L'amour et la haine
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L'amour et la haine
Bonjour à tous et à toutes,
Ne sachant pas vraiment où placer ce sujet, je le dépose ici, faute de mieux. Je le déplacerai au besoin.
Je voudrais partager avec vous un texte de Constan Kerneïz, auteur malheureusement peu connu, probablement à cause de l'apparente banalité des titres de ses livres (qui n'étaient pas banals en son temps), occultant une véritable sagesse et le récit d'un parcours initiatique personnel. Le texte suivant est extrait du livre "le yoga de l'occident", qui contient il me semble un magnifique exposé de la voie initiatique.
"La haine et l'amour sur le plan humain sont des formes de la répulsion et de l'attraction cosmique.
L'attraction réintègre ce que la répulsion a désintégré. On peut se représenter le Cosmos comme un double cône spirale, avec un double courant de monades descendant du MOI primordial comme sommet vers l'écorce matérielle comme base et remontant ensuite de la base de l'écorce matérielle vers le sommet.
Ce n'est qu'une image, car en fait il s'agit d'actions qui, prises en soi, ne sont ni spatiales ni temporelles. Mais comme notre personnalité matérielle ne peut rien se représenter en dehors du Temps et de l'Espace, cette comparaison est elle qui me paraît donner l'idée la plus juste du double aspect de la vie cosmique.
En fait, il n'y a pas de différence de nature entre ces deux courants. L'attraction et la répulsion sont toutes deux la manifestation du MOI absolu qui passe de la puissance à l'acte en se personnifiant, puis qui se réintègre lui même. On peut encore dire qu'il s'agit d'une seule et même force, tantôt considérée positivement, tantôt considérée négativement. L'attraction et la répulsion représentent un dynamise unique, mais avec des signes contraires.
Il serait également inexact de considérer ces deux courants comme formant deux univers distincts dans le Cosmos. Ils ne forment qu'un tout, ils s'emboîtent l'un dans l'autre, et ils réagissent perpétuellement l'un sur l'autre. C'est une réaction même qui forme le Cosmos. Enfin, sous un autre aspect encore, ces deux courants sont le Bien et le Mal, Ormuzd et Arhiman dans la religion de Zoroastre.
Ceci dit, on comprendra qu'à n'importe quel moment donné de notre évolution sur la spire ascendante, il y a, sur la spire descendante, un être symétrique à nous. Je dis symétrique, en raison de l'inversion des signes des deux spires. Il faut considérer que pour un tel être le Temps et l'Espace sont des signes contraires à notre Temps et notre Espace.
Cet être est à la fois nous-même et le contraire de nous-même. C'est nous, si l'on peut dire, mais vus à l'envers, avec une transposition totale des valeurs.
On conçoit que la réaction d'une telle entité sur la notre soit perpétuelle, comme l'est d'ailleurs notre propre réaction sur lui. Pour nous, c'est l'éternel tentateur, l'entité dont la tendance constante est de nous arrêter dans notre ascension et nous entraîner dans sa chute. Tel est l’ésotérisme du mythe satanique dans la religion chrétienne et dans beaucoup d'autres.
Pour nous, le Bien, c'est l'attraction, c'est l'amour; pour l'entité symétrique, c'est la répulsion, c'est la haine. Notre personnalité n'est composée que de nos représentations. En haïssant certaines de ces représentations, nous haïssons une partie de nous-même, nous la rejetons hors de nous. La haine tend ainsi à provoquer une désintégration animique, alors que la loi de notre spire, c'est la loi de l'amour, c'est à dire de la réintégration dans l'Absolu. Cette répulsion nus entraîne sur le courant descendant avec le double satanique qui l'inspire.
Dans certains cas extrêmes, il arrive que la chute ne s'arrête pas et qu'un être humain change définitivement de spire. C'est un des dangers de la Magie, dite noire, et de la sorcellerie, qui font appel, plus ou moins consciemment, aux entités de l'abîme.
La réciproque est d'ailleurs vraie. Il y a des cas où des entités de la spire descendante sont entraînées dans la notre et passent du royaume du Mal au royaume du Bien. Mais ceci nous conduirait hors sujet. Le fait essentiel à retenir pour le but que nous nous proposons, c'est que la Haine est le plus grand obstacle à notre progression spirituelle : elle ne fait pas que nous arrêter, elle nous ramène en arrière.
L'équilibre entre la Haine et l'Amour est la stagnation, l'état prédominant de l'humanité actuelle, le fléau de la balance penchant légèrement, très légèrement, en faveur de l'Amour (note : livre écrit en 1938...). Si une rupture d'équilibre se produit, l'homme est rapidement entraîné dans un sens ou dans l'autre, selon le cas.
L'étudiant devra provoquer ce déséquilibre en faveur de l'Amour en éliminant complètement la Haine de sa vie affective. Il devra non seulement supprimer ses haines particulières, mais véritablement atrophier en lui la faculté de haïr. Tout progrès sur le Chemin mystique est à ce prix.
-
Quant à la faculté d'aimer, il va de soi qu'il s'agit de l'exalter au lieu de la détruire. Mais la tâche qui s'impose à l'étudiant est de l'épurer dans son objet, c'est à dire de lui donner un contenu tel qu'il soit indépendant de notre vie matérielle dans l'Adam. Il faut que ce contenu nouveau puisse subsister alors que tout les liens avec l'Adam seront rompus. Ceci est une partie essentielle de l'oeuvre qui consiste à nous créer une personnalité immortelle. Tout contenu affectif lié avec l'Adam nous ramènera automatiquement à revivre dans l'Adam.
Cette épuration de notre affectivité se traduira pratiquement par une lutte incessante et impitoyable contre l'égoïsme et toutes ses manifestations. L'égoïsme n'est pas, en effet, comme on le croit généralement, l'amour du MOI, c'est l'amour des haillons dont nous l'habillons, c'est l'amour des représentations qui forment notre personnalité apparente. C'est cet agrégat mensonger que nous appelons MOI et que nous chérissons.
Il existe un égoïsme patent qu'il est relativement facile de dépister et de combattre : c'est celui qui a pour objet notre corps physique et les représentations qui y sont liées. Mais il y a un égoïsme camouflé, quand nous croyons aimer des êtres autre que nous alors que c'est en réalité nous-même, et nous seuls que nous aimons. Notre prétendu amour n'est qu'un sentiment de propriété, de possession, ne différant en rien par nature de celui que nous inspire la possession d'un objet matériel désirable, argent mobilier, objet d'art, etc. C'est ce faux amour qu'il sera difficile de combattre.
L'étudiant devra donc faire une critique incessante de sa vie affective, sans y laisser aucun terrain réservé, et sacrifier impitoyablement tous les sentiments qui ne sont qu'une forme camouflée de l'égoïsme.
Vous comprendrez bientôt qu'en aimant votre personnalité apparente, par un égoïsme patent ou camouflé, vous vous asservissez au monde sensible, vous agissez comme votre pire ennemi. Vous ne commencerez à vous aimer véritablement vous-même, à aimer votre MOI que lorsque que vous aurez triomphé de l'égoïsme. Cet amour épuré est la Charité, au sens théologique du mot. Car si les théologiens, qui étaient familiarisés avec ces distinctions, ont condamnés sans pitié l'égoïsme, ils ont placé comme il se doit, la Charité pour le MOI au premier plan : "Caritas bene ordonata incipit a semetipso" "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
Ce sera la première étincelle de l'amour divin, de l'amour mystique de l'Absolu.
