LA DÉESSE WICCA
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LA DÉESSE WICCA
LA DÉESSE WICCA
(Cette photo , je l'ai photocopié ,elle se trouve sur mon autel!)
(Cette photo , je l'ai photocopié ,elle se trouve sur mon autel!)
La Déesse est la mère universelle, source de fertilité, d'infinie sagesse et de tendres caresses. Dans la Wicca, elle revêt souvent trois aspects différents :
La jeune fille, la mère et la vieille mégère, symbolisées par la lune croissante, la pleine lune et la lune décroissante.
Elle est à la fois le champ non labouré, la moisson et la terre endormie sous le gel. Elle enfante l'abondance. La vie est un présent de la Déesse, un prêt consenti sous promesse de mort. La mort n'est pas l'oubli, les ténèbres, mais le repos succédant au labeur de l'existence matérielle, l'existence humaine entre les incarnations.
Puisque la Déesse est la nature, la nature entière, elle est à la fois tentatrice et mégère, tornade et ondée printanière, berceau et tombeau.
Même si elle possède les deux natures, les wiccas la vénèrent en tant que dispensatrice de fertilité, d'amour et d'abondance, bien qu'ils reconnaissent également son coté sombre.
Nous la voyons dans la lune, dans la mer insondable et mouvante, dans les pousses vertes du début du printemps. Elle est l'amour et la fertilité incarnés.
On connaît la Déesse sous les noms de Mère des cieux, Mère des dieux qui ont créé les dieux, Source divine, Matrice universelle, Grande Mère, et d'innombrables autres titres.
La Wicca utilise plusieurs symboles pour lui rendre hommage, tels que le chaudron, la coupe, la bipenne, le mortier, la fleur à cinq pétales, le miroir, le collier, le coquillage, la perle, l'argent, l'émeraude...pour n'en nommer que quelques-uns.
Comme elle règne sur la terre, la mer et la lune, Ses créatures sont nombreuses et variées. Mentionnons entre autres le lapin, l'ours, le hibou, le chat, le chien, la chauve-souris, l'oie, la vache, le dauphin, le lion, le cheval, le troglodyte, le scorpion, l'araignée et l'abeille, qui sont tous consacrés à la Déesse.
La Déesse a été représentée comme une chasseresse courant avec ses chiens (Artémis), une déité céleste traversant le ciel à grands pas et laissant derrière Elle une traînée de poussière d'étoiles, la Mère éternelle portant un enfant, la tisserande de nos vies et de nos morts, une vieille marchant sous la lune décroissante à la recherche des faibles et des désespérés, et sous plusieurs autres formes. Mais peu importe comment nous L'imaginons, Elle est omniprésente, immuable et éternelle.
LE CHANT DE LA DÉESSE
(D’après une invocation de Morgan *)
(D’après une invocation de Morgan *)
Je suis la Grande Mère, vénérée par toute la création, existant avant que celle-ci n’ait la conscience. Je suis l’énergie féminine originelle, infinie et éternelle.
Je suis la chaste Déesse de la lune, Dame de la magie. Les vents et les feuilles frissonnantes chantent mon nom. Sur mon front, je porte le croissant de lune et mes pieds reposent sur la voûte étoilée. Je suis le mystère indéchiffré, le chemin qui s’ouvre, le champ que la charrue n’a jamais retourné. Réjouissez-vous en moi et trouvez la plénitude de la jeunesse.
Je suis la Mère bénie, la gracieuse Dame des moissons. J’ai pour vêtement la fraîcheur, la profondeur miraculeuse de la terre et l’or des champs de blé mûr. Les marées de la terre m’obéissent ; toutes choses viennent à maturité en ma saison. Je suis le refuge et la guérison. Je suis la Mère dispensatrice de vie, admirablement fertile.
Vénérez en moi la Vieille, gardienne du cycle sans fin de la mort et de la renaissance. Je suis la roue, l’ombre de la lune. Je gouverne les marées humaines et apporte aux âmes fatiguées délivrance et régénération. Bien que j’aie pour domaine les ténèbres de la mort, je fais don de la joie de la naissance.
Je suis la Déesse de la lune, de la terre et des mers. Mes noms et mes attributs sont innombrables. Je dispense magie et pouvoir, paix et sagesse. Je suis l’éternelle Jeune Fille, la Mère de tout ce qui existe, la Vieille Femme de l’ombre et je répands sur vous les grâces de l’amour illimité.
Source:
Wicca: Guide pratique individuelle de Scott Cunningham.
(*). Morgan fut la première prêtresse que j’ai rencontrée et aussi ma première initiatrice. Elle rédigea ce texte il y a une dizaine d’années. Le « chant de la Déesse » et l’« Appel du Dieu » ne sont pas nécessairement Personne non grataçus pour être lus pendant un rituel. Ils peuvent être utilisés comme formule de dévotion, comme thème de méditation pour progresser dans la connaissance de la Déesse et du Dieu. On peut aussi les intégrer au rituel en insérant les mots « elle » et « il » et en apportant les autres modifications mineures imposées par ces retouches.
Cordialement !
Dernière édition par Sitting Bull le Ven 19 Avr 2013 - 18:47, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
LES OFFRANDES VÉGÉTALES :
À la Déesse : Toutes les fleurs et graines aquatiques et terrestres comme le camélia, le lis, le nénuphar, les tiges de saule ; les fleurs utilisées lors des rituels de la pleine lune ; les fleurs blanches ou violettes tel que la jacinthe, le magnolia, la bruyère et le lilas ; les herbes aromatiques, les fleurs parfumées ; les fleurs consacrées à Vénus ou à la lune ; la rue, la verveine et l’olivier ; ou les autres plantes qui semblent appropriées.
LES HERBES SACRÉES DES DÉESSES :
APHRODITE : olivier, cannelle, pâquerette, cyprès, coing, iris, pomme, myrte ARADIA : rue verveine
ARTÉMIS : sapin argenté, amarante, cyprès, cèdre, noisetier, myrte, saule, pâquerette, armoise commune, dattier
ASTHART : aulne, pin, cyprès, myrte, genévrier
ATHÉNA : olivier, pommier
BASTET : herbe aux chats (cataire), verveine
BELLONA : belladone
BRIGID : mûrier
CAILLEACH : blé
CARDEA : aubépine, févier, arbousier
CÉRES : saule, blé, laurier, grenadier, coquelicot, poireau, narcisse
CERRIDWEN : verveine, glands
CYBÈLE : chêne, myrrhe, pin
DÉMÉTER : blé, orge, hédéoma, myrrhe, rose, grenadier, févier, coquelicot, toutes les céréales
DIANE : bouleau, saule, acacia, armoise amère, rue, noisetier hêtre, sapin, pommier, armoise commune, platane, mûrier, rue
DRUANTIA : sapin
FREYJA : pulmonaire, pâquerette, primevère, capillaire, myrrhe, fraisier, gui
HATHOR : myrte, sycomore, vigne, mandragore, coriandre, rose
HÉCATE: Saule, jusquiame (herbes aux poules), aconit, if, mandragore, cyclamen, menthe, cyprès, dattier, sésame, pissenlit, ail, chêne, oignon
HEKA : cyprès
HÉRA : pommier, saule, iris, grenadier, myrrhe
HINA : bambou
HULDA : lin, rose, ellébore, sureau
IRENE : olivier
IRIS : armoise amère, iris
ISHTAR : acacia, genévrier, tous les grains
ISIS : figuier, bruyère, blé, armoise amère, orge, myrrhe, rose, palmier, lotus, périanthe jaune, oignon, iris, verveine
JUNON : lis, crocus, périanthe blanc, cognassier, grenadier, verveine, iris, laitue, figuier, menthe
MINERVE : Olivier, mûrier, chardon
NEFER-TUM : lotus
NEPTHYS : myrrhe, lis
NOUT : sycomore
OLWEN : pommier
PERSÉPHONE : persil, narcisse, saule, grenadier
RHÉA : myrrhe, chêne
ROWEN : trèfle, sorbier
VÉNUS : cannelle, pâquerette, sureau, bruyère, anémone, pommier, coquelicot, violette, marjolaine, cheveu-de-Vénus, œillet, aster, verveine, myrte, orchidée, cèdre, lis, gui, pin, cognassier
VESTA : chêne
Nous, de la Wicca, ne prendrons des plantes et de la végétation de la Terre que ce qui nous est nécessaire, ne manquerons jamais de nous harmoniser avec la plante avant de la cueillir, ni de laisser une offrande en signe de gratitude et de respect.
