènes extérieurs et intérieurs sont perçus dans leur dimension de vacuité. Cet état n'est limité par rien, il est libre de toute orientation, sans support, et en lui est présente la connaissance fondamentale exempte de point de référence. C'est aussi un état de bonheur et de bien-être, affranchi de tout empêchement conceptuel. "
- Lama Guendune Rinpoché -
On croit souvent que méditer, c'est imposer un état vide à l'esprit, un état sans aucune pensée ni mouvement mental. Cette conception est erronée car si la méditation était un état sans pensée, cette table devant nous serait en train de méditer. La méditation n'a rien à voir avec le fait de créer un vide volontaire dans l'esprit ; méditer ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais être sans saisie quant à ces pensées. S'il n'y avait pas de pensées ou mouvement conceptuel dans l'esprit, qui méditerait ?
La méditation consiste donc simplement à reconnaître ce qui nous lie à l'apparence, à la manifestation extérieure, et à desserrer l'étreinte des fixations mentales. C'est opérer une détente par rapport au conditionnement habituel, c'est laisser cette détente créer son propre effet : les objets de la fixation tombent d'eux-mêmes, les nœuds se dénouent à leur tour. Méditer, c'est se défaire de cette cuirasse que l'on s'est forgée : comme si on avait sur soi trop de vêtements ; on laisse tomber les uns après les autres les vêtements conceptuels pour rester dans la nudité primordiale. Dans cette détente est éprouvé l'état fondamental de l'esprit comme étant clarté, conscience connaissante, lucidité vive.
Cette clarté de l'esprit est définie comme la conscience instantanée, immédiate, un état exempt d'élaborations mentales ou de réification.
On doit simplement demeurer dans la jouissance de cet état, laissant l'esprit dans sa dimension propre, sans caractériser ou juger quoi que ce soit, sans concevoir la notion d'une méditation.
Quand l'esprit arrive à s'établir dans cet état, il expérimente son propre espace, et tous les phénomènes extérieurs et intérieurs sont perçus dans leur dimension de vacuité. Cet état n'est limité par rien, il est libre de toute orientation, sans support, et en lui est présente la connaissance fondamentale exempte de point de référence. C'est aussi un état de bonheur et de bien-être, affranchi de tout empêchement conceptuel. "
- Lama Guendune Rinpoché -
LouisaS- Messages : 546
Date d'inscription : 30/11/2015
Localisation : Paris
Re: une chose utile au controle du flux mental
Je comprends mieux ce que dit Arathos maintenant quand il souligne que l'esprit s'en sert pour perdurer.
Ça veut dire qu'à la mort, l'esprit s'en sert pour perdurer et donc demeurer dans un trip mental.
Comme les opiophiles lors de l'Indochine.
Il nous offre donc ici de quoi pratiquer pour que notre mort outrepasse ce labyrinthe
Ça veut dire qu'à la mort, l'esprit s'en sert pour perdurer et donc demeurer dans un trip mental.
Comme les opiophiles lors de l'Indochine.
Il nous offre donc ici de quoi pratiquer pour que notre mort outrepasse ce labyrinthe
LouisaS- Messages : 546
Date d'inscription : 30/11/2015
Localisation : Paris
Re: une chose utile au controle du flux mental
Cher tous,
Notre vraie Nature, c'est la Vie, c'est le Souffle, c'est L'Akasha en nous :
En lui nous avons la Vie éternelle, la Joie et la Conscience/Perception.
En vérité, d'une manière absolue, tout est Dieu et tout est Divinité : Akasha partout condensé à divers degrés.
Même les élémentaux , qui se plaignent amèrement de ne pas avoir l'Âme des humains, sont en vérité de Nature Divine, car le simple fait d'être animé de Vie fait d'eux Des Racines-Conscience de l'Akasha : c'est l'ignorance fondamentale qui les empêche de voir qu'ils sont de la Nature de Bouddhas, c'est cette ignorance fondamentale qui les empêche de comprendre qu'ils ont donc, la racine de perception et de Vie: la nature de Boudhah.
Cette ignorance est très profonde : elle se concrétise dans ce monde illusoire par l'absence du "5ème élément en eux", dans certains plans spirituels de leur structure, et c'est ce qui fait donc dire avec justesse au Magicien que l'humain à, lui, le 5ème élément. Mais n'oublions pas que cet univers est une illusion, et que le Vrai et Sublime 5ème élément est Sat Chit Ananda : Vie, Conscience-Perception et félicité : et que donc le Vrai 5ème élément est tout simplement la Vie-Une, le fait même d'étre animé de Vie.