La charité pour tous les autres êtres ne sera que l’expansion, l’épanouissement de cet amour divin.
-
Cette désintégration de la partie affective de la personnalité terrestre, poursuivie parallèlement avec la désintégration de la partie intellectuelle, contribuera peut-être à augmenter le désarroi et la détresse de l'étudiant. Il sombrerait alors presqu'infailliblement dans le désespoir s'il ne recourrait à ce moment à un procédé artificiel auquel ont eu recours, sans exception, les occultistes de tous les temps et de tous les pays : il faudra qu'il prenne une religion comme support.
Les religions, sous leur diversité apparente, sont les révélations voilées et incomplètes d'une Vérité unique, adaptable aux conditions de temps et de lieu de chaque étape de l'évolution humaine.
[...]
Cependant, le véritable objet des religions n'est pas de nous donner dans leur forme ésotérique une révélation partielle et déguisée de vérités transcendantales, mais de fournir un aliment à l'amour divin, grand moteur du pèlerinage mystique.
L'AMOUR DIVIN EST LE CHAR DE FEU QUI CONDUIT L'ADEPTE A L'ABSOLU
Voila pourquoi l'étudiant, bien que considérant les dogmes des religions comme de simples symboles, et leurs morales comme des préceptes dictés par des Maîtres pour conduire l’Humanité dans son évolution terrestre, devra adopter provisoirement une religion l'aider et le soutenir pendant la durée de son entraînement psychique.
[...]
Vous me direz sans doute : "Mais je ne peux pas croire à volonté".
Il ne s'agit pas pour le moment de croire, mais de vous comporter comme si vous croyiez.
Quelque soit d'ailleurs la religion que vous aurez adoptée, n'ayez pas peur de verser dans un anthropomorphisme un peu primitif. Représentez-vous les dieux, les saints, les génies comme des êtres objectivement réels. Matérialisez au maximum l'idée que vous vous en formez. Dites vous bien que si ce sont des illusions, ce ne sont pas plus des illusions que ce que vous considérez faussement comme une réalité extérieure. Peu à peu elles deviendront pour vous aussi réelles que les entités humaines apparentes avec lesquelles vous passez votre vie quotidienne.
Puis elles deviendront plus réelles encore et ce seront elles qui vous serviront de bouées de sauvetage quand votre croyance à la réalité objective du monde se disloquera."
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Cela déborde légèrement du sujet de l'amour et de la haine, mais vaut la peine d'être lu
L
Ne sachant pas vraiment où placer ce sujet, je le dépose ici, faute de mieux. Je le déplacerai au besoin.
Je voudrais partager avec vous un texte de Constan Kerneïz, auteur malheureusement peu connu, probablement à cause de l'apparente banalité des titres de ses livres (qui n'étaient pas banals en son temps), occultant une véritable sagesse et le récit d'un parcours initiatique personnel. Le texte suivant est extrait du livre "le yoga de l'occident", qui contient il me semble un magnifique exposé de la voie initiatique.
"La haine et l'amour sur le plan humain sont des formes de la répulsion et de l'attraction cosmique.
L'attraction réintègre ce que la répulsion a désintégré. On peut se représenter le Cosmos comme un double cône spirale, avec un double courant de monades descendant du MOI primordial comme sommet vers l'écorce matérielle comme base et remontant ensuite de la base de l'écorce matérielle vers le sommet.
Ce n'est qu'une image, car en fait il s'agit d'actions qui, prises en soi, ne sont ni spatiales ni temporelles. Mais comme notre personnalité matérielle ne peut rien se représenter en dehors du Temps et de l'Espace, cette comparaison est elle qui me paraît donner l'idée la plus juste du double aspect de la vie cosmique.
En fait, il n'y a pas de différence de nature entre ces deux courants. L'attraction et la répulsion sont toutes deux la manifestation du MOI absolu qui passe de la puissance à l'acte en se personnifiant, puis qui se réintègre lui même. On peut encore dire qu'il s'agit d'une seule et même force, tantôt considérée positivement, tantôt considérée négativement. L'attraction et la répulsion représentent un dynamise unique, mais avec des signes contraires.
Il serait également inexact de considérer ces deux courants comme formant deux univers distincts dans le Cosmos. Ils ne forment qu'un tout, ils s'emboîtent l'un dans l'autre, et ils réagissent perpétuellement l'un sur l'autre. C'est une réaction même qui forme le Cosmos. Enfin, sous un autre aspect encore, ces deux courants sont le Bien et le Mal, Ormuzd et Arhiman dans la religion de Zoroastre.
Ceci dit, on comprendra qu'à n'importe quel moment donné de notre évolution sur la spire ascendante, il y a, sur la spire descendante, un être symétrique à nous. Je dis symétrique, en raison de l'inversion des signes des deux spires. Il faut considérer que pour un tel être le Temps et l'Espace sont des signes contraires à notre Temps et notre Espace.
Cet être est à la fois nous-même et le contraire de nous-même. C'est nous, si l'on peut dire, mais vus à l'envers, avec une transposition totale des valeurs.
On conçoit que la réaction d'une telle entité sur la notre soit perpétuelle, comme l'est d'ailleurs notre propre réaction sur lui. Pour nous, c'est l'éternel tentateur, l'entité dont la tendance constante est de nous arrêter dans notre ascension et nous entraîner dans sa chute. Tel est l’ésotérisme du mythe satanique dans la religion chrétienne et dans beaucoup d'autres.
Pour nous, le Bien, c'est l'attraction, c'est l'amour; pour l'entité symétrique, c'est la répulsion, c'est la haine. Notre personnalité n'est composée que de nos représentations. En haïssant certaines de ces représentations, nous haïssons une partie de nous-même, nous la rejetons hors de nous. La haine tend ainsi à provoquer une désintégration animique, alors que la loi de notre spire, c'est la loi de l'amour, c'est à dire de la réintégration dans l'Absolu. Cette répulsion nus entraîne sur le courant descendant avec le double satanique qui l'inspire.
Dans certains cas extrêmes, il arrive que la chute ne s'arrête pas et qu'un être humain change définitivement de spire. C'est un des dangers de la Magie, dite noire, et de la sorcellerie, qui font appel, plus ou moins consciemment, aux entités de l'abîme.
La réciproque est d'ailleurs vraie. Il y a des cas où des entités de la spire descendante sont entraînées dans la notre et passent du royaume du Mal au royaume du Bien. Mais ceci nous conduirait hors sujet. Le fait essentiel à retenir pour le but que nous nous proposons, c'est que la Haine est le plus grand obstacle à notre progression spirituelle : elle ne fait pas que nous arrêter, elle nous ramène en arrière.
L'équilibre entre la Haine et l'Amour est la stagnation, l'état prédominant de l'humanité actuelle, le fléau de la balance penchant légèrement, très légèrement, en faveur de l'Amour (note : livre écrit en 1938...). Si une rupture d'équilibre se produit, l'homme est rapidement entraîné dans un sens ou dans l'autre, selon le cas.
L'étudiant devra provoquer ce déséquilibre en faveur de l'Amour en éliminant complètement la Haine de sa vie affective. Il devra non seulement supprimer ses haines particulières, mais véritablement atrophier en lui la faculté de haïr. Tout progrès sur le Chemin mystique est à ce prix.
