Bouddha Amitābha
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Bouddha Amitābha
Amitābha, Amitāyus ou encore Amida est un bouddha du bouddhisme mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude »
J’ai découvert ce Bouddha dans le film : Le Sorcier et le Serpent blanc.
Voici son mantra : Namo Amitābhāya Tathāgatāya. Tadyathā, om, amritodbhave, amrita siddham bhave, amrita vikrānte, amrita vikrānta, gamini gagana kīrti-karī svāhā.
Traduit en Français, c’est peut –être mieux ?
J’ai découvert ce Bouddha dans le film : Le Sorcier et le Serpent blanc.
Voici son mantra : Namo Amitābhāya Tathāgatāya. Tadyathā, om, amritodbhave, amrita siddham bhave, amrita vikrānte, amrita vikrānta, gamini gagana kīrti-karī svāhā.
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Cordialement !
Invité- Invité
Le Bouddha Amitâbha/Amitâyus et les Ecoles de la Terre Pure
Quelques précisions supplémentaires :
Le Bouddha Amitâbha/Amitâyus (« Lumière infinie/Vie infinie ») est l'un des principaux et des plus vénérés parmi les nombreux Bouddhas dont le Mahâyâna reconnaît l'existence simultanée. Particulièrement vénéré en Extrême-Orient (où il est plus connu sous son nom japonais d'Amida), il a donné naissance à des écoles spécifiques appelées « de la Terre Pure ». Il est vénéré aussi au Tibet (sous son nom sanskrit ou son nom tibétain : Öpame/Tsepame), notamment dans le cadre de deux pratiques : celle de tsegrub, souvent appelée « rituel de longévité », et celle de p'owa ou « transfert de conscience », qui s'effectue au moment de la mort, afin de diriger l'esprit du défunt vers sa « Terre Pure de grande félicité ».
Les rituels liés au Bouddha Amitâbha sont parmi les plus anciens connus dans le cadre du Mahâyâna : en 1977, près de la ville de Mâthura, en Inde, a en effet été découvert le socle d'une statue d'un bouddha debout, pourvu d'une inscription consacrée au « Bouddha Amitâbha », datée de 104 ap. J.-C. Il s'agit non seulement du plus ancien document sur ce Bouddha mais aussi du plus ancien témoignage daté de tout le Mahâyâna en Inde.
Les pratiques liées au Bouddha Amitâbha sont essentiellement fondées sur l'existence de sa « Terre Pure », traditionnellement située à l'ouest et appelée « la Bienheureuse » (sukhâvatî ; déwachen en tibétain). Tout être qui y renaît peut alors écouter l'enseignement de ce Bouddha dans un environnement « pur » de toute passion et bénéficie ainsi des meilleures conditions possibles pour parvenir rapidement au plein Eveil.
Cette « Terre pure » est le résultat des innombrables actions méritoires accomplies par le futur Bouddha, pendant sa carrière de bodhisattva, à l'image d'un prince qui conquiert un territoire pour construire le royaume dont il deviendra le souverain.
Chaque Bouddha pleinement réalisé possède ainsi sa Terre Pure où il enseigne indéfiniment aux êtres - celle du Bouddha Shâkyamuni n'est autre que notre univers, dénommé « La Peine » (sahâ), qui n'a l'apparence d'une terre « souillée » que pour les êtres non-éveillés !
Les caractéristiques propres à chacune de ces Terres Pures dépendent des voeux que chaque boddhisattva a énoncé au début de sa carrière, lorsqu'il fait naître la « pensée d'Eveil » (bodhicitta) par laquelle il s'engage à parvenir au plein Eveil pour venir en aide à tous les êtres.
Parmi les principaux voeux du futur Amitâbha, le 12e précise : « Si je deviens buddha, et que le rayonnement de ma lumière puisse être mesuré, sans même éclairer ne serait-ce que des centaines de milliers de millions de myriades de pays de buddha, je ne prendrais par le parfait éveil. », ce qui lui vaudra son nom de « Lumière infinie » (Amitâbha)
Mais le plus connu de tous, qui fonde les pratiques propres aux écoles sino-japonaises de la Terre Pure, est son 18e voeu : « Si je deviens buddha, que les êtres des dix directions, d'un coeur sincère et d'une foi réjouie, désirent naître en mon royaume, ne serait-ce qu'en répétant dix fois mon nom, et qu'ils n'y naissaient pas, je ne prendrais pas le parfait éveil. »
C'est ce voeu spécifique qui donna naissance à la pratique de la « récitation du nom », appelée nembutsu en japonais, selon la formule « Namo Amida Butsu » (« Hommage au Bouddha Amida »).