L'humain fait la même erreur que l'élémentaire, dans le sens où l'ignorance fondamentale l'empêche aussi de percevoir qu'il est de la nature de Bouddha.
A force de méditation, on peut comprendre que cette nature transcende la personnalité temporaire, elle est la Vie, et sur des plans supérieurs, lorsque ces derniers commencent à être suffisamment développés, nous la nommons, "notre âme".
Mais la vérité est encore plus Sublime : c'est que tout ce qui a la Vie est de la Nature de D.ieu, comme le dit la Phrase de protection des Kabbalistes, lorsqu'ils voient un danger, un démon, une bête sauvage :
"Tout est D.ieu, Tout est D.ieu"
C'est ce chaque chose qui a la Vie, est de la Nature de Bouddha, de la nature de l'Aksaha : c'est l'ignorance fondamentale , c'est à dire le niveau de conscience relativement bas, qui empêche de le réaliser.
Ainsi donc ce qui vient nous toucher n'est que de nature Divine, c'est juste que cette nature divine ne se reconnait pas elle même et s'illusionne en se croyant être telle ou telle forme, tel ou tel animal, tel ou tel personnage.
C'est pourquoi nos pensées sont nos ennemis dans les premiers temps du chemin spirituel, mais dans un deuxième temps, ce sera même notre personnage actuel, notre personnalité actuelle, qui pourra apparaître comme un(e) ennemi(e) :
Car elle n'est q'un voile : la personnalité est une forme dans le plan mental et/ou astral : elle est aussi illusoire que le corps physique et participe à la nature de l'ignorance fondamentale qui nous empêche de réaliser notre nature Ultime :
La nature de Boudhah: l'Akasha.
C'est pourquoi notre chemin spirituel consiste à tout à abandonner , tout perdre, pour tout gagner!
(c'est à dire abandonner l'égo et les attachements, -l'énergie d'attachement de la matière- qui amène la mort (physique puis spirituelle), pour remplacer cet attachement par la compassion et donc gagner une Vie spirituelle supérieure, Basée dans l'AKASHA, ce que l'on nomme la Vie Eternelle (une vie éternelle car la conscience fonctionne sur un plan qui n'est JAMAIS détruit et Vit pour TOUJOURS). C'est ce que l'on nomme choisir la Voie de l'Esprit, et donc repousser la Matière.
Les gens aimés ne sont pas oubliés dans cette démarche, au contraire, car au médiocre attachement, animal et clanique, on remplace la Compassion qui elle seule permet d'être un vrai Ami, une bonne Mère, un frère, soeur... ainsi de suite
On quitte un fonctionnement dense (la matière) pour fonctionner en conscience dans un plan supérieur qui porte l'Eternité en lui : l'Esprit. )
Donc :
Abandonner les pensées, le corps physique, ainsi que la personnalité astrale et son caractère mental, pour réaliser notre vraie nature : La Vie Akashique sans début ni fin, qui est compassion et qui s'exprime de vie en vie par l'aide qu'elle peur apporter à autrui.
D'une certaine façon, notre Vraie personnalité, c'est l'Akasha : Une personnalité qui ressent L'Amour et la Compassion pour les êtres, toujours prête à être l'Ami d'un plus faible, cheminant sans relâche dans un univers sans limite: répondant à l'appel de ceux qui souffrent.
Ce n'est pas qu'une vue d'artiste, c'est écrit noir sur blanc dans les manuels des Chélas en Inde/Tibet, on en retrouve la trace dans le manuscrit "La voix du silence" :
Bon week-end à tous,
Arti
Notre vraie Nature, c'est la Vie, c'est le Souffle, c'est L'Akasha en nous :
En lui nous avons la Vie éternelle, la Joie et la Conscience/Perception.
En vérité, d'une manière absolue, tout est Dieu et tout est Divinité : Akasha partout condensé à divers degrés.
Même les élémentaux , qui se plaignent amèrement de ne pas avoir l'Âme des humains, sont en vérité de Nature Divine, car le simple fait d'être animé de Vie fait d'eux Des Racines-Conscience de l'Akasha : c'est l'ignorance fondamentale qui les empêche de voir qu'ils sont de la Nature de Bouddhas, c'est cette ignorance fondamentale qui les empêche de comprendre qu'ils ont donc, la racine de perception et de Vie: la nature de Boudhah.
Cette ignorance est très profonde : elle se concrétise dans ce monde illusoire par l'absence du "5ème élément en eux", dans certains plans spirituels de leur structure, et c'est ce qui fait donc dire avec justesse au Magicien que l'humain à, lui, le 5ème élément. Mais n'oublions pas que cet univers est une illusion, et que le Vrai et Sublime 5ème élément est Sat Chit Ananda : Vie, Conscience-Perception et félicité : et que donc le Vrai 5ème élément est tout simplement la Vie-Une, le fait même d'étre animé de Vie.