-
Quant à la faculté d'aimer, il va de soi qu'il s'agit de l'exalter au lieu de la détruire. Mais la tâche qui s'impose à l'étudiant est de l'épurer dans son objet, c'est à dire de lui donner un contenu tel qu'il soit indépendant de notre vie matérielle dans l'Adam. Il faut que ce contenu nouveau puisse subsister alors que tout les liens avec l'Adam seront rompus. Ceci est une partie essentielle de l'oeuvre qui consiste à nous créer une personnalité immortelle. Tout contenu affectif lié avec l'Adam nous ramènera automatiquement à revivre dans l'Adam.
Cette épuration de notre affectivité se traduira pratiquement par une lutte incessante et impitoyable contre l'égoïsme et toutes ses manifestations. L'égoïsme n'est pas, en effet, comme on le croit généralement, l'amour du MOI, c'est l'amour des haillons dont nous l'habillons, c'est l'amour des représentations qui forment notre personnalité apparente. C'est cet agrégat mensonger que nous appelons MOI et que nous chérissons.
Il existe un égoïsme patent qu'il est relativement facile de dépister et de combattre : c'est celui qui a pour objet notre corps physique et les représentations qui y sont liées. Mais il y a un égoïsme camouflé, quand nous croyons aimer des êtres autre que nous alors que c'est en réalité nous-même, et nous seuls que nous aimons. Notre prétendu amour n'est qu'un sentiment de propriété, de possession, ne différant en rien par nature de celui que nous inspire la possession d'un objet matériel désirable, argent mobilier, objet d'art, etc. C'est ce faux amour qu'il sera difficile de combattre.
L'étudiant devra donc faire une critique incessante de sa vie affective, sans y laisser aucun terrain réservé, et sacrifier impitoyablement tous les sentiments qui ne sont qu'une forme camouflée de l'égoïsme.
Vous comprendrez bientôt qu'en aimant votre personnalité apparente, par un égoïsme patent ou camouflé, vous vous asservissez au monde sensible, vous agissez comme votre pire ennemi. Vous ne commencerez à vous aimer véritablement vous-même, à aimer votre MOI que lorsque que vous aurez triomphé de l'égoïsme. Cet amour épuré est la Charité, au sens théologique du mot. Car si les théologiens, qui étaient familiarisés avec ces distinctions, ont condamnés sans pitié l'égoïsme, ils ont placé comme il se doit, la Charité pour le MOI au premier plan : "Caritas bene ordonata incipit a semetipso" "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
Ce sera la première étincelle de l'amour divin, de l'amour mystique de l'Absolu.
La charité pour tous les autres êtres ne sera que l’expansion, l’épanouissement de cet amour divin.
-
Cette désintégration de la partie affective de la personnalité terrestre, poursuivie parallèlement avec la désintégration de la partie intellectuelle, contribuera peut-être à augmenter le désarroi et la détresse de l'étudiant. Il sombrerait alors presqu'infailliblement dans le désespoir s'il ne recourrait à ce moment à un procédé artificiel auquel ont eu recours, sans exception, les occultistes de tous les temps et de tous les pays : il faudra qu'il prenne une religion comme support.
Les religions, sous leur diversité apparente, sont les révélations voilées et incomplètes d'une Vérité unique, adaptable aux conditions de temps et de lieu de chaque étape de l'évolution humaine.
[...]
Cependant, le véritable objet des religions n'est pas de nous donner dans leur forme ésotérique une révélation partielle et déguisée de vérités transcendantales, mais de fournir un aliment à l'amour divin, grand moteur du pèlerinage mystique.
L'AMOUR DIVIN EST LE CHAR DE FEU QUI CONDUIT L'ADEPTE A L'ABSOLU
Voila pourquoi l'étudiant, bien que considérant les dogmes des religions comme de simples symboles, et leurs morales comme des préceptes dictés par des Maîtres pour conduire l’Humanité dans son évolution terrestre, devra adopter provisoirement une religion l'aider et le soutenir pendant la durée de son entraînement psychique.
[...]
Vous me direz sans doute : "Mais je ne peux pas croire à volonté".
Il ne s'agit pas pour le moment de croire, mais de vous comporter comme si vous croyiez.
Quelque soit d'ailleurs la religion que vous aurez adoptée, n'ayez pas peur de verser dans un anthropomorphisme un peu primitif. Représentez-vous les dieux, les saints, les génies comme des êtres objectivement réels. Matérialisez au maximum l'idée que vous vous en formez. Dites vous bien que si ce sont des illusions, ce ne sont pas plus des illusions que ce que vous considérez faussement comme une réalité extérieure. Peu à peu elles deviendront pour vous aussi réelles que les entités humaines apparentes avec lesquelles vous passez votre vie quotidienne.
Puis elles deviendront plus réelles encore et ce seront elles qui vous serviront de bouées de sauvetage quand votre croyance à la réalité objective du monde se disloquera."
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Cela déborde légèrement du sujet de l'amour et de la haine, mais vaut la peine d'être lu
L
Skypat- Messages : 19
Date d'inscription : 17/10/2018
Re: L'amour et la haine
Pourquoi tentez-vous d'opposer l'amour à la haine ?
L'opposé de l'amour n'est-il pas l'indifférence ?
L'opposé de la haine n'est-il pas l'indifférence ?
... il y aurait seulement du Temps s'écoule entre ... et encore même, il n'y a plus rien.
L'opposé de l'amour n'est-il pas l'indifférence ?
L'opposé de la haine n'est-il pas l'indifférence ?
... il y aurait seulement du Temps s'écoule entre ... et encore même, il n'y a plus rien.
empathry- Messages : 300
Date d'inscription : 20/10/2012
Re: L'amour et la haine
Cher tous,
Dans sa presque totalité, le texte ci-dessus est conforme à la Tradition Hermétique.
Il est difficile d'avoir une vision synthétique du problème, car les informations ont été données au goutte à goutte sur ce sujet par la Loge Blanche, et il a fallu reprendre et repolir la synthèse au fur et à mesure que le groupe de Disciples obtenait Karmiquement le droit d'en savoir plus. (ce qui a naturellement donné lieu à des accusations d'incohérences ).
Selon la Tradition Hermétique, La Vie Une, qui est identique à l'Espace, l'Akasha a, de même que nôtre Âme, (le microcosme) a deux pôles : l'Amour et la Haine. On peut visualiser cet espace, divisé en sept plans, du plus pur au plus obscur, et on peut placer ces plans par rapport à l'arbre de vie : l'Amour correspond au plan le plus élevé, Au delà de Kether, quand à la haine, elle se trouve en dessous de nos pieds, en dessous de Malkhut, c'est symboliquement le mal (serpent) écrasé par le talon de la Vierge.
Il est évident que ces deux pôles, l'amour et la haine, ne correspondent pas seulement à des lieux, mais aussi à des états de conscience.
Il faut de plus avoir à l'esprit que dans l'univers, chaque Loka, chaque lieu, est habité par des entités qui correspondent à son niveau de densité et ses caractéristiques propres.
les deux pôles de notre âme, qui correspondent à deux lokas de la Vie Une ( l'Espace, notre Univers) sont donc habités par des entités qui correspondent :
Les plans élevés, (Atma Boudhi Manas ) sont peuplés par les Dyan Chohans, anciens êtres humains ayant atteint ce haut état:
Leur loi est : l'Amour : Un haut niveau de conscience ou conscience Absolue à notre niveau, la construction, la vie, l'intelligence, la Joie....