Source:
Wicca: Guide pratique individuelle de Scott Cunningham.
Cordialement !
Dernière édition par Sitting Bull le Ven 19 Avr 2013 - 18:48, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
@Sitting Bull :
M'autorises-tu à utliser ton travail pour une conférence sur la Mère Divine que je prépare ?
@Dhyân :
Sans vouloir faire absolument de doublon, je trouve que ce travail a toute sa place dans la rubrique "la Mère Divine d'Isis à Notre Dame", qu'on pourrait renommer "La Mère Divine de Dana à Notre-Dame"
M'autorises-tu à utliser ton travail pour une conférence sur la Mère Divine que je prépare ?
@Dhyân :
Sans vouloir faire absolument de doublon, je trouve que ce travail a toute sa place dans la rubrique "la Mère Divine d'Isis à Notre Dame", qu'on pourrait renommer "La Mère Divine de Dana à Notre-Dame"
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
Anna a écrit:@Sitting Bull :
M'autorises-tu à utliser ton travail pour une conférence sur la Mère Divine que je prépare ?
Tu as toute ma bénédiction
Cordialement!
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
Concepts de la déité
Sans les déités, les religions de toute nature n’existeraient pas. LA DÉESSE ET LE DIEU :
Le culte représente l’élément central de toute religion et il est essentiel de renforcer votre conception de la Déesse et du Dieu. Si jusqu’ici ils vous sont apparus comme des grands-parents du monde astral, ou des puissances insaisissables, il est peut-être temps de les ramener mentalement sur terre.
Les réflexions suivantes peuvent vous aider à mieux cerner les concepts de la Déesse et du Dieu. Utilisées concurremment ces observations devraient vous permettre d’approfondir votre connaissance de la Déesse et du Dieu.
LA DÉESSE :
La Déesse est en vérité toute chose : puissance, sagesse, amour, fertilité et créativité infinis.
Elle est la force à la fois nourricière et destructive qui créa notre univers et qui façonne nos vies.
Vous pourriez concevoir la Déesse comme celle qui est Tout. Même alors, il sera
probablement nécessaire d’identifier ces symboles et certaines de ses manifestations pour prendre contact avec elle. En d’autres termes, vous devrez découvrir son numéro de téléphone personnel ; l’emblème de sa puissance qui permettra d’établir la communication par l’action du rituel.
(la liste ci-dessous constitue simplement en une nomenclature de quelques attributs de la Déesse. Veuillez prendre note que ce sont différents aspects d’un même être, la Déesse, et que cette liste est loin d’être complète.)
• Déesse de l’espace intersidéral
• Déesse des étoiles
• Déesse de l’univers
• Déesse de la lune
• Déesse de la lune qui croît
• Déesse de la pleine lune
• Déesse de la lune qui décroît
• Déesse de la terre
• Déesse de la fertilité du sol et des plantes
• Déesse des animaux
• Déesse des tempêtes, des séismes, de l’activité volcanique
• Déesse de la pluie, des sources, des fleuves, des lacs, des mers et des océans
• Déesse de la fraîcheur, du renouveau, des commencements, des promesses et des
potentialités
• Déesse de l’enfantement, des mères et de la maternité
• Déesse de l’amour, de la beauté, de la compassion
• Déesse de la guérison
• Déesse de la prophétie
• Déesse de la magie
• Déesse de la sagesse
• Déesse de la puissance,
• Déesse de la destruction, du châtiment, de la guerre
Le concept de la déesse de l’espace n’est pas véritablement une notion wicca. Il faut ajouter au moins deux autres aspects : Déesse de la lune et de la terre. Enfin, la majorité des représentations de la Déesse sont fondées sur de multiples combinaisons de ces différents aspects. Cela signifie donc une Déesse associée à tout ce qui existe, dont les représentations les plus fidèles sont la lune et la terre sous nos pieds. Le domaine de la Déesse englobe tout ce qui vit sur terre et tout ce qui vient de la terre.
La plupart des wiccas reconnaissent également l’action de la Déesse dans l’enfantement, la guérison, l’amour ; son rôle de dispensatrice de sagesse et d’énergie magique dans les moments difficiles.
L’une des représentations de la Déesse a acquis une grande popularité. En sa qualité de divinité triple (en relation avec les phases de la lune), la Déesse est étroitement associée avec la nouvelle lune et la fraîcheur (la jeune fille) ; avec la pleine lune, les mères et l’enfantement (la mère) ; ainsi qu’avec la lune décroissante, avec la sagesse, la prophétie, la magie, la destruction et le châtiment (la vieille femme ; la source de sagesse infinie). Celle que j’appelle la déesse des trois aspects (une expression que l’on voudra bien me pardonner) est directement associée à l’existence et aux cycles féminins et est devenue extrêmement populaire au sein de la Wicca proprement dite comme à l’extérieur de celle-ci. (Certains wiccas semblent convaincus que cette conception de la Déesse est la seule qui ait toujours existé. Cela n’est certainement pas le cas, mais cette représentation wicca jouit actuellement d’une grande popularité.).
Néanmoins, nous avons choisi de ne pas nous attarder à ces aspects et de ne jamais invoquer la Déesse à ces fins. Regardons les choses bien en face : la dernière chose dont nous avons besoin, c’est de semer plus de violence et de destruction dans le monde. Si elle croit bon de le faire, très bien ; mais il n’en va pas de même pour les humains.
Dans la pratique de la Wicca, nous nous tournons vers les aspects de la Déesse qui élèvent notre âme. Agir autrement ne mènerait qu’au désespoir et à la souffrance. Si nous voulons que notre religion nous apporte le réconfort spirituel, l’amour et l’espérance dont nous avons besoin, nous devons considérer la Déesse comme une source d’amour, de compassion, de soutien et d’émerveillement. je préfère vénérer la Déesse sous cette apparence que sous celle d’une reine guerrière ; je ne suis pas un homme de guerre et je n’ai aucune envie d’encourager indirectement quiconque à le devenir*, les guerres n’ont été que trop nombreuses.
*(Plusieurs d’entrevous seront en désaccord avec moi, en particulier ceux qui pratiquent une forme de Wicca non conformiste. Je dois admettre, en effet, qu’il arrive parfois un moment où nous devons invoquer la Dame de la Justice, mais cette forme de culte peut se révéler démoralisante et même dangereuse. Cet aspect de la Déesse ne doit être invoqué que par celui ou celle qui est sans faute, car elle exerce sa justice sur quiconque fait le mal, même sur celui qui la vénère. C’est un sujet qui donne à réfléchir.)
La Déesse de la destinée est l’un des aspects qui ne figure pas sur la liste que j’ai dressé. Les wiccas l’invoque rarement sous ce nom, simplement parce que nous ne croyons pas à la prédestination. Si c’était le cas, nous ne pratiquerions pas la magie pour transformer notre vie, car cela serait inefficace.
Cependant, certains wiccas peuvent soutenir que la Déesse nourrit effectivement certains projets pour nous et qu’elle peut susciter certaines situations qui nous rappelleront gentiment certaines leçons ou qui nous influenceront à faire les bons choix lorsque nous vivons des moments de grande tension. De ce point de vue, peut être, la Déesse peut être envisagée comme la Déesse de la destinée, mais non dans le sens que l’on attribue généralement à ce terme. Nous n’accomplissons pas la volonté de la déesse ; elle nous donne toujours le choix et nous permet de tomber face contre terre si (ou lorsque) nous faisons fausse route.