Toute personne qui récite cette formule d'hommage, ne serait-ce qu'une seule fois et sur son lit de mort, mais en ayant pleinement foi dans la réalisation du plein Eveil d'Amida (et donc aussi dans la puissance de son voeu), renaîtra sûrement dans sa Terre Pure où il pourra atteindre le plein Eveil.
Cette pratique, simple en apparence, assura le grand succès des Ecoles de la Terre Pure dans tous les pays d'Extrême-Orient. Mais une telle attitude, de véritable « abandon », suppose qu'on ait définitivement mis fin à toute croyance en la réalité du « Soi » et en la possibilité d'atteindre la Libération par des actes quelconques... ce qui se révèle beaucoup moins simple en réalité qu'il n'y paraît !
Fortement implantées en Chine et, surtout, au Japon, les écoles de la terre Pure ont souvent représenté le Bouddha Amida venant au devant des mourants, à l'heure de leur dernier soupir, accompagné de ving-cinq bodhisattva (illustration ci-dessous).
Très populaire au Viêt-nam (où elle se mêle, comme en Chine, à la pratique du Chan/Zen), l'école de la Terre Pure est donc aussi l'école bouddhiste du Mahâyâna la plus représentée en France, par l'intermédiaire de la communauté vietnamienne immigrée.
Le Bouddha Amitâbha/Amitâyus (« Lumière infinie/Vie infinie ») est l'un des principaux et des plus vénérés parmi les nombreux Bouddhas dont le Mahâyâna reconnaît l'existence simultanée. Particulièrement vénéré en Extrême-Orient (où il est plus connu sous son nom japonais d'Amida), il a donné naissance à des écoles spécifiques appelées « de la Terre Pure ». Il est vénéré aussi au Tibet (sous son nom sanskrit ou son nom tibétain : Öpame/Tsepame), notamment dans le cadre de deux pratiques : celle de tsegrub, souvent appelée « rituel de longévité », et celle de p'owa ou « transfert de conscience », qui s'effectue au moment de la mort, afin de diriger l'esprit du défunt vers sa « Terre Pure de grande félicité ».
Les rituels liés au Bouddha Amitâbha sont parmi les plus anciens connus dans le cadre du Mahâyâna : en 1977, près de la ville de Mâthura, en Inde, a en effet été découvert le socle d'une statue d'un bouddha debout, pourvu d'une inscription consacrée au « Bouddha Amitâbha », datée de 104 ap. J.-C. Il s'agit non seulement du plus ancien document sur ce Bouddha mais aussi du plus ancien témoignage daté de tout le Mahâyâna en Inde.
Les pratiques liées au Bouddha Amitâbha sont essentiellement fondées sur l'existence de sa « Terre Pure », traditionnellement située à l'ouest et appelée « la Bienheureuse » (sukhâvatî ; déwachen en tibétain). Tout être qui y renaît peut alors écouter l'enseignement de ce Bouddha dans un environnement « pur » de toute passion et bénéficie ainsi des meilleures conditions possibles pour parvenir rapidement au plein Eveil.
Cette « Terre pure » est le résultat des innombrables actions méritoires accomplies par le futur Bouddha, pendant sa carrière de bodhisattva, à l'image d'un prince qui conquiert un territoire pour construire le royaume dont il deviendra le souverain.
Chaque Bouddha pleinement réalisé possède ainsi sa Terre Pure où il enseigne indéfiniment aux êtres - celle du Bouddha Shâkyamuni n'est autre que notre univers, dénommé « La Peine » (sahâ), qui n'a l'apparence d'une terre « souillée » que pour les êtres non-éveillés !
Les caractéristiques propres à chacune de ces Terres Pures dépendent des voeux que chaque boddhisattva a énoncé au début de sa carrière, lorsqu'il fait naître la « pensée d'Eveil » (bodhicitta) par laquelle il s'engage à parvenir au plein Eveil pour venir en aide à tous les êtres.
Parmi les principaux voeux du futur Amitâbha, le 12e précise : « Si je deviens buddha, et que le rayonnement de ma lumière puisse être mesuré, sans même éclairer ne serait-ce que des centaines de milliers de millions de myriades de pays de buddha, je ne prendrais par le parfait éveil. », ce qui lui vaudra son nom de « Lumière infinie » (Amitâbha)
Mais le plus connu de tous, qui fonde les pratiques propres aux écoles sino-japonaises de la Terre Pure, est son 18e voeu : « Si je deviens buddha, que les êtres des dix directions, d'un coeur sincère et d'une foi réjouie, désirent naître en mon royaume, ne serait-ce qu'en répétant dix fois mon nom, et qu'ils n'y naissaient pas, je ne prendrais pas le parfait éveil. »
C'est ce voeu spécifique qui donna naissance à la pratique de la « récitation du nom », appelée nembutsu en japonais, selon la formule « Namo Amida Butsu » (« Hommage au Bouddha Amida »).