Les plans infernaux, (en dessous de deux octaves de notre monde matériel, la première octave étant négative, mais non "dangereuse") sont peuplés par les Mamo - Chohans, (Au Japon Mamono veut dire démon ) :
Leur loi est : la Haine, le plus bas niveau de conscience, l'ignorance, la destruction ...
Lorsque nous mourons, notre personnalité transitoire disparaît et le combat commence à l'intérieur de notre courant de conscience : les forces que nous hébergeons se manifestent, car elles ont une certaine vie et mouvement, en proportion de ce que nous avons manifesté pendant notre vie. Cependant, comme la personnalité disparait, tout ce qui a trait à notre vie mondaine, à nos traditions : il ne reste que ces vies/énergies liées à l'Amour et la Haine, le Bien et le Mal.
en fonction de la répartition de ces énergies en nous, notre conscience va rejoindre le niveau spirituel qui lui correspond : si c'est le bien/Amour qui prédomine, c'est le Dévachan, (un endroit heureux), si c'est le mal/Haine c'est l'Avitchi (un endroit de misère et d'horreur). Bien que de grands pans de la personnalité aient disparu, il reste toutefois quelques "décors" liés à cette dernière personnalité : lorsque l'Amour prédomine, nous vivons en boucle des situation liées, par exemple, à ceux que nous avons aimés d'un Amour sincère, profond et immortel...
Dans le cas contraire, si le mal a prédominé, le gros de la personnalité a disparu mais il reste, par exemple, les panoramas liées. à la haine qui sont vécus en boucle : dans le cas d'un criminel, il vivra en boucle le moment où il tire au pistolet sur X, sa cavale, sa condamnation... tout cela vécu en boucle et de façon très intense. La personnalité disparait sauf pour le décor qui est lié à la situation liée à la haine. Le personnage qui tue existe toujours ainsi que celui qui est tué, mais par exemple, la culture, ou les références à la vie mondaine à disparu : il reste surtout ce qui est lié soit à l'amour, soit à la haine.
Comme dit le Maître Koot Hoomi :
Il est évident, d'après tout ce que dessus, que les courants karmiques qui créeront notre prochaine réincarnation dépendent directement de ces vibrations d'Amour et de Haine, qui elles mêmes correspondent à nos mérites et nos démérites.
Ce sont ces "Vies", qui vivent dans la partie supérieure du Feu (qui est à la Frontière entre l'Akasha et le plan mental", qui créent notre destinée et qui "construisent" notre avenir : ce sont ces entités que nous évoquons lorsque nous demandons la Grâce lors du Rituel N1 du Karma de "La Lumière sur le Royaume". Ces entités sont dépourvues d'égo, de personnalité et leur action est complètement impersonnelle : elles ne font que nous renvoyer en boomerang, ce que nous avons été ou fait autrefois.
L'être humain qui monte vers l'Amour et abandonne son égo s'oppose à celui qui descend dans la densité et renforce son égo.
Les Dhyan Chohans sont le miroir des Mamo Chohans
L'Amour est le miroir de la Haine
Ces entités s'opposent mais c'est surtout le champ spirituel qui s'oppose : le champ de l'Amour s'oppose au champ de la haine et d'une manière absolue, rien n'existe de séparé : mais les entités qui ont pris une forme ont l'illusion de l'existence séparée à cause de la Vie que leur donne l'Akasha, et ayant la Vie, elles réagissent fortement à cette "paire d'opposées" qu'est l'Amour et la haine.
Ayant une 'Vie' illusoire, elles réagissent à ce fort champ spirituel qui oppose l'Amour et la Haine et chacune de ces formes agit en fonction de ses caractéristiques(les éléments qui les composent) , de manière très prévisible.
Ces entités se polarisent en fonction de la "Loi" : Soit l'Amour des Dyhan Chohans, soit la haine et l'ignorance des Mamo Chohans.
En fait, chacune de ces entités est sous l'influence d'un "Dieu". Ceux qui sont sous l'influence des Dhyan Chohans veulent l'évolution, la construction, l'amélioration, la guérison...
Ceux qui sont sous l'influence des Mamo Chohans ont pour loi la destruction, l'ignorance, la disparition : lorsque le monde est détruit, en pralaya, ce sont les Mamo Chohans qui président à cette période. il est déconseillé aux étudiants de l'ésotérisme de méditer sur les Mamo Chohans car ces derniers sont porteurs d'une vibration pouvant détruire les mondes, les pays, des continents : ils courent donc le risque d'appeler sur eux une énergie qui pourra facilement amener la désunion sur leur couple, la destruction sur leur famille, la perte de leur emploi... Le 'Mal' n'est pas le mal que l'on voit à la télévision, qui se pare d'une 'maya' de séduction et de supériorité : c'est juste une énergie qui détruit tout pour ne laisser que l'ignorance et le vide : un "pralaya".
C'est une explication, mais selon moi la plus complète est de dire que l'énergie de haine est une énergie de dissolution qui est sous l'influence des Mamo Chohans. Il suffit de dire que sous leur influence se range la Loge Noire dont ils sont les vrais pourvoyeurs et organisateurs, mêmes si eux mêmes sont inconsciemment in fine, les jouets de la Divine Providence qui les utilise à dessein. Ainsi leur énergie est elle utilisée par le karma pour détruire, par exemple, un pays lors d'une guerre ou dans tout autre situation similaire.
Nous, Disciples de bonne volonté, nous nous rangeons sous l'influence des Maîtres de Sagesse, lesquelles sont sous l'influence des Dhyan Chohans : ce sont donc, des collaborateurs de la nature pour le Bien, et nous souhaitons nous lier à eux par le sentiment et surtout, l'exemple.
C'est la raison pour laquelle, nous devons nous maintenir à distance le plus possible du courant de haine, car ce dernier est la chasse gardée de nos opposants et nous laisser aller à ce courant sur le long terme serait "nous tirer une balle dans le pied".
En plus de densifier notre conscience, comme nous avons une nature plus éthérée, notre karma punitif arriverait très vite et nous devrions payer amèrement à très court terme cette attitude peu judicieuse.
Dans une moindre mesure, les sentiments de haine vécus par le disciple neutralisent l'aide et l'inspiration que certains Maîtres essaient de lui octroyer. Comme l'explique le Maître Koot Hoomi, la Haine "annule" en quelque sorte l'aide "Divine" :
C'est un des risques de l'Initiation : cela révèle ce que nous avons vraiment dans le coeur! Malheur à celui ou celle qui a une "saisie", un attachement fatal à une chose matérielle qui le (ou la ) fasse chuter : tomber à cause de l'avarice, de la luxure, ou de tout autre défaut, sans compter que dans l'Initiation, il arrive souvent que la chute d'une personne emporte aussi sa famille et souvent aussi ses proches...