En tant que Déesse de la guérison, de l’amour, de la beauté, de la compassion et de la prophétie, elle est vénérée par la presque totalité des wiccas. Certains insistent sur ces attributs, du moins lorsqu’ils en sentent le besoin. Quoi qu’il en soit, elle demeure une déesse d’amour et de sollicitude, et les rituels de guérison qui lui sont adressés ou qui intercèdent auprès d’elle sont assurés d’obtenir sa bénédiction.
Peut-être l’avez vous déjà aperçue dans vos rêves, au cours de vos méditations et de vos rituels. Si c’est le cas, pensez au jour sous lequel elle s’est montrés à vous. Elle est l’Un aux mille visages, et le visage qu’elle vous a présenté vous permettra d’entrer en contact avec elle ultérieurement.
Si vous n’avez pas encore aperçu physiquement la Déesse (et de nombreux wiccas ne l’ont jamais vue), ne perdez pas espoir. Cela peut vous arriver. En attendant, formez-vous une image personnelle de la Déesse en vous fiant à vos sentiments, à vos intuitions et à la façon dont vous la percevez. (N’oubliez pas qu’elle peut apporter secrètement son aide à ce processus.)
Quelques wiccas s’en font une image très précise :
« Je me représente la Déesse comme une déesse-femme robuste, aux formes pleines.
Ses cheveux ont la couleur du blé ; ses yeux sont aussi bleus que l’océan, sa peau aussi sombre que la terre noire et fertile. Debout sous un arbre, nue et souriante, elle tient des fleurs dans ses mains ouvertes. »
« Je me représente la Déesse comme un être lunaire et céleste. Sa peau est d’un blanc lacté (comme si elle était éclairée par la lune) ; sa robe blanche diaphane laisse transparaître les formes de son corps qui changent selon les phases de la lune ; elle porte un collier de perles et de pierres de lune au cou et un croissant aux cornes tournées vers le haut du front. Sa chevelure est blanche (ou argentée ou blonde) et elle s’amuse à lancer en l’air la lune brillante qu’elle tient entre ses mains. »
« Je me représente la Déesse sous les traits de ma grand-mère décédée : habillée de vêtements cousus de ses mains, elle est assise dans une berceuse au coin d’un feu de branches de saule, dans une maison sans murs. Elle brode avec des gestes lents un motif de l’univers sur une étoffe bleu foncé et me révèle tous ses secrets. Assise à ses pieds sur un tapis tissé, je l’écoute attentivement. C’est la Vieille femme. »
Ces représentations extrêmement personnelles de la Déesse sont toutes conformes à la vérité.
Celles-ci, de même que plusieurs autres, sont acceptées par les wiccas.
Certaines conceptions wiccas sont parfois plus proches des concepts que se forment d’autres cultures : « Je me représente la Déesse sous les traits d’Athéna, divinité chasseresse. » « Je vois la Déesse sous les traits de la grand-mère araignée. « Sous les traits de Diane. » « Isis. » « Hécate. » (On trouve des photos de statues ainsi que d’autres représentations de la Déesse dans une quantité d’ouvrages).
Encore une fois, il vous suffira peut-être de sentir sa présence. Si vous vous êtes déjà formé une image de la Déesse (ou, en d’autres mots, si elle vous a déjà révélé sa forme visible), c’est bien. Sinon, il est possible que vous souhaitiez découvrir son visage par le travail rituel, la prière et peut-être le rêve.
Un simple conseil : si vous vous êtes déjà formé une image précise de la Déesse et avez défini ses différents aspects, ne permettez pas que les informations ci-dessus viennent changer cette perception. Soyez fidèle à ce que vous avez découvert ; c’est extrêmement rare et précieux.
Le symbolisme divin fait partie de votre conception personnelle de la Déesse. Celui-ci englobe les symboles utilisés dans le culte de la Déesse ainsi que ceux qui lui sont directement ou indirectement associés.
Ce symbolisme est en partie déterminé par votre perception de la Déesse. Lorsque cette dernière est avant tout associée à la lune, les symboles de la terre ne seront pas représentatifs.
Voici des suggestions de symboles des différents types de déesses présentées plus haut, à utiliser dans la conception des rituels, des poèmes, des chants et des invocations :
• Déesse de l’espace intersidéral. (Noirceur ; étoffe noire ; étoiles ; la nuit ; le vide ; le
chaudron ; les fleurs nocturnes et les hiboux.)
• Déesse de la lune. (Croissants ; perles ; pierres de lune ; miroir ; argent ; bipenne.)
• Déesse de la terre. (Fruits ; plantes, en particulier les céréales ; la fertilité de la nature ; poupées de paille ; les animaux de la Déesse tels les chats, dauphins, lions, chevaux, chiens et abeilles ; l’eau pure ; un coquillage ramassé sur la plage ; coupes et calices ; chaudrons ; émeraudes.)
• Déesse de la fraîcheur, du renouveau, des commencements, des promesses et des potentialités. (Friches ; œufs ; printemps ; nouvelle lune).
• Déesse de l’enfantement, des mères et de la maternité. (Pleine lune ; pierres trouées ; objets de forme ronde ou ovale ; un bébé.)
• Déesse de l’amour, de la beauté, de la compassion. (Miroirs, cœurs ; fleurs ; miel.)
• Déesse de la guérison. (Eaux lustrales ; mains aux pouvoir magnétique.)
• Déesse de la prophétie. (Cristal de quartz ; perception extra sensorielle ; cavernes ;
nudité ; flaques d’eau.)
• Déesse de la magie. (Tous les outils magiques ; épée ; fuseau ; feu ; chaudron.)
• Déesse de la sagesse. (Feu ; livres ; hiboux ; lune décroissante.)
• Déesse de la destruction, du châtiment, de la guerre. (A déconseiller.)
Il existe plusieurs autres symboles et outils associés à la Déesse en général et à ses aspects particuliers.
Blessed be !
Dernière édition par Sitting Bull le Ven 19 Avr 2013 - 18:51, édité 1 fois
Invité- Invité
DESSES PAIENNES
Comme Déesses paiennes,j'ai
Mais je ne savais pas qu'il y avait aussi: ATHENA ET APHRODITE !!!!
Quand à mes Dieux,ce sont:
Y a t-il aussi : POSEIDON,APOLLON et HERMES ?
Car,je les adore depuis toujours !!!!
Ainsi qu'Athéna et Aphrodite !
MORGANE
ISIS
CERIDWEN
EPONA
ARTEMIS
ISIS
CERIDWEN
EPONA
ARTEMIS
Mais je ne savais pas qu'il y avait aussi: ATHENA ET APHRODITE !!!!
Quand à mes Dieux,ce sont:
PAN
CERNUNNOS
CERNUNNOS
Y a t-il aussi : POSEIDON,APOLLON et HERMES ?
Car,je les adore depuis toujours !!!!
Ainsi qu'Athéna et Aphrodite !
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
Idrilondine a écrit:Comme Déesses paiennes,j'aiMORGANE
ISIS
CERIDWEN
EPONA
ARTEMIS
Mais je ne savais pas qu'il y avait aussi: ATHENA ET APHRODITE !!!!
Quand à mes Dieux,ce sont:PAN
CERNUNNOS
Y a t-il aussi : POSEIDON,APOLLON et HERMES ?
Car,je les adore depuis toujours !!!!
Ainsi qu'Athéna et Aphrodite !
Les Dieux anciens ne sont pas morts au moment où un Christianisme de parvenus a commencé à supplanter les antiques religions païennes en Europe. Les rites ont disparu pour la plupart, mais le pouvoir est toujours là. La Wicca se porte bien ; les déités répondent à nos demandes ainsi qu’à nos incantations.