L'humain fait la même erreur que l'élémentaire, dans le sens où l'ignorance fondamentale l'empêche aussi de percevoir qu'il est de la nature de Bouddha.
A force de méditation, on peut comprendre que cette nature transcende la personnalité temporaire, elle est la Vie, et sur des plans supérieurs, lorsque ces derniers commencent à être suffisamment développés, nous la nommons, "notre âme".
Mais la vérité est encore plus Sublime : c'est que tout ce qui a la Vie est de la Nature de D.ieu, comme le dit la Phrase de protection des Kabbalistes, lorsqu'ils voient un danger, un démon, une bête sauvage :
"Tout est D.ieu, Tout est D.ieu"
C'est ce chaque chose qui a la Vie, est de la Nature de Bouddha, de la nature de l'Aksaha : c'est l'ignorance fondamentale , c'est à dire le niveau de conscience relativement bas, qui empêche de le réaliser.
Ainsi donc ce qui vient nous toucher n'est que de nature Divine, c'est juste que cette nature divine ne se reconnait pas elle même et s'illusionne en se croyant être telle ou telle forme, tel ou tel animal, tel ou tel personnage.
C'est pourquoi nos pensées sont nos ennemis dans les premiers temps du chemin spirituel, mais dans un deuxième temps, ce sera même notre personnage actuel, notre personnalité actuelle, qui pourra apparaître comme un(e) ennemi(e) :
Car elle n'est q'un voile : la personnalité est une forme dans le plan mental et/ou astral : elle est aussi illusoire que le corps physique et participe à la nature de l'ignorance fondamentale qui nous empêche de réaliser notre nature Ultime :
La nature de Boudhah: l'Akasha.
C'est pourquoi notre chemin spirituel consiste à tout à abandonner , tout perdre, pour tout gagner!
(c'est à dire abandonner l'égo et les attachements, -l'énergie d'attachement de la matière- qui amène la mort (physique puis spirituelle), pour remplacer cet attachement par la compassion et donc gagner une Vie spirituelle supérieure, Basée dans l'AKASHA, ce que l'on nomme la Vie Eternelle (une vie éternelle car la conscience fonctionne sur un plan qui n'est JAMAIS détruit et Vit pour TOUJOURS). C'est ce que l'on nomme choisir la Voie de l'Esprit, et donc repousser la Matière.
Les gens aimés ne sont pas oubliés dans cette démarche, au contraire, car au médiocre attachement, animal et clanique, on remplace la Compassion qui elle seule permet d'être un vrai Ami, une bonne Mère, un frère, soeur... ainsi de suite
On quitte un fonctionnement dense (la matière) pour fonctionner en conscience dans un plan supérieur qui porte l'Eternité en lui : l'Esprit. )
Donc :
Abandonner les pensées, le corps physique, ainsi que la personnalité astrale et son caractère mental, pour réaliser notre vraie nature : La Vie Akashique sans début ni fin, qui est compassion et qui s'exprime de vie en vie par l'aide qu'elle peur apporter à autrui.
D'une certaine façon, notre Vraie personnalité, c'est l'Akasha : Une personnalité qui ressent L'Amour et la Compassion pour les êtres, toujours prête à être l'Ami d'un plus faible, cheminant sans relâche dans un univers sans limite: répondant à l'appel de ceux qui souffrent.
Ce n'est pas qu'une vue d'artiste, c'est écrit noir sur blanc dans les manuels des Chélas en Inde/Tibet, on en retrouve la trace dans le manuscrit "La voix du silence" :
La voix du Silence a écrit:Ne permets pas à l'ardent Soleil de sécher une seule larme de souffrance, avant que tu n'aies toi-même essuyé les yeux affligés.
Mais laisse toute larme humaine tomber brûlante sur ton cœur et y rester, et ne l'en efface jamais avant que soit disparue la douleur qui l'a causée.
Homme au cœur plein de compassion, ces larmes sont les ruisseaux qui arrosent les champs de l'immortelle charité. C'est dans ce terrain-là que croît la fleur de minuit de Bouddha 35, plus difficile à trouver, plus rare à contempler que la fleur de l'arbre Vogay. C'est la semence de la libération des renaissances. Elle isole l'Arhat de la lutte et de la convoitise, et le mène, à travers les champs de l'Etre, vers la paix et la béatitude connues seulement au pays du Silence et du Non-Etre.
Bon week-end à tous,
Arti
artisanfr- Messages : 1105
Date d'inscription : 23/02/2012
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