Un exemple classique est un être négatif qui conçoit de la jalousie de ne pas être aimé sincèrement. Au début, il se pique d'un amour dans le but égoïste d'être aimé (par orgueil "comment moi, qui suis si exceptionnel, ne vivrais-je pas un amour pur, authentique ), puis de fil en aiguille, il est piégé par se désir de connaître l'Amour "Vrai" et d'être Vraiment aimé : en créant un lien, il finit par créer la cause qui va lui amener le désir d'être vraiment aimé, la solitude, la rencontre avec 'l'amour vrai"... et il va finalement abandonner sa spire négative car il aura fini par faire passer cette personne, cet amour, avant son petit égo... Sa récompense est de sortir de cette "spire" négative, qui lui aurait amené des souffrances incommensurables pendant des périodes inimaginable ment longues. Il est amusant de voir que c'est à l'origine un défaut, l'orgueil, mêlé de jalousie, qui finira par l'amener vers l'Amour vrai et le faire changer de "spire" karmique et finalement de destin...
Du commentaire précédent on voit que la haine s'oppose et annule tout le courant spirituel positif amené par les Maîtres ou les entités supérieures. D'où l'intérêt donc de ne pas se laisser aller à la haine. On ne culpabilise pas si parfois on réagit à telle ou telle mauvaise nouvelle ou injustice, mais il ne faut pas se laisser aller à la haine et à l'intolérance : cela annule toute l'aide et l'énergie qui nous est envoyée pour notre progrès spirituel. Subsidiairement cette haine est sans objet, car rien ne vit de manière indépendante et donc ce que l'on peut haïr ne sont que des formes pensées transitoires dans l'Esprit de Ce Qui Est (voir Maharishi). Prendre position sur ces formes pensées et les haïr est totalement stupide, car c'est la Divine Providence qui les amène à l'Etre, et c'est aussi la Divine Providence qui les fait disparaitre : aussi tout est toujours bien. Notre intervention et notre haine elle même est sans objet. Ce savoir est hélas de peu d'utilité en pratique car les énergies d'Amour et de Haine s'appuient sur notre structure occulte et élémentaire (nos qualités et défauts) et l'impulsion est donc très forte : le mental est de peu de secours pour discipliner les désirs élément aux. Il n'y a que la réalisation spirituelle du côté vide des formes (vides d'existence séparée) qui pourrait éventuellement désamorcer cette haine. C'est difficile à obtenir, car cette réalisation du caractère vide d'existence séparée des formes dépend aussi de l'équilibre des éléments. Pour équilibrer tout ceci, il est recommandé de pratiquer des exercices et des rituels de purification afin de rétablir l'équilibre élémental.
les personnalités sont transitoires, ce que l'on aime, c'est l'Amour Lui Même, ou l'Âme dans la personne : l'Ame n'étant jamais séparée de l'Akasha, de la Divinité, c'est à nouveau l'Amour que l'on aime. La vie prochaine, on aura oublié et il sera difficile de voir avec les yeux psychiques, si notre dulcinée était blonde ou brune, grande ou petite : seule restera dans la profondeur de notre coeur et dans les courants karmiques, la qualité et la quantité de l'Amour que nous avons ressenti pour elle, et aussi l'Amour avec lequel elle aura béni notre existence. Ainsi donc, à nouveau, les formes sont vides, elles ne laissent pas de trace notable à la postérité. Seule la pureté et l'intensité de l'amour vécu laisse une trace. C'est pourquoi l'étudiant gagne à se détacher de la forme et des détails pour s'intéresser plus au fond et à la pureté des sentiments (en qualité et quantité).
Il s'agit des corps inférieurs, qui par le reflet de la vibration Akashique de l'Ame, obtiennent une vie illusoire et crée l'Ego qui a ces désirs égoïstes et mesquins, liés aux situations très matérielles et à son intérêt égoïste.
Notre vrai moi, "Ce Qui Voit" est en guerre perpétuel Avec notre être inférieur : lorsque la conscience descend trop au niveau des corps inférieurs, (physique, astral étherique ) Ce Qui Voit ne perçoit que les intérêts du corps inférieur et il y a le risque d'être prisonnier des désirs matériels. Le conflit intérieur vient du fait que le Véritable Moi est plongé dans le Champ magnétique crée par les deux pôles L'amour et la haine, et sa conscience étant descendue au niveau de la matière, elle éprouve un grand mal à refuser certaines tentations. Lorsque la conscience remonte, ces tentations sont relativisées et paraissent moins intéressantes : c'est obtenu par les techniques de purification, de rétablissement de l'équilibre élémental et toutes les techniques qui font remonter la conscience vers l'atma Boudhi Manas comme le rituel d'Aset ou l'atma Vichara de Ramana Maharishi.
Ce genre de bonnes intentions déguisées de l'égo sont sans fin et sans limites de variation, uniques chez chaque individu : cela correspond aux poisons, au gardien du seuil que l'Initié doit évacuer s'il veut éviter l'échec de son Initiation.
-> l'akasha en vous prend le risque de s'attacher à l'image, à la forme qui se reflète sur l'Akasha : c'est le mythe de Narcisse, un homme très beau qui aimait tellement son image qu'il finit par se noyer dans l'eau dont la surface renvoyait son reflet : image de l'âme qui se perd prise au piège du mirage de la forme -> perte de conscience de l'entité qui, après l'échec de ses incarnations, se retrouve en tant que force recyclée et ignorante, dirigée par ce Même Akasha... Et donc "noyée" dans l'Akasha, comme Narcisse...
En fait et surtout, c'est la conscience qui se noie, c'est la conscience qui se perd...
A l'époque Antique, les formes pensées similaires des Dieux étaient visibles par le peuple qui était plus clairvoyant qu'entre nous. Ces formes pensées correspondent soit à nos propres conceptions dans le cas d'une conception personnelle, ou soit aux conceptions du peuple. Je crois que c'est Guillaume Delaage qui explique que dès l'antiquité, ces formes pensées paraissaient handicapées, sans bras ou sans jambes : symbole du fait que, chez l'humanité, le sentiment religieux se perdait et devenait de plus en plus bancale.
A mon avis personnel, j'ai un doute sur cette technique. De nos jours, nous avons l'enseignement de Bardon et sa représentation de la Divine Providence, de l'Akasha, est parfaitement suffisante pour être un roc solide sur lequel le Disciple peut baser sa croyance. Bardon montre à cette occasion sa qualité de Maître car sa représentation de la Divine Providence s'harmonise parfaitement avec la croyance de tout disciple : qu'il soit un débutant encore lié à un Dieu personnel, ou un peu plus avancé conscient du fait que la Divine Providence n'est pas personnalisée, qu'elle est une substance dénuée d'égo, à la conscience absolue et pourtant "non consciente d'elle même" : l'Akasha! Toutes ces nuances s'accommodent parfaitement de la description de Bardon.
Voilà les pensées qui me viennent à la lecture de ce texte!
Bien à vous tous,
Arti
Dans sa presque totalité, le texte ci-dessus est conforme à la Tradition Hermétique.
Il est difficile d'avoir une vision synthétique du problème, car les informations ont été données au goutte à goutte sur ce sujet par la Loge Blanche, et il a fallu reprendre et repolir la synthèse au fur et à mesure que le groupe de Disciples obtenait Karmiquement le droit d'en savoir plus. (ce qui a naturellement donné lieu à des accusations d'incohérences ).