Fais ce qu'il te plaît tant que cela ne nuit à personne .
Blessed Be
Invité- Invité
Re: LA DÉESSE WICCA
La Déesse, extrait du chapitre V de Witch Crafting
Par Phyllis Curott, traduction & adaptation Lune
LA DÉESSE
Toute femme que vous rencontrez est la Déesse. Si vous êtes une femme, regardez dans un miroir et vous La verrez. Et si vous êtes un homme, regardez à l’intérieur de votre cœur et vous La trouverez. Car Elle est en chacun de nous. Sortez cette nuit et attendez sous la voûte étoilée et vous verrez la Déesse, ainsi vous regarderez l’intérieur de la matrice de toute création. Elle est le potentiel infini d’où provient toute existence. Elle est la force de vie qui donne naissance aux galaxies, aux étoiles et à nous, humains, qui sommes faits de la substance des étoiles. Elle est la base de tout être, le « champ d’énergie quantique ».
A la différence du modèle biblique de transcendance, de la divinité masculine, la Déesse réside dans le monde. Elle est le Monde, dans toutes ses myriades de formes et d’expressions. Vous ne « croyez » pas en la Déesse, vous La ressentez, vous la vivez.
La Déesse est visible à travers le rythme du corps féminin et à travers sa capacité à donner la vie. Elle est également visible à travers les capacités de l’homme à créer, aimer et nourrir.
La Lune est le visage lumineux de la Déesse, l’océan est son utérus, la Terre son corps et l’Univers son esprit infini. Elle a d’innombrables noms, visages, pouvoirs et dons. Elle a été présente à nos côtés depuis la naissance de la culture humaine, à travers les âges et le monde.
Nous enveloppant de son inconditionnel amour ou s’élevant à l’intérieur de vous comme l’inspiration de votre vie, la Déesse vous attend les bras ouverts. Quittez votre maison, marchez en pleine Nature et ressentez-La.
Regardez à l’intérieur de votre âme, vous êtes son temple. La Déesse réside dans votre cœur. Lorsque vous parlez avec votre cœur, vous parlez à Elle et par Elle. Vous cultivez Sa présence et votre relation avec Elle.
Un sortilège de la Déesse
Pratique basique à plus avancée
Chaque jour pendant une semaine, attendez devant un miroir, croisez vos bras sur votre poitrine. Regardez vous dans les yeux et récitez le sortilège suivant :
« Grande Déesse qui réside à l’intérieur et autour de moi,
Déesse de la Lune scintillante et de la Terre féconde,
Déesse du paradis étoilé et matrice infinie,
Déesse de qui procède un flot de bénédictions,
Bénis ton enfant. »
Puis, fermez les yeux, décroisez les bras, gardez les bras levés, coudes fléchis, paumes tournés vers le ciel. Cette position, dite de la Déesse est pratiquée du « Drawing down the Moon », la « Descente de la Lune », pour indiquer la présence de la Déesse à l’intérieur de vous. Ressentez Sa présence en vous, à l’intérieur et à l’extérieur ! Ouvrez vos yeux et percevez la lumière de la Déesse brillait devant vous. Puis refermez vos bras, remerciez.
La Wicca est la seule religion occidentale qui comprend le divin féminin aussi bien que masculin. La Déesse est une des toutes premières raisons qui fait de la Wicca une religion au développement le plus rapide aux USA. Le fait que la Wicca reconnaisse l’aspect féminin du divin était assurément important pour moi lorsque j’ai commencé la pratique. Comme cela a été important pour de nombreuses autres femmes et hommes avec qui j’ai travaillé durant toutes ces années. Les femmes ont créé un « home » spirituel dans la Witchcraft moderne, où elles ont une image et l’expérience de la divinité qu’elles honorent, qui donne le pouvoir aux femmes et grâce à laquelle elles sont des leaders spirituels. Pour les hommes, la Déesse est un symbole puissant également et une force spirituelle transformatrice –mais nous en re-palerons plus loin.
LES NOMBREUX NOMS DE LA DÉESSE
Dans ma tradition, la Grande Déesse nous est révélée sous une multitude de formes. Infinis aspects que nous expérimentons à travers des Déesses telles que Diana, Brigid, Yemaya, Tara, Spiderwoman, Kuan Yin ainsi que Marie.
Tout comme nous sommes une goutte d’eau dans l’océan infini de la vie divine, les innombrables noms sont aussi les parties intégrales de l’infinie Déesse. La Grande Déesse recèle tous les aspects de l’être. C’est ainsi qu’il existe des Déesses à la fois maternelles et rebelles, chasseresses et protectrice des animaux, des Déesses de la sexualité et de la virginité, de la création et de la destruction, et beaucoup plus encore…
L’infinité des possibilités et capacités est une des grandes bénédictions de la Déesse, spécialement pour les femmes. C’est aussi ce qui peut permettre de dépasser les idées reçues et vieillottes sur ce qui est féminin et ce qui est masculin. Les anciennes Déesses jouaient toutes sortes de rôles que notre culture à confiner au domaine masculin : ILS sont les guerriers, les chasseurs, philosophes, mages et bâtisseurs de civilisations. Et c’est tellement énergisant de découvrir comme souvent la même Déesse présidera des royaumes totalement opposés –Telles l’Artémis grecque, qui protège les femmes dans l’enfantement mais qui est pourtant vierge, ou la Celte Maeve, une des Déesses Celtes guerrières les plus fières qui est aussi Déesse de la Sexualité. Ces Déesses nous enseignent que nous, femmes, nous pouvons être maternelles sans pour autant perdre notre insouciance de « Maiden » (de jeune fille) ou notre nature guerrière. Et alors la Déesse sous ses nombreuses formes nous montre également comment dépasser les dualités –au delà des limites de chacun.
Pour certaines sorcières, il existe de nombreuses Déesses au lieu d’une seule possédant de multiples aspects. La Déesse est à la fois une et plusieurs.
Les sorcières respectent à la fois expériences et perceptions.
Déesses : Liste choisie
Les Déesses ont de nombreuses facettes, cette liste est donc un bon point de départ. Je vous suggère d’en apprendre davantage sur leurs nombreuses qualités.
Déesses de l’Amour : Aphrodite (Grecque), Oshun (Yoruban, Vaudou), Vénus (Romaine), Freya (Scandinave), Bronwyn (Galloise), Shakti (Indian).
Déesses de la Culture et de la Sagesse : Athéna (Grecque), Minerve (romaine), Hokmah (Hébraïque), Isis (Egyptienne), Brigid (Celte).
Déesses de la Magie et de la Transformation : Hécate (Grecque), Cerridwen (Celte), Isis (Egyptienne), Tana (Etrusque/Romaine), Thorgerd (Islandaise), Freya (Scandinave), Luna Diana (Romaine).
Déesses de la Santé : Brigid (Celte), Isis (Egyptienne), Héra (Grecque), Kuan Yin (Chinoise), Tara (Bouddhiste).
Déesses de la Création : Hathor (égyptienne), Shakti (Indienne), SpiderWoman (Indien d’Amérique), Ishtar (Babylonienne), Amaterasu (Japonaise), Al-Lat (Arabe), Nu Kua (Chinoise), Tara (Bouddhiste).
Déesses Guerrières : Durga (Indienne), Athéna (Grecque), Artémis (Grecque), Kali (Indienne), Sekmet (Egyptienne), Bellona (Romaine), Freya (Scandinave), Morrigane (Celte).
Déesses de la Terre, de Prospérité et de Fertilité : Déméter (Grecque), Cérès (Romaine), Freya (Scandinave), Fortuna (Etrusque/Romaine), Lakshmi (Indienne), Mokosh (Slave), Yemaya (Yoruban), Sovereignty (Celte).
