Conte Au Coin Du Feu
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Conte Au Coin Du Feu
Les contes se racontent et changent selon les souvenances et compréhension des auditeurs transmetteurs. Donc désolée si je raconte mal et si je me souviens pas de tout et si je raconte à ma sauce car je ne me souviens plus de ce conte, excepté l'essentiel.
Une légende tibétaine nous parle d'un jour où arriva au monastère un jeune-homme chevelu, affamé et illettré.
Il espérait l'Initiation du Rimpoché.
Le Rimpoché n'accepta pas de le recevoir mais demanda à ce qu'on l'habille, le lave et le nourrisse le temps pour qu'il reprenne des forces avant de repartir d'où il était venu.
Il insistait pour l'initiation tout en refusant de partir, disant qu'il n'avait nulle part où aller. Le Rimpoché lui trouva une place pour nettoyer le monastère et ses dépendances lui promettant de l'accepter en tant que disciple une fois ses trois années de services écoulés.
La 3ème année vint et cet ancien vagabond était en joie.
Mais le Rimpoché iui dit qu'il devait encore servir le monastère durant 7 ans. Tous les autres moines se moquaient de lui.
L'année fatidique arrivée, l'ancien vagabond espérait toujours mais le Rimpoché trouvait toujours de quoi lui allonger d'autres années de service.
Sans jamais se plaindre ni perdre patience, notre ancien vagabond continuait son service sous les sarcasmes des disciples du monastère.
Sans jamais se plaindre ! Et la gratitude, l'acceptation de son sort aussi.
Un jour, le Rimpoché meurt sans n'avoir jamais pris le vagabond parmi ses disciples. Il confia par écrit, devant d'autres lamas, la veille de sa mort, que celui qu'il avait choisi comme successeur était l'ancien vagabond, à la surprise et au grand dam de tous.
Rimpoché leur demanda de ne révéler cela que le jour de sa mort.
Quand tout le monastère fut au courant, l'ancien vagabond compris dans son âme qu'il était pour lui temps de partir car les lamas s’apprêtaient à l'assassiner.
Une légende tibétaine nous parle d'un jour où arriva au monastère un jeune-homme chevelu, affamé et illettré.
Il espérait l'Initiation du Rimpoché.
Le Rimpoché n'accepta pas de le recevoir mais demanda à ce qu'on l'habille, le lave et le nourrisse le temps pour qu'il reprenne des forces avant de repartir d'où il était venu.
Il insistait pour l'initiation tout en refusant de partir, disant qu'il n'avait nulle part où aller. Le Rimpoché lui trouva une place pour nettoyer le monastère et ses dépendances lui promettant de l'accepter en tant que disciple une fois ses trois années de services écoulés.
La 3ème année vint et cet ancien vagabond était en joie.
Mais le Rimpoché iui dit qu'il devait encore servir le monastère durant 7 ans. Tous les autres moines se moquaient de lui.
L'année fatidique arrivée, l'ancien vagabond espérait toujours mais le Rimpoché trouvait toujours de quoi lui allonger d'autres années de service.
Sans jamais se plaindre ni perdre patience, notre ancien vagabond continuait son service sous les sarcasmes des disciples du monastère.
Sans jamais se plaindre ! Et la gratitude, l'acceptation de son sort aussi.
Un jour, le Rimpoché meurt sans n'avoir jamais pris le vagabond parmi ses disciples. Il confia par écrit, devant d'autres lamas, la veille de sa mort, que celui qu'il avait choisi comme successeur était l'ancien vagabond, à la surprise et au grand dam de tous.
Rimpoché leur demanda de ne révéler cela que le jour de sa mort.
Quand tout le monastère fut au courant, l'ancien vagabond compris dans son âme qu'il était pour lui temps de partir car les lamas s’apprêtaient à l'assassiner.
LouisaS- Messages : 546
Date d'inscription : 30/11/2015
Localisation : Paris
Louisa...beau conte...
Oui...si on parle du même c'était au Japon ancien ...
l'enseignement qu'il détenait et qu'il démontra ...avant de prendre le large "fissa" pour les raisons que tu évoques
était "sans miroir où la poussiere peut elle s'accumuler ?"...
En fait cet enseignement est la Voie....
Le Coeur du Zen...
on ne peut la comprendre...ni la posséder..ni y acceder par la volonté personnelle, pourtant il faut bosser dur...
La voie est un paradoxe...
frat A...
l'enseignement qu'il détenait et qu'il démontra ...avant de prendre le large "fissa" pour les raisons que tu évoques
était "sans miroir où la poussiere peut elle s'accumuler ?"...
En fait cet enseignement est la Voie....
Le Coeur du Zen...
on ne peut la comprendre...ni la posséder..ni y acceder par la volonté personnelle, pourtant il faut bosser dur...
La voie est un paradoxe...
frat A...
Invité- Invité
Re: Conte Au Coin Du Feu
Ah oui, sans était-ce une légende japonaise, ce conte "tibétain"... Je l'ai vraiment écrit en souvenance peu précise mais il fallait que je la conte à ce moment-là.
LouisaS- Messages : 546
Date d'inscription : 30/11/2015
Localisation : Paris
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