Selon la Tradition Hermétique, La Vie Une, qui est identique à l'Espace, l'Akasha a, de même que nôtre Âme, (le microcosme) a deux pôles : l'Amour et la Haine. On peut visualiser cet espace, divisé en sept plans, du plus pur au plus obscur, et on peut placer ces plans par rapport à l'arbre de vie : l'Amour correspond au plan le plus élevé, Au delà de Kether, quand à la haine, elle se trouve en dessous de nos pieds, en dessous de Malkhut, c'est symboliquement le mal (serpent) écrasé par le talon de la Vierge.
Il est évident que ces deux pôles, l'amour et la haine, ne correspondent pas seulement à des lieux, mais aussi à des états de conscience.
Il faut de plus avoir à l'esprit que dans l'univers, chaque Loka, chaque lieu, est habité par des entités qui correspondent à son niveau de densité et ses caractéristiques propres.
les deux pôles de notre âme, qui correspondent à deux lokas de la Vie Une ( l'Espace, notre Univers) sont donc habités par des entités qui correspondent :
Les plans élevés, (Atma Boudhi Manas ) sont peuplés par les Dyan Chohans, anciens êtres humains ayant atteint ce haut état:
Leur loi est : l'Amour : Un haut niveau de conscience ou conscience Absolue à notre niveau, la construction, la vie, l'intelligence, la Joie....
Les plans infernaux, (en dessous de deux octaves de notre monde matériel, la première octave étant négative, mais non "dangereuse") sont peuplés par les Mamo - Chohans, (Au Japon Mamono veut dire démon ) :
Leur loi est : la Haine, le plus bas niveau de conscience, l'ignorance, la destruction ...
Lorsque nous mourons, notre personnalité transitoire disparaît et le combat commence à l'intérieur de notre courant de conscience : les forces que nous hébergeons se manifestent, car elles ont une certaine vie et mouvement, en proportion de ce que nous avons manifesté pendant notre vie. Cependant, comme la personnalité disparait, tout ce qui a trait à notre vie mondaine, à nos traditions : il ne reste que ces vies/énergies liées à l'Amour et la Haine, le Bien et le Mal.
en fonction de la répartition de ces énergies en nous, notre conscience va rejoindre le niveau spirituel qui lui correspond : si c'est le bien/Amour qui prédomine, c'est le Dévachan, (un endroit heureux), si c'est le mal/Haine c'est l'Avitchi (un endroit de misère et d'horreur). Bien que de grands pans de la personnalité aient disparu, il reste toutefois quelques "décors" liés à cette dernière personnalité : lorsque l'Amour prédomine, nous vivons en boucle des situation liées, par exemple, à ceux que nous avons aimés d'un Amour sincère, profond et immortel...
Dans le cas contraire, si le mal a prédominé, le gros de la personnalité a disparu mais il reste, par exemple, les panoramas liées. à la haine qui sont vécus en boucle : dans le cas d'un criminel, il vivra en boucle le moment où il tire au pistolet sur X, sa cavale, sa condamnation... tout cela vécu en boucle et de façon très intense. La personnalité disparait sauf pour le décor qui est lié à la situation liée à la haine. Le personnage qui tue existe toujours ainsi que celui qui est tué, mais par exemple, la culture, ou les références à la vie mondaine à disparu : il reste surtout ce qui est lié soit à l'amour, soit à la haine.
Comme dit le Maître Koot Hoomi :
Koot Hooi a écrit:Oui, l'Amour et la Haine sont les seuls sentiments immortels ; mais les gradations de tons, tout le long des sept par sept échelons de tout le clavier de la Vie, sont innombrables. Et puisque ce sont ces deux sentiments (ou, pour être correct, dirai-je, au risque d'être incompris encore une fois, ces deux pôles de "l'Ame" de l'homme laquelle est une unité ?) qui façonnent le futur état de l'homme, soit pour le Devachan, soit pour l'Avitchi, la diversité de ces états doit aussi être inépuisable.
Il est évident, d'après tout ce que dessus, que les courants karmiques qui créeront notre prochaine réincarnation dépendent directement de ces vibrations d'Amour et de Haine, qui elles mêmes correspondent à nos mérites et nos démérites.
Ce sont ces "Vies", qui vivent dans la partie supérieure du Feu (qui est à la Frontière entre l'Akasha et le plan mental", qui créent notre destinée et qui "construisent" notre avenir : ce sont ces entités que nous évoquons lorsque nous demandons la Grâce lors du Rituel N1 du Karma de "La Lumière sur le Royaume". Ces entités sont dépourvues d'égo, de personnalité et leur action est complètement impersonnelle : elles ne font que nous renvoyer en boomerang, ce que nous avons été ou fait autrefois.
Il faut considérer que pour un tel être le Temps et l'Espace sont des signes contraires à notre Temps et notre Espace.
L'être humain qui monte vers l'Amour et abandonne son égo s'oppose à celui qui descend dans la densité et renforce son égo.
Les Dhyan Chohans sont le miroir des Mamo Chohans
L'Amour est le miroir de la Haine
On conçoit que la réaction d'une telle entité sur la notre soit perpétuelle, comme l'est d'ailleurs notre propre réaction sur lui. Pour nous, c'est l'éternel tentateur, l'entité dont la tendance constante est de nous arrêter dans notre ascension et nous entraîner dans sa chute. Tel est l’ésotérisme du mythe satanique dans la religion chrétienne et dans beaucoup d'autres.
Ces entités s'opposent mais c'est surtout le champ spirituel qui s'oppose : le champ de l'Amour s'oppose au champ de la haine et d'une manière absolue, rien n'existe de séparé : mais les entités qui ont pris une forme ont l'illusion de l'existence séparée à cause de la Vie que leur donne l'Akasha, et ayant la Vie, elles réagissent fortement à cette "paire d'opposées" qu'est l'Amour et la haine.
Ayant une 'Vie' illusoire, elles réagissent à ce fort champ spirituel qui oppose l'Amour et la Haine et chacune de ces formes agit en fonction de ses caractéristiques(les éléments qui les composent) , de manière très prévisible.
Pour nous, le Bien, c'est l'attraction, c'est l'amour; pour l'entité symétrique, c'est la répulsion, c'est la haine.
Ces entités se polarisent en fonction de la "Loi" : Soit l'Amour des Dyhan Chohans, soit la haine et l'ignorance des Mamo Chohans.
En fait, chacune de ces entités est sous l'influence d'un "Dieu". Ceux qui sont sous l'influence des Dhyan Chohans veulent l'évolution, la construction, l'amélioration, la guérison...
Ceux qui sont sous l'influence des Mamo Chohans ont pour loi la destruction, l'ignorance, la disparition : lorsque le monde est détruit, en pralaya, ce sont les Mamo Chohans qui président à cette période. il est déconseillé aux étudiants de l'ésotérisme de méditer sur les Mamo Chohans car ces derniers sont porteurs d'une vibration pouvant détruire les mondes, les pays, des continents : ils courent donc le risque d'appeler sur eux une énergie qui pourra facilement amener la désunion sur leur couple, la destruction sur leur famille, la perte de leur emploi... Le 'Mal' n'est pas le mal que l'on voit à la télévision, qui se pare d'une 'maya' de séduction et de supériorité : c'est juste une énergie qui détruit tout pour ne laisser que l'ignorance et le vide : un "pralaya".
otre personnalité n'est composée que de nos représentations. En haïssant certaines de ces représentations, nous haïssons une partie de nous-même, nous la rejetons hors de nous. La haine tend ainsi à provoquer une désintégration animique, alors que la loi de notre spire, c'est la loi de l'amour, c'est à dire de la réintégration dans l'Absolu. Cette répulsion nus entraîne sur le courant descendant avec le double satanique qui l'inspire.