Déesses de la Justice : Thémis (Grecque), Maat (Egyptienne), Sekmet (Egyptienne), Shait (Egyptienne), Hécate (Grecque), Kali (Indienne), Oya (Yoruban, Vaudou).
LA DÉESSE EST PARTOUT
Nous, sorcier(e)s, hommes ou femmes, vivons l’expérience de la Déesse en nous-mêmes et dans le monde autour de nous. J’aime ce que dit Starhawk à ce sujet :
« Les gens me demandent souvent si je crois en la Déesse. Je réponds : « Croyez-vous aux rochers ? »
La Déesse est aussi réelle que l’air que je respire car Elle est l’air que je respire, l’eau que je bois, la terre qui me nourrit. Elle est tout cela et plus encore. Parce que nous avons été élevés dans une culture qui nous a enseigné que Dieu n’est pas présent dans le monde, cette réalité d’une Déesse vivante et présente peut nous sembler étrange et anormale, lorsque nous embrassons la Witchcraft au tout début. Mais, au travers de vos pratiques wiccans, je peux vous assurer que vous La rencontrerez. La première fois, je l’ai vu dans un rêve, incarnée par les femmes de mon premier coven et finalement en moi-même.
LA DÉESSE CRÉATRICE ET ACTIVE
L’influence de la pensée patriarcale dans notre culture est si profonde que même les sorcières peuvent penser que la Déesse est la contrepartie maternelle du Dieu Père, ou tout au moins un être passif et inerte, plutôt qu’actif et créatif. Je pense que le concept hindou de la Déesse peut nous aidait à nous rappeler qu’Elle est créative. Car Elle est le principe énergétique du divin qui nous entoure, qui provoque et enflamme l’énergie du Dieu. En contraste avec la vision occidentale, c’est la force masculine qui est inerte et passive. La Déesse est l’initiatrice (souvent érotique) de la créativité, sans laquelle, le Dieu ne peut fonctionner. Dans l’Hindouisme, la Déesse Maya est la source de tout ce qui existe et de toute action, créant le principe de l’Univers, le mouvement constant du champ de l’énergie sub-atomique. Maya est souvent appelée le « Voile de l’Illusion » car ce que nous voyons est Sa création au lieu de Sa force. Une force en constante création. Nous nous fixons sur la variété infinie de Sa création et ne parvenons pas à voir l’identité unifiante et la divinité derrière toutes ses formes ( de la même façon que nous sommes incapables de voir le champ d’énergie quantique).
En tant que sorcière(er), votre pratique vous permet à la fois de comprendre et d’apprécier le « voile » et de voir au delà.
Lorsque vous pratiquez magie et Art, la Déesse est votre partenaire (dans cette création). Elle peut être invoquée sous ses nombreux aspects afin de vous guider, de vous inspirer et de vous assister. Et une de ses formes les plus puissantes est tout particulièrement celle de la Déesse de la magie et des transformations. Parmi ces Déesses : Hécate, Cerridwen, Fata, Morgana, Maya, Tara, Tana, Diana et sa fille Aradia.
Le Chaudron de Cerridwen, un sort de charge
Pratique basique à plus avancée
Lors de la prochaine pleine lune, projetez le cercle. Si vous ne pouvez travailler au-dehors, faites ainsi…
Vous n’aurez pas besoin de dresser un autel complet pour cela, mais simplement d’un chaudron, le symbole de la Déesse Celte Cerridwen, ou de votre bol de libation consacrée à la Déesse. Mettez votre chaudron (ou bol) au centre du cercle, ainsi que des objets personnels significatifs et des objets de pouvoir, tels que des bijoux, une statue de la Déesse, votre BOS, un talisman, un outil magique, etc. Ground and Center , connectez-vous avec la Terre Sacrée. Alors invoquez Cerridwen.
« Grande Cerridwen, Déesse de la magie et de la transformation
Gardienne du chaudron du changement et de la renaissance,
Viens à moi, bénis-moi, apporte-moi l’énergie et transforme-moi.
Salut et Bienvenue !”
Soulevez l’énergie (voir chapitre 10, Énergie) en chantant et en “remuant” l’objet à l’intérieur du chaudron. Puis continuez à chanter :
« Une chose devient une autre, dans le ventre de la Grande-Mère, dans le ventre de la Grande-Mère »
Ressentez le pouvoir de Cerridwen affluer en vous. Visualisez les changements que vous souhaitez voir se produire en vous-même et dans votre vie, ressentez-les et voyez-les se manifester. Remettez à la terre l’énergie. Faites une offrande, remerciez et fermez.
LA GRANDE TERRE- MERE
Quel âge aviez-vous la première fois où vous avez entendu ces mots : « Mère Nature » ? Sans se soucier des religions auxquelles on appartient, chacun connaît et utilise cette expression, simplement parce qu’elle nous touche au plus profond de notre âme. La Nature, et particulièrement la Terre, est , dans le plus grand respect, notre Mère. Nous sommes tous nés de son utérus, l’Océan, et chaque jour nous nous nourrissons de ses bienfaits. Sans Elle, nous péririons. La plupart d’entre nous vivent une vie moderne et confortable, tellement coupés de la Nature (achetant tout au supermarché ou chez l’épicier), dont nous dépendons tellement, que nous avons perdu contact avec Elle. En vivant à l’intérieur de notre environnement artificiel et de nos communautés fermées, nous nous sommes coupés nous-mêmes de ses bienfaits infinis – l’inspiration que procure sa beauté, la sagesse de ses voies, le pouvoir que donnent ses éléments. Nous avons oublié que la Nature est réellement la robe que la Déesse porte afin d’être vue. La Terre a longtemps été révérée par les peuples indigènes et par les sorcières, en tant qu’incarnation de la Déesse. Passez du temps dans la Nature et vous reconnaîtrez qu’Elle est le pouvoir de la Fertilité, la source de toute vie, donnant naissance et nourrissant tous ses enfants : plantes, animaux, humains. En prenant conscience de cette profonde vérité spirituelle, elle peut nous conduire sur des chemins intimes et simples. Lorsque j’ai commencé à vivre à la campagne (pays fermier), j’ai brusquement voulu apprendre à cuisiner, et je l’ai fait, car j’étais terriblement captivée par la beauté et le pouvoir de ce qui poussait autour de moi. De même lorsque nous ressentons la Terre-Mère dans Ses plus grands défis -le brûlant désert, les glaciales toundras du pôle, les landes enneigées- la magie de la vie existe et persiste.
Nous incarnons la Terre au travers du personnage de la Déesse, telle que Gaïa, Déméter, Rhéa, Cérès, Sovereingnty ou Freya… Comme nos ancêtres avant nous lorsqu’ils créaient les exemples les plus primitifs de l’Art Religieux : les rondeurs voluptueuses, les seins opulents des statues qui ont été retrouvées à l’endroit où l’on stockait le grain, ainsi que dans les sépultures, symbolisant les pouvoirs de naissance et renaissance de la Déesse. Appelez ces Déesses afin qu’Elles vous bénissent de leurs bienfaits : fertilité, créativité, prospérité, force, et qu’elles vous offrent la capacité à faire de vos rêves une réalité.
Mais les sorcières doivent prendre garde de ne pas tomber dans les préoccupations des religions bibliques et de ne pas remplacer le genre de la déité, de ne pas honorer une magnifique Déesse assise sur son trône terrestre à la place d’un Dieu le père à la blanche chevelure. Lorsque vous pensez à la déité seulement en termes humains, visualisant littéralement une femme (ou un homme), vous faites du Grand Mystère Divin quelque chose de plus accessible et compréhensible à vous même, mais vous amenuisez du même coup votre capacité à ressentir la divinité dans toutes ses expressions.