Toute personne qui récite cette formule d'hommage, ne serait-ce qu'une seule fois et sur son lit de mort, mais en ayant pleinement foi dans la réalisation du plein Eveil d'Amida (et donc aussi dans la puissance de son voeu), renaîtra sûrement dans sa Terre Pure où il pourra atteindre le plein Eveil.
Cette pratique, simple en apparence, assura le grand succès des Ecoles de la Terre Pure dans tous les pays d'Extrême-Orient. Mais une telle attitude, de véritable « abandon », suppose qu'on ait définitivement mis fin à toute croyance en la réalité du « Soi » et en la possibilité d'atteindre la Libération par des actes quelconques... ce qui se révèle beaucoup moins simple en réalité qu'il n'y paraît !
Fortement implantées en Chine et, surtout, au Japon, les écoles de la terre Pure ont souvent représenté le Bouddha Amida venant au devant des mourants, à l'heure de leur dernier soupir, accompagné de ving-cinq bodhisattva (illustration ci-dessous).
Très populaire au Viêt-nam (où elle se mêle, comme en Chine, à la pratique du Chan/Zen), l'école de la Terre Pure est donc aussi l'école bouddhiste du Mahâyâna la plus représentée en France, par l'intermédiaire de la communauté vietnamienne immigrée.
Rituels tibétains de la Terre pure
Rituels tibétains de la Terre pure
extrait du « Cours en Ligne » de l'UBE - Unité de Cours 8 : « Les écoles de la Terre Pure »
extrait du « Cours en Ligne » de l'UBE - Unité de Cours 8 : « Les écoles de la Terre Pure »
Bien que le bouddhisme tibétain accorde une place très importante aux enseignements de Dewachen - nom tibétain de la terre pure « Bienheureuse » (Sukhâvatî) - son interprétation de la Terre Pure ne représente pas un courant homogène. En fait, son importance se retrouve particulièrement dans deux pratiques : le « rituel de longévité » et le « rituel du transfert ».
Le très populaire « rituel de longévité » (tsegrub) est centré sur la « Triade de Longévité » (Tse-lha nam-sum), constituée par le Bouddha Amitâyus (« Vie infinie », Tsepame, en tibétain), assisté de deux divinités féminines, Uçnîçâ-vijayâ et Târâ-la-Blanche. Selon le bouddhisme, la mort peut survenir de trois manières :
1) par l'épuisement des mérites antérieurs ayant causé la naissance dans cette vie qui s'achève ;
2) par le terme de l'espérance de vie, qui diminue chez les hommes en fonction des époques (elle est actuellement de 70 ans, alors qu'elle était encore de 100 ans au temps du Bouddha !) ;
3) par la conjonction de ces deux facteurs.
Au cas où l'espérance de vie arrive à son terme avant que tous les mérites antérieurs ne soient épuisés, le rituel de longévité permet d'éviter une mort prématurée en prolongeant la vie jusqu'à ce que les mérites antérieurs aient porté tous leurs fruits.
La seconde pratique, du « transfert » (p'owa) au moment de la mort, consiste à diriger la conscience vers le champ de félicité du Bouddha Amitâbha (« Lumière infinie », Öpame, en tibétain) et son « champ de buddha ». Cette pratique se trouve notamment décrite dans le fameux « Livre des morts tibétain » (Bardo thödol, « La délivrance par l'audition durant l'état intermédiaire »). Signalons aussi que certains tulku, dont le Panchen-Lama, sont considérés comme des manifestations du Bouddha Amitâbha.
La pratique de Déouatchène
La pratique de Déouatchène
Il y fût un temps pour l'esprit avec effort, il y a aussi un temps pour l'esprit sans effort.
extrait du livre de Guendune Rinpoché (1918-1997) :
Mahamoudra, La voie de la compassion et de la dévotion.
(Collection « Voyageurs immobiles » ; Saint-Léon-sur-Vézère,
éditions Dzambala, J.-Cl. Lattès, 1977, p. 151-153)
Il y fût un temps pour l'esprit avec effort, il y a aussi un temps pour l'esprit sans effort.
extrait du livre de Guendune Rinpoché (1918-1997) :
Mahamoudra, La voie de la compassion et de la dévotion.