C'est une explication, mais selon moi la plus complète est de dire que l'énergie de haine est une énergie de dissolution qui est sous l'influence des Mamo Chohans. Il suffit de dire que sous leur influence se range la Loge Noire dont ils sont les vrais pourvoyeurs et organisateurs, mêmes si eux mêmes sont inconsciemment in fine, les jouets de la Divine Providence qui les utilise à dessein. Ainsi leur énergie est elle utilisée par le karma pour détruire, par exemple, un pays lors d'une guerre ou dans tout autre situation similaire.
Nous, Disciples de bonne volonté, nous nous rangeons sous l'influence des Maîtres de Sagesse, lesquelles sont sous l'influence des Dhyan Chohans : ce sont donc, des collaborateurs de la nature pour le Bien, et nous souhaitons nous lier à eux par le sentiment et surtout, l'exemple.
C'est la raison pour laquelle, nous devons nous maintenir à distance le plus possible du courant de haine, car ce dernier est la chasse gardée de nos opposants et nous laisser aller à ce courant sur le long terme serait "nous tirer une balle dans le pied".
En plus de densifier notre conscience, comme nous avons une nature plus éthérée, notre karma punitif arriverait très vite et nous devrions payer amèrement à très court terme cette attitude peu judicieuse.
Dans une moindre mesure, les sentiments de haine vécus par le disciple neutralisent l'aide et l'inspiration que certains Maîtres essaient de lui octroyer. Comme l'explique le Maître Koot Hoomi, la Haine "annule" en quelque sorte l'aide "Divine" :
Maitre Koot Hoomi : LETTRE N° CXX a écrit:
LETTRE N° CXX
A l' "épouse" de M. Sinnett
Mettez les cheveux dans un ruban de coton (et si vous préférez, dans un bracelet de métal), un peu plus bas que votre aisselle gauche, au- dessous de l'épaule gauche. Suivez l'avis qui vous sera donné par Henry Olcott. Il est bon et nous n'y faisons aucune objection. Ne donnez asile à aucun mauvais sentiment, même contre un ennemi ou contre quiconque vous a fait du mal : car la haine fait l'effet d'antidote et pourrait nuire à l'effet même de ces cheveux.
K.H.
Dans certains cas extrêmes, il arrive que la chute ne s'arrête pas et qu'un être humain change définitivement de spire. C'est un des dangers de la Magie, dite noire, et de la sorcellerie, qui font appel, plus ou moins consciemment, aux entités de l'abîme.
C'est un des risques de l'Initiation : cela révèle ce que nous avons vraiment dans le coeur! Malheur à celui ou celle qui a une "saisie", un attachement fatal à une chose matérielle qui le (ou la ) fasse chuter : tomber à cause de l'avarice, de la luxure, ou de tout autre défaut, sans compter que dans l'Initiation, il arrive souvent que la chute d'une personne emporte aussi sa famille et souvent aussi ses proches...
La réciproque est d'ailleurs vraie. Il y a des cas où des entités de la spire descendante sont entraînées dans la notre et passent du royaume du Mal au royaume du Bien. Mais ceci nous conduirait hors sujet. Le fait essentiel à retenir pour le but que nous nous proposons, c'est que la Haine est le plus grand obstacle à notre progression spirituelle : elle ne fait pas que nous arrêter, elle nous ramène en arrière.
Un exemple classique est un être négatif qui conçoit de la jalousie de ne pas être aimé sincèrement. Au début, il se pique d'un amour dans le but égoïste d'être aimé (par orgueil "comment moi, qui suis si exceptionnel, ne vivrais-je pas un amour pur, authentique ), puis de fil en aiguille, il est piégé par se désir de connaître l'Amour "Vrai" et d'être Vraiment aimé : en créant un lien, il finit par créer la cause qui va lui amener le désir d'être vraiment aimé, la solitude, la rencontre avec 'l'amour vrai"... et il va finalement abandonner sa spire négative car il aura fini par faire passer cette personne, cet amour, avant son petit égo... Sa récompense est de sortir de cette "spire" négative, qui lui aurait amené des souffrances incommensurables pendant des périodes inimaginable ment longues. Il est amusant de voir que c'est à l'origine un défaut, l'orgueil, mêlé de jalousie, qui finira par l'amener vers l'Amour vrai et le faire changer de "spire" karmique et finalement de destin...
L'étudiant devra provoquer ce déséquilibre en faveur de l'Amour en éliminant complètement la Haine de sa vie affective. Il devra non seulement supprimer ses haines particulières, mais véritablement atrophier en lui la faculté de haïr. Tout progrès sur le Chemin mystique est à ce prix.
Du commentaire précédent on voit que la haine s'oppose et annule tout le courant spirituel positif amené par les Maîtres ou les entités supérieures. D'où l'intérêt donc de ne pas se laisser aller à la haine. On ne culpabilise pas si parfois on réagit à telle ou telle mauvaise nouvelle ou injustice, mais il ne faut pas se laisser aller à la haine et à l'intolérance : cela annule toute l'aide et l'énergie qui nous est envoyée pour notre progrès spirituel. Subsidiairement cette haine est sans objet, car rien ne vit de manière indépendante et donc ce que l'on peut haïr ne sont que des formes pensées transitoires dans l'Esprit de Ce Qui Est (voir Maharishi). Prendre position sur ces formes pensées et les haïr est totalement stupide, car c'est la Divine Providence qui les amène à l'Etre, et c'est aussi la Divine Providence qui les fait disparaitre : aussi tout est toujours bien. Notre intervention et notre haine elle même est sans objet. Ce savoir est hélas de peu d'utilité en pratique car les énergies d'Amour et de Haine s'appuient sur notre structure occulte et élémentaire (nos qualités et défauts) et l'impulsion est donc très forte : le mental est de peu de secours pour discipliner les désirs élément aux. Il n'y a que la réalisation spirituelle du côté vide des formes (vides d'existence séparée) qui pourrait éventuellement désamorcer cette haine. C'est difficile à obtenir, car cette réalisation du caractère vide d'existence séparée des formes dépend aussi de l'équilibre des éléments. Pour équilibrer tout ceci, il est recommandé de pratiquer des exercices et des rituels de purification afin de rétablir l'équilibre élémental.
Quant à la faculté d'aimer, il va de soi qu'il s'agit de l'exalter au lieu de la détruire. Mais la tâche qui s'impose à l'étudiant est de l'épurer dans son objet, c'est à dire de lui donner un contenu tel qu'il soit indépendant de notre vie matérielle dans l'Adam. Il faut que ce contenu nouveau puisse subsister alors que tout les liens avec l'Adam seront rompus. Ceci est une partie essentielle de l'oeuvre qui consiste à nous créer une personnalité immortelle. Tout contenu affectif lié avec l'Adam nous ramènera automatiquement à revivre dans l'Adam.
les personnalités sont transitoires, ce que l'on aime, c'est l'Amour Lui Même, ou l'Âme dans la personne : l'Ame n'étant jamais séparée de l'Akasha, de la Divinité, c'est à nouveau l'Amour que l'on aime. La vie prochaine, on aura oublié et il sera difficile de voir avec les yeux psychiques, si notre dulcinée était blonde ou brune, grande ou petite : seule restera dans la profondeur de notre coeur et dans les courants karmiques, la qualité et la quantité de l'Amour que nous avons ressenti pour elle, et aussi l'Amour avec lequel elle aura béni notre existence. Ainsi donc, à nouveau, les formes sont vides, elles ne laissent pas de trace notable à la postérité. Seule la pureté et l'intensité de l'amour vécu laisse une trace. C'est pourquoi l'étudiant gagne à se détacher de la forme et des détails pour s'intéresser plus au fond et à la pureté des sentiments (en qualité et quantité).