Le prêtre ou le rabbin dont j’ai parlé dans le chapitre I, ont fait l’erreur de croire que les sorcières « honorent » les rochers, les pierres. En réalité, nous comprenons que ces pierres, comme toute la Nature, sont l’incarnation du divin. La Wicca reconnaît, en accord avec la science, une différence entre les plantes et les animaux. Celles-ci possèdent une mystérieuse « force de vie » à la différence des rochers, de l’eau qui recèlent une énergie, qui tout comme le sang et la chair, sont des morceaux d’une plus grande force de vie –qui est le fait du Divin et particulièrement de la Divine Terre-Mère. Cette différenciation nous aide à vivre dans le monde et à faire des choix éthiques. Par exemple, vous pousserez une pierre d’une falaise pour sauver un chien, mais vous ne polluerez pas une rivière pour faire de l’argent, ni ne détruirez le flanc d’un coteau pour construire une maison, et si vous voulez construire une maison, vous ne le ferez pas sans tout d’abord consulter et recevoir la permission des esprits de cette terre.
Lorsque vous travaillez dans la Nature, vous prenez conscience que la Grande Terre Mère est présente en chaque pierre et chaque falaise, en tout morceaux de nourriture que vous mangez, dans le bois avec lequel vous avez bâti votre maison et les combustibles dont vous vous servez pour la chauffer. Elle est présente dans l’amour d’une louve pour ses louveteaux, d’une vieille éléphante qui assiste et qui assiste une maman éléphant à mettre bas, en la mère cygne qui enseigne chaque année à ses petits la manière de construire le nid dans la crique, devant ma maison où elle a donné naissance et élevé ses bébés. Elle est présente dans mon jardin, les fermes et les vignes alentour, à présent recouvert d’un manteau de neige. Elle est présente dans cette neige elle-même. Et lorsque celle-ci fond, c’est elle aussi qui s’écoule sur l’herbe et fait fleurir la vie au printemps. La Grande Terre Mère, mère nature nous apprend les rythmes de la vie.
En faisant attention à sa sagesse incarnée et usant de vos pratiques pour vous aider, vous verrez que la vie est librement donnée et généreusement dispensée par la terre. La Grande Terre Mère nous enseigne une des leçons spirituelles les plus importantes : le flux naturel de l’énergie est celui de l’abondance et de la générosité. Cette énergie est omniprésente pour faire la magie et la vie.
Le Pouvoir de la Grande Terre-Mère
Pratique basique à plus avancée
Cet exercice vous aidera à prendre contact avec les pouvoirs guérisseurs de la Terre, qui sont toujours accordés avec profusion et grâce. Partez en pleine nature et recherchez un endroit où la Terre s’ouvre et qui vous ferez penser à l’entrée d’un utérus. Cela peut être l’intérieur d’un arbre ou sur ses racines ou encore un arbre tombé à terre, entre des blocs de pierres, dans une grotte, ou l’intérieur d’une excavation tapie d’herbe.
Demandez la permission d’y travailler et d’apprendre. Si vous vous sentez accepter, vous pouvez projeter votre cercle, bien que vous n’en ayez pas besoin. Faites un travail de respiration pour être serein et vous ouvrir. Sentez la richesse du sol, ressentez sa force sans limite vous soutenir. Observez comme tout ce qui vous entoure pousse. Regardez les oiseaux, les animaux et les insectes se nourrir. Allongez vous sur la terre et recourbez-vous dans l’ouverture. Ressentez la délicatesse de l’herbe, la douceur de la mousse, la texture des rochers ou la finesse du sable. Demandez à la Grande Terre Mère de vous nourrir et de vous transformer avec le pouvoir de la Terre.
A présent, reliez-vous à la terre et centrez-vous « ground and center »*. Ressentez le pouvoir de la Terre vous parcourir, vous soignez et vous énergisez, vous donnez l’énergie nécessaire pour vivre, grandir, changer et créer la vie. Laissez une offrande pour vos sœurs et frères. Remerciez. Fermer le cercle.
* Voir dans la rubrique "Méditation", dans pratiques sorcières, il existe deux exercices :
- Ancrage et recentrage par P. Curott, traduit par Fingen
- Ground & Center par Starhawk, traduit par Lune
Source: http://www.le-sidh.org/site/news.html
Par Phyllis Curott, traduction & adaptation Lune
LA DÉESSE
Toute femme que vous rencontrez est la Déesse. Si vous êtes une femme, regardez dans un miroir et vous La verrez. Et si vous êtes un homme, regardez à l’intérieur de votre cœur et vous La trouverez. Car Elle est en chacun de nous. Sortez cette nuit et attendez sous la voûte étoilée et vous verrez la Déesse, ainsi vous regarderez l’intérieur de la matrice de toute création. Elle est le potentiel infini d’où provient toute existence. Elle est la force de vie qui donne naissance aux galaxies, aux étoiles et à nous, humains, qui sommes faits de la substance des étoiles. Elle est la base de tout être, le « champ d’énergie quantique ».
A la différence du modèle biblique de transcendance, de la divinité masculine, la Déesse réside dans le monde. Elle est le Monde, dans toutes ses myriades de formes et d’expressions. Vous ne « croyez » pas en la Déesse, vous La ressentez, vous la vivez.
La Déesse est visible à travers le rythme du corps féminin et à travers sa capacité à donner la vie. Elle est également visible à travers les capacités de l’homme à créer, aimer et nourrir.
La Lune est le visage lumineux de la Déesse, l’océan est son utérus, la Terre son corps et l’Univers son esprit infini. Elle a d’innombrables noms, visages, pouvoirs et dons. Elle a été présente à nos côtés depuis la naissance de la culture humaine, à travers les âges et le monde.
Nous enveloppant de son inconditionnel amour ou s’élevant à l’intérieur de vous comme l’inspiration de votre vie, la Déesse vous attend les bras ouverts. Quittez votre maison, marchez en pleine Nature et ressentez-La.
Regardez à l’intérieur de votre âme, vous êtes son temple. La Déesse réside dans votre cœur. Lorsque vous parlez avec votre cœur, vous parlez à Elle et par Elle. Vous cultivez Sa présence et votre relation avec Elle.
Un sortilège de la Déesse
Pratique basique à plus avancée
Chaque jour pendant une semaine, attendez devant un miroir, croisez vos bras sur votre poitrine. Regardez vous dans les yeux et récitez le sortilège suivant :
« Grande Déesse qui réside à l’intérieur et autour de moi,
Déesse de la Lune scintillante et de la Terre féconde,
Déesse du paradis étoilé et matrice infinie,
Déesse de qui procède un flot de bénédictions,
Bénis ton enfant. »
Puis, fermez les yeux, décroisez les bras, gardez les bras levés, coudes fléchis, paumes tournés vers le ciel. Cette position, dite de la Déesse est pratiquée du « Drawing down the Moon », la « Descente de la Lune », pour indiquer la présence de la Déesse à l’intérieur de vous. Ressentez Sa présence en vous, à l’intérieur et à l’extérieur ! Ouvrez vos yeux et percevez la lumière de la Déesse brillait devant vous. Puis refermez vos bras, remerciez.
La Wicca est la seule religion occidentale qui comprend le divin féminin aussi bien que masculin. La Déesse est une des toutes premières raisons qui fait de la Wicca une religion au développement le plus rapide aux USA. Le fait que la Wicca reconnaisse l’aspect féminin du divin était assurément important pour moi lorsque j’ai commencé la pratique. Comme cela a été important pour de nombreuses autres femmes et hommes avec qui j’ai travaillé durant toutes ces années. Les femmes ont créé un « home » spirituel dans la Witchcraft moderne, où elles ont une image et l’expérience de la divinité qu’elles honorent, qui donne le pouvoir aux femmes et grâce à laquelle elles sont des leaders spirituels. Pour les hommes, la Déesse est un symbole puissant également et une force spirituelle transformatrice –mais nous en re-palerons plus loin.