(Collection « Voyageurs immobiles » ; Saint-Léon-sur-Vézère,
éditions Dzambala, J.-Cl. Lattès, 1977, p. 151-153)
« Pour tous les paresseux, pour tous ceux qui sont trop occupés à autre chose pour avoir le temps de vraiment pratiquer, il existe une pratique très simple qui est celle des souhaits pour renaître en Déouatchène, la terre de grande félicité du Bouddha Amitâbha. C'est une pratique simple mais très profonde. Elle est aisée, ne demande que peu de temps et d'énergie, tout en apportant de grands résultats. Il est facile pour tout un chacun de prendre naissance dans cette terre pure grâce aux souhaits formulés par le Bouddha Amitâbha lors de son cheminement spirituel lorsqu'il était un grand bodhisattva. Il souhaita alors que les terres pures, qu'il serait capable de manifester quand il atteindrait l'éveil, soient accessibles à tous les êtres sans exception. Quiconque aurait confiance en lui et en ces champs purs pourrait y renaître, simplement par la force d'une aspiration sincère. Au moment où il paracheva l'insurpassable éveil et devint un bouddha des plus hautes terres, ses souhaits devinrent réalité. De sa réalisation apparut spontanément un monde accessible à tous, la terre de Grande Félicité. Pour y parvenir, il nous faut développer une confiance totale dans la parole donnée par le Bouddha Amitâbha et n'avoir aucun doute quant à notre capacité à renaître dans ce monde pur. (...)
Si nous sommes complètement unifiés vers ce but, lorsque nous expirerons, notre conscience en quittant notre corps se dirigera naturellement vers le Bouddha Amitâbha et Déouatchène. Il n'est même pas nécessaire pour cela de connaître les techniques du transfert de conscience, la pratique de powa. La confiance totale dans les souhaits d'Amitâbha et l'aspiration d'un esprit unifié sont suffisantes. (...)
Une fois que nous avons pris naissance dans la terre pure de Déouatchène, il n'y a plus aucun effort à faire. Tout ce que nous voulons, tout ce que nous souhaitons, se réalise automatiquement et spontanément. (...) Il est également possible d'apparaître dans les mondes ordinaires du cycle des existences, pour venir en aide aux êtres qui s'y trouvent. »
Mantras selon le Vajrayana
Mantra court : OM AMI Dé Wa Rhi
PS : réciter une seule fois ce mantra au moment de la mort assure une renaissance dans la paradis de l'ouest...
Mantra long :
NAMO RATNA TRAYAYA / NAMO BHAGAWATé /
AMITABHAYA TATHAGATAYA ARHATEY /
SAMYAK SAM BUDDHAYA / TADYATHA OM AMITEY / AMITOBHAWé /
AMITA SAMBHAWéH / AMITA BITRENTéH /
AMITA GAMINI / GAGANA KIRTI KARé /
SARWA KALé SHAK / KYA YAM KARI SO HA
ps : Selon le bouddha Shakyamuni, ce mantra long purifie la karma négatif de 100 000 kalpas ! Ses bienfaits sont incommensurables...
Re: Bouddha Amitābha
Salut Dhyân, j'ai deux questions : La première, pourquoi que les Mantras ne sont par traduite dans notre langue (Français).
La deuxième, si j'écoute cette vidéo (Mantra de OM AMI Dé Wa Rhi) es-ce que cela peut agir sur mon Aura et la purifier.
Il y a certain chant " Grégorien" qui eux peuvent purifier l'Aura et nettoyer la pièce où la musique est diffusé !
La deuxième, si j'écoute cette vidéo (Mantra de OM AMI Dé Wa Rhi) es-ce que cela peut agir sur mon Aura et la purifier.
Il y a certain chant " Grégorien" qui eux peuvent purifier l'Aura et nettoyer la pièce où la musique est diffusé !
Cordialement !
Invité- Invité
Re: Bouddha Amitābha
En tout cas c'est un fabuleux moment (lecture de vos post + vidéo.) Merci de tout coeur.
Fleur2lys- Messages : 1176
Date d'inscription : 03/02/2011
Age : 62
Localisation : entre Lyon et Grenoble
Re: Bouddha Amitābha
En règle général les mantras longs peuvent être traduits sans problème, les mantras courts sont pour la plupart constitués de syllabes germes donc intraduisibles du moins pour les humains.
Pour l'aura : ce n'est pas l'usage de ce Mantra mais comme il purifie le karma, il doit certainement à terme aider aussi à purifier l'aura.
Pour l'aura : ce n'est pas l'usage de ce Mantra mais comme il purifie le karma, il doit certainement à terme aider aussi à purifier l'aura.
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