Cette épuration de notre affectivité se traduira pratiquement par une lutte incessante et impitoyable contre l'égoïsme et toutes ses manifestations. L'égoïsme n'est pas, en effet, comme on le croit généralement, l'amour du MOI, c'est l'amour des haillons dont nous l'habillons, c'est l'amour des représentations qui forment notre personnalité apparente. C'est cet agrégat mensonger que nous appelons MOI et que nous chérissons.
Il s'agit des corps inférieurs, qui par le reflet de la vibration Akashique de l'Ame, obtiennent une vie illusoire et crée l'Ego qui a ces désirs égoïstes et mesquins, liés aux situations très matérielles et à son intérêt égoïste.
Notre vrai moi, "Ce Qui Voit" est en guerre perpétuel Avec notre être inférieur : lorsque la conscience descend trop au niveau des corps inférieurs, (physique, astral étherique ) Ce Qui Voit ne perçoit que les intérêts du corps inférieur et il y a le risque d'être prisonnier des désirs matériels. Le conflit intérieur vient du fait que le Véritable Moi est plongé dans le Champ magnétique crée par les deux pôles L'amour et la haine, et sa conscience étant descendue au niveau de la matière, elle éprouve un grand mal à refuser certaines tentations. Lorsque la conscience remonte, ces tentations sont relativisées et paraissent moins intéressantes : c'est obtenu par les techniques de purification, de rétablissement de l'équilibre élémental et toutes les techniques qui font remonter la conscience vers l'atma Boudhi Manas comme le rituel d'Aset ou l'atma Vichara de Ramana Maharishi.
Mais il y a un égoïsme camouflé, quand nous croyons aimer des êtres autre que nous alors que c'est en réalité nous-même, et nous seuls que nous aimons. Notre prétendu amour n'est qu'un sentiment de propriété, de possession, ne différant en rien par nature de celui que nous inspire la possession d'un objet matériel désirable, argent mobilier, objet d'art, etc. C'est ce faux amour qu'il sera difficile de combattre.
Ce genre de bonnes intentions déguisées de l'égo sont sans fin et sans limites de variation, uniques chez chaque individu : cela correspond aux poisons, au gardien du seuil que l'Initié doit évacuer s'il veut éviter l'échec de son Initiation.
Vous comprendrez bientôt qu'en aimant votre personnalité apparente, par un égoïsme patent ou camouflé, vous vous asservissez au monde sensible, vous agissez comme votre pire ennemi.
-> l'akasha en vous prend le risque de s'attacher à l'image, à la forme qui se reflète sur l'Akasha : c'est le mythe de Narcisse, un homme très beau qui aimait tellement son image qu'il finit par se noyer dans l'eau dont la surface renvoyait son reflet : image de l'âme qui se perd prise au piège du mirage de la forme -> perte de conscience de l'entité qui, après l'échec de ses incarnations, se retrouve en tant que force recyclée et ignorante, dirigée par ce Même Akasha... Et donc "noyée" dans l'Akasha, comme Narcisse...
En fait et surtout, c'est la conscience qui se noie, c'est la conscience qui se perd...
Peu à peu elles deviendront pour vous aussi réelles que les entités humaines apparentes avec lesquelles vous passez votre vie quotidienne.
A l'époque Antique, les formes pensées similaires des Dieux étaient visibles par le peuple qui était plus clairvoyant qu'entre nous. Ces formes pensées correspondent soit à nos propres conceptions dans le cas d'une conception personnelle, ou soit aux conceptions du peuple. Je crois que c'est Guillaume Delaage qui explique que dès l'antiquité, ces formes pensées paraissaient handicapées, sans bras ou sans jambes : symbole du fait que, chez l'humanité, le sentiment religieux se perdait et devenait de plus en plus bancale.
Puis elles deviendront plus réelles encore et ce seront elles qui vous serviront de bouées de sauvetage quand votre croyance à la réalité objective du monde se disloquera."
A mon avis personnel, j'ai un doute sur cette technique. De nos jours, nous avons l'enseignement de Bardon et sa représentation de la Divine Providence, de l'Akasha, est parfaitement suffisante pour être un roc solide sur lequel le Disciple peut baser sa croyance. Bardon montre à cette occasion sa qualité de Maître car sa représentation de la Divine Providence s'harmonise parfaitement avec la croyance de tout disciple : qu'il soit un débutant encore lié à un Dieu personnel, ou un peu plus avancé conscient du fait que la Divine Providence n'est pas personnalisée, qu'elle est une substance dénuée d'égo, à la conscience absolue et pourtant "non consciente d'elle même" : l'Akasha! Toutes ces nuances s'accommodent parfaitement de la description de Bardon.
Voilà les pensées qui me viennent à la lecture de ce texte!
Bien à vous tous,
Arti
Dernière édition par artisanfr le Mer 31 Oct 2018 - 15:49, édité 1 fois
artisanfr- Messages : 1105
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: L'amour et la haine
empathry a écrit:Pourquoi tentez-vous d'opposer l'amour à la haine ?
L'opposé de l'amour n'est-il pas l'indifférence ?
L'opposé de la haine n'est-il pas l'indifférence ?
... il y aurait seulement du Temps s'écoule entre ... et encore même, il n'y a plus rien.
Non, l'opposé de la haine n'est pas l'indifférence.
Il n'existe que deux façons d'être immortel : dans l'Amour ou dans la Haine. Une de ces immortalités est très plaisante, une autre est très très horrible.
Lettre XXV (Lettres des Mahatmas) a écrit:"Pour être immortel dans le bien, on doit s'identifier avec le bien (ou Dieu) ; pour être immortel dans le mal, avec le mal (Satan)."
Mais l'indifférence dans le contexte de cette discussion n'amène pas à l'immortalité : le Christ l'a révélé en disant : Dieu vomit les tièdes (les indifférents) . Le Christ voulait juste indiquer que la Nature ne conserve que ceux qui ont beaucoup aimé, ou beaucoup haï, quand à ceux qui sont trop tièdes, si leur tiédeur ne permet pas de conserver une marque dans un des deux camps, alors ils disparaissent, la nature "les vomit".
Ils sont trop tièdes pour avoir laissé une marque, trop tièdes pour se maintenir dans la Vie Une qui est un "Feu" BRULANT.
Ce feu brulant peut être le Feu de l'Amour ou le Feu de la Haine.
L'indifférence, dans le contexte de cette discussion, n'est pas une énergie qui conserve le caractère BRULANT de ce feu.
Sans Feu, pas de Vie, pas d'Immortalité...
Bien à toi,
Arti
artisanfr- Messages : 1105
Date d'inscription : 23/02/2012
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