LES NOMBREUX NOMS DE LA DÉESSE
Dans ma tradition, la Grande Déesse nous est révélée sous une multitude de formes. Infinis aspects que nous expérimentons à travers des Déesses telles que Diana, Brigid, Yemaya, Tara, Spiderwoman, Kuan Yin ainsi que Marie.
Tout comme nous sommes une goutte d’eau dans l’océan infini de la vie divine, les innombrables noms sont aussi les parties intégrales de l’infinie Déesse. La Grande Déesse recèle tous les aspects de l’être. C’est ainsi qu’il existe des Déesses à la fois maternelles et rebelles, chasseresses et protectrice des animaux, des Déesses de la sexualité et de la virginité, de la création et de la destruction, et beaucoup plus encore…
L’infinité des possibilités et capacités est une des grandes bénédictions de la Déesse, spécialement pour les femmes. C’est aussi ce qui peut permettre de dépasser les idées reçues et vieillottes sur ce qui est féminin et ce qui est masculin. Les anciennes Déesses jouaient toutes sortes de rôles que notre culture à confiner au domaine masculin : ILS sont les guerriers, les chasseurs, philosophes, mages et bâtisseurs de civilisations. Et c’est tellement énergisant de découvrir comme souvent la même Déesse présidera des royaumes totalement opposés –Telles l’Artémis grecque, qui protège les femmes dans l’enfantement mais qui est pourtant vierge, ou la Celte Maeve, une des Déesses Celtes guerrières les plus fières qui est aussi Déesse de la Sexualité. Ces Déesses nous enseignent que nous, femmes, nous pouvons être maternelles sans pour autant perdre notre insouciance de « Maiden » (de jeune fille) ou notre nature guerrière. Et alors la Déesse sous ses nombreuses formes nous montre également comment dépasser les dualités –au delà des limites de chacun.
Pour certaines sorcières, il existe de nombreuses Déesses au lieu d’une seule possédant de multiples aspects. La Déesse est à la fois une et plusieurs.
Les sorcières respectent à la fois expériences et perceptions.
Déesses : Liste choisie
Les Déesses ont de nombreuses facettes, cette liste est donc un bon point de départ. Je vous suggère d’en apprendre davantage sur leurs nombreuses qualités.
Déesses de l’Amour : Aphrodite (Grecque), Oshun (Yoruban, Vaudou), Vénus (Romaine), Freya (Scandinave), Bronwyn (Galloise), Shakti (Indian).
Déesses de la Culture et de la Sagesse : Athéna (Grecque), Minerve (romaine), Hokmah (Hébraïque), Isis (Egyptienne), Brigid (Celte).
Déesses de la Magie et de la Transformation : Hécate (Grecque), Cerridwen (Celte), Isis (Egyptienne), Tana (Etrusque/Romaine), Thorgerd (Islandaise), Freya (Scandinave), Luna Diana (Romaine).
Déesses de la Santé : Brigid (Celte), Isis (Egyptienne), Héra (Grecque), Kuan Yin (Chinoise), Tara (Bouddhiste).
Déesses de la Création : Hathor (égyptienne), Shakti (Indienne), SpiderWoman (Indien d’Amérique), Ishtar (Babylonienne), Amaterasu (Japonaise), Al-Lat (Arabe), Nu Kua (Chinoise), Tara (Bouddhiste).
Déesses Guerrières : Durga (Indienne), Athéna (Grecque), Artémis (Grecque), Kali (Indienne), Sekmet (Egyptienne), Bellona (Romaine), Freya (Scandinave), Morrigane (Celte).
Déesses de la Terre, de Prospérité et de Fertilité : Déméter (Grecque), Cérès (Romaine), Freya (Scandinave), Fortuna (Etrusque/Romaine), Lakshmi (Indienne), Mokosh (Slave), Yemaya (Yoruban), Sovereignty (Celte).
Déesses de la Justice : Thémis (Grecque), Maat (Egyptienne), Sekmet (Egyptienne), Shait (Egyptienne), Hécate (Grecque), Kali (Indienne), Oya (Yoruban, Vaudou).
LA DÉESSE EST PARTOUT
Nous, sorcier(e)s, hommes ou femmes, vivons l’expérience de la Déesse en nous-mêmes et dans le monde autour de nous. J’aime ce que dit Starhawk à ce sujet :
« Les gens me demandent souvent si je crois en la Déesse. Je réponds : « Croyez-vous aux rochers ? »
La Déesse est aussi réelle que l’air que je respire car Elle est l’air que je respire, l’eau que je bois, la terre qui me nourrit. Elle est tout cela et plus encore. Parce que nous avons été élevés dans une culture qui nous a enseigné que Dieu n’est pas présent dans le monde, cette réalité d’une Déesse vivante et présente peut nous sembler étrange et anormale, lorsque nous embrassons la Witchcraft au tout début. Mais, au travers de vos pratiques wiccans, je peux vous assurer que vous La rencontrerez. La première fois, je l’ai vu dans un rêve, incarnée par les femmes de mon premier coven et finalement en moi-même.
LA DÉESSE CRÉATRICE ET ACTIVE
L’influence de la pensée patriarcale dans notre culture est si profonde que même les sorcières peuvent penser que la Déesse est la contrepartie maternelle du Dieu Père, ou tout au moins un être passif et inerte, plutôt qu’actif et créatif. Je pense que le concept hindou de la Déesse peut nous aidait à nous rappeler qu’Elle est créative. Car Elle est le principe énergétique du divin qui nous entoure, qui provoque et enflamme l’énergie du Dieu. En contraste avec la vision occidentale, c’est la force masculine qui est inerte et passive. La Déesse est l’initiatrice (souvent érotique) de la créativité, sans laquelle, le Dieu ne peut fonctionner. Dans l’Hindouisme, la Déesse Maya est la source de tout ce qui existe et de toute action, créant le principe de l’Univers, le mouvement constant du champ de l’énergie sub-atomique. Maya est souvent appelée le « Voile de l’Illusion » car ce que nous voyons est Sa création au lieu de Sa force. Une force en constante création. Nous nous fixons sur la variété infinie de Sa création et ne parvenons pas à voir l’identité unifiante et la divinité derrière toutes ses formes ( de la même façon que nous sommes incapables de voir le champ d’énergie quantique).
En tant que sorcière(er), votre pratique vous permet à la fois de comprendre et d’apprécier le « voile » et de voir au delà.
Lorsque vous pratiquez magie et Art, la Déesse est votre partenaire (dans cette création). Elle peut être invoquée sous ses nombreux aspects afin de vous guider, de vous inspirer et de vous assister. Et une de ses formes les plus puissantes est tout particulièrement celle de la Déesse de la magie et des transformations. Parmi ces Déesses : Hécate, Cerridwen, Fata, Morgana, Maya, Tara, Tana, Diana et sa fille Aradia.
Le Chaudron de Cerridwen, un sort de charge
Pratique basique à plus avancée
Lors de la prochaine pleine lune, projetez le cercle. Si vous ne pouvez travailler au-dehors, faites ainsi…
Vous n’aurez pas besoin de dresser un autel complet pour cela, mais simplement d’un chaudron, le symbole de la Déesse Celte Cerridwen, ou de votre bol de libation consacrée à la Déesse. Mettez votre chaudron (ou bol) au centre du cercle, ainsi que des objets personnels significatifs et des objets de pouvoir, tels que des bijoux, une statue de la Déesse, votre BOS, un talisman, un outil magique, etc. Ground and Center , connectez-vous avec la Terre Sacrée. Alors invoquez Cerridwen.
« Grande Cerridwen, Déesse de la magie et de la transformation
Gardienne du chaudron du changement et de la renaissance,
Viens à moi, bénis-moi, apporte-moi l’énergie et transforme-moi.
Salut et Bienvenue !”
Soulevez l’énergie (voir chapitre 10, Énergie) en chantant et en “remuant” l’objet à l’intérieur du chaudron. Puis continuez à chanter :
« Une chose devient une autre, dans le ventre de la Grande-Mère, dans le ventre de la Grande-Mère »
Ressentez le pouvoir de Cerridwen affluer en vous. Visualisez les changements que vous souhaitez voir se produire en vous-même et dans votre vie, ressentez-les et voyez-les se manifester. Remettez à la terre l’énergie. Faites une offrande, remerciez et fermez.
LA GRANDE TERRE- MERE
Quel âge aviez-vous la première fois où vous avez entendu ces mots : « Mère Nature » ? Sans se soucier des religions auxquelles on appartient, chacun connaît et utilise cette expression, simplement parce qu’elle nous touche au plus profond de notre âme. La Nature, et particulièrement la Terre, est , dans le plus grand respect, notre Mère. Nous sommes tous nés de son utérus, l’Océan, et chaque jour nous nous nourrissons de ses bienfaits. Sans Elle, nous péririons. La plupart d’entre nous vivent une vie moderne et confortable, tellement coupés de la Nature (achetant tout au supermarché ou chez l’épicier), dont nous dépendons tellement, que nous avons perdu contact avec Elle. En vivant à l’intérieur de notre environnement artificiel et de nos communautés fermées, nous nous sommes coupés nous-mêmes de ses bienfaits infinis – l’inspiration que procure sa beauté, la sagesse de ses voies, le pouvoir que donnent ses éléments. Nous avons oublié que la Nature est réellement la robe que la Déesse porte afin d’être vue. La Terre a longtemps été révérée par les peuples indigènes et par les sorcières, en tant qu’incarnation de la Déesse. Passez du temps dans la Nature et vous reconnaîtrez qu’Elle est le pouvoir de la Fertilité, la source de toute vie, donnant naissance et nourrissant tous ses enfants : plantes, animaux, humains. En prenant conscience de cette profonde vérité spirituelle, elle peut nous conduire sur des chemins intimes et simples. Lorsque j’ai commencé à vivre à la campagne (pays fermier), j’ai brusquement voulu apprendre à cuisiner, et je l’ai fait, car j’étais terriblement captivée par la beauté et le pouvoir de ce qui poussait autour de moi. De même lorsque nous ressentons la Terre-Mère dans Ses plus grands défis -le brûlant désert, les glaciales toundras du pôle, les landes enneigées- la magie de la vie existe et persiste.
Nous incarnons la Terre au travers du personnage de la Déesse, telle que Gaïa, Déméter, Rhéa, Cérès, Sovereingnty ou Freya… Comme nos ancêtres avant nous lorsqu’ils créaient les exemples les plus primitifs de l’Art Religieux : les rondeurs voluptueuses, les seins opulents des statues qui ont été retrouvées à l’endroit où l’on stockait le grain, ainsi que dans les sépultures, symbolisant les pouvoirs de naissance et renaissance de la Déesse. Appelez ces Déesses afin qu’Elles vous bénissent de leurs bienfaits : fertilité, créativité, prospérité, force, et qu’elles vous offrent la capacité à faire de vos rêves une réalité.
Mais les sorcières doivent prendre garde de ne pas tomber dans les préoccupations des religions bibliques et de ne pas remplacer le genre de la déité, de ne pas honorer une magnifique Déesse assise sur son trône terrestre à la place d’un Dieu le père à la blanche chevelure. Lorsque vous pensez à la déité seulement en termes humains, visualisant littéralement une femme (ou un homme), vous faites du Grand Mystère Divin quelque chose de plus accessible et compréhensible à vous même, mais vous amenuisez du même coup votre capacité à ressentir la divinité dans toutes ses expressions.
Le prêtre ou le rabbin dont j’ai parlé dans le chapitre I, ont fait l’erreur de croire que les sorcières « honorent » les rochers, les pierres. En réalité, nous comprenons que ces pierres, comme toute la Nature, sont l’incarnation du divin. La Wicca reconnaît, en accord avec la science, une différence entre les plantes et les animaux. Celles-ci possèdent une mystérieuse « force de vie » à la différence des rochers, de l’eau qui recèlent une énergie, qui tout comme le sang et la chair, sont des morceaux d’une plus grande force de vie –qui est le fait du Divin et particulièrement de la Divine Terre-Mère. Cette différenciation nous aide à vivre dans le monde et à faire des choix éthiques. Par exemple, vous pousserez une pierre d’une falaise pour sauver un chien, mais vous ne polluerez pas une rivière pour faire de l’argent, ni ne détruirez le flanc d’un coteau pour construire une maison, et si vous voulez construire une maison, vous ne le ferez pas sans tout d’abord consulter et recevoir la permission des esprits de cette terre.
Lorsque vous travaillez dans la Nature, vous prenez conscience que la Grande Terre Mère est présente en chaque pierre et chaque falaise, en tout morceaux de nourriture que vous mangez, dans le bois avec lequel vous avez bâti votre maison et les combustibles dont vous vous servez pour la chauffer. Elle est présente dans l’amour d’une louve pour ses louveteaux, d’une vieille éléphante qui assiste et qui assiste une maman éléphant à mettre bas, en la mère cygne qui enseigne chaque année à ses petits la manière de construire le nid dans la crique, devant ma maison où elle a donné naissance et élevé ses bébés. Elle est présente dans mon jardin, les fermes et les vignes alentour, à présent recouvert d’un manteau de neige. Elle est présente dans cette neige elle-même. Et lorsque celle-ci fond, c’est elle aussi qui s’écoule sur l’herbe et fait fleurir la vie au printemps. La Grande Terre Mère, mère nature nous apprend les rythmes de la vie.
En faisant attention à sa sagesse incarnée et usant de vos pratiques pour vous aider, vous verrez que la vie est librement donnée et généreusement dispensée par la terre. La Grande Terre Mère nous enseigne une des leçons spirituelles les plus importantes : le flux naturel de l’énergie est celui de l’abondance et de la générosité. Cette énergie est omniprésente pour faire la magie et la vie.
Le Pouvoir de la Grande Terre-Mère
Pratique basique à plus avancée
Cet exercice vous aidera à prendre contact avec les pouvoirs guérisseurs de la Terre, qui sont toujours accordés avec profusion et grâce. Partez en pleine nature et recherchez un endroit où la Terre s’ouvre et qui vous ferez penser à l’entrée d’un utérus. Cela peut être l’intérieur d’un arbre ou sur ses racines ou encore un arbre tombé à terre, entre des blocs de pierres, dans une grotte, ou l’intérieur d’une excavation tapie d’herbe.
Demandez la permission d’y travailler et d’apprendre. Si vous vous sentez accepter, vous pouvez projeter votre cercle, bien que vous n’en ayez pas besoin. Faites un travail de respiration pour être serein et vous ouvrir. Sentez la richesse du sol, ressentez sa force sans limite vous soutenir. Observez comme tout ce qui vous entoure pousse. Regardez les oiseaux, les animaux et les insectes se nourrir. Allongez vous sur la terre et recourbez-vous dans l’ouverture. Ressentez la délicatesse de l’herbe, la douceur de la mousse, la texture des rochers ou la finesse du sable. Demandez à la Grande Terre Mère de vous nourrir et de vous transformer avec le pouvoir de la Terre.
A présent, reliez-vous à la terre et centrez-vous « ground and center »*. Ressentez le pouvoir de la Terre vous parcourir, vous soignez et vous énergisez, vous donnez l’énergie nécessaire pour vivre, grandir, changer et créer la vie. Laissez une offrande pour vos sœurs et frères. Remerciez. Fermer le cercle.
* Voir dans la rubrique "Méditation", dans pratiques sorcières, il existe deux exercices :
- Ancrage et recentrage par P. Curott, traduit par Fingen
- Ground & Center par Starhawk, traduit par Lune
Source: http://www.le-sidh.org/site/news.html
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