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Le Powa Chen Mo Drikung

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Message  Dhyân Sam 20 Oct 2012 - 8:31

Powa Chen Mo Drikung
Explication du grand Powa Drikung
D’après l’enseignement de Patrul Rinpotché dans le « Kunsang Lami Shellung » page 290 – Résumé et enseigné par le Vénérable K-C Ayang Rinpotché de la lignée Drikung.


Il est très difficile d’obtenir la précieuse existence humaine et une fois qu’on l’a obtenue, on doit l’utiliser afin d’obtenir la Bouddhéité grâce à la juste écoute, la contemplation et la méditation des précieux enseignements. Même si on a obtenu cette existence humaine, elle peut prendre fin soudainement sans prévenir. A cause de la puissance accablante de la paresse dans l’ajournement de notre pratique, notre vie prend fin sans même le réaliser, parce que la vie est si courte et la mort qui galope à notre rencontre est si rapide. Quand elle survient, nous n’avons aucun moyen de lui échapper, et devons l’accepter et continuer une autre vie. A ce moment, ni les biens accumulés, ni nos proches, ni notre corps chéri, rien ne peut nous aider, excepté les enseignements précieux.

Dans les précieux enseignements, le Seigneur Bouddha shakyamuni a enseigné le Dharma en fonction des différents niveaux de compréhension et de dispositions de tous les êtres par les pratiques des véhicules Shravakayana, Pratyekayana et Mahayana.

Le Mahayana traite de l’Hetuyana (la cause) et de Phalayana (le fruit). L’Hetuyana ou le Sutrayana concerne toutes les pratiques sans initiations tantriques. Dans le Phalayana ou le Vajrayana, il y a beaucoup de moyens (chemins) pour réaliser l’éveil par des procédés de développement et d’achèvement, mais on doit pratiquer diligemment pendant une certaine période de temps pour espérer réaliser la Bouddhéité.

Dans le Vajrayana, la pratique de Powa est la plus directe et le chemin le plus rapide pour accomplir l’éveil. Il est dit que même le plus grand pécheur a une chance pour atteindre l’éveil grâce à la pratique de Powa. « Il y a des pratiques pour qu’on réalise l’éveil, mais j’ai un enseignement (le Powa) qui offre l’éveil sans méditation », disait Marpa, le grand traducteur et le père de la lignée Kagyu.

Le Powa « Jaktshukma » (le brin d’herbe debout) est l’une des plus précieuses des pratiques de Powa. Au huitième siècle, le roi du Dharma au Tibet, Thri-song Deu-Tsen invita le grand maître indien tantrique, Guru Padmasambhava, au Tibet et ils y construirent le monastère de Samyé. Guru Padmasambhava résidait dans la grotte de Ch'im-phu dans les environs de Samyé quand un important ministre du roi, Nyima, expérimenta une tragédie. Nyima, qui possédait deux palais et qui était sur le point de déménager, transportait des biens à la lumière d’une lanterne, lorsqu’une étincelle provoqua un feu qui instantanément brûla tout le palais, tuant tragiquement treize personnes y compris ses parents. Tous les chevaux, le bétail et les autres animaux périrent dans le feu. Le ministre Nyima, pensant à l’amour et au respect que d’autres avaient à l’égard de leurs parents, sentit qu’il avait commis le plus grand péché en causant la mort des ses parents et d’autres êtres.

Le roi, désireux de mettre fin à la souffrance de son ministre, se rendit à la grotte de Ch’im-phu pour demander l’aide de Padmasambhava. Padmasambhava grâce à un pouvoir miraculeux se rendit dans la Terre Pure de Sukhavati pour voir le Bouddha Amitabha. Il parla au Bouddha de la souffrance de ce ministre Nyima et celle de tous les êtres sensibles, et demanda à Amitabha Bouddha de donner un enseignement spécial pour tous les libérer de la souffrance. Le Bouddha Amitabha donna cet enseignement de Powa qu’il actualisa aussitôt. Grâce au chemin du Powa, la conscience du ministre Nyima rejoignit la Terre Pure quand il mourut et beaucoup de signes différents apparurent comme des arcs en ciel et des reliques provenant de son corps.

Ce texte fut caché dans le lac Mandala Noir qui se trouve derrière la colline de Dhaglhagampo. Le roi Nâga, Tsurana-Ratna, demanda à être le gardien de ce texte, et Padmasambhava lui révéla que la future renaissance du ministre Nyima sera Nyida Sang-gyé et qu’il faudra lui transmettre ce texte.

Padmasambhava partit alors pour rejoindre la terre des Rakshas. Après plus de trois cent cinquante ans, la renaissance du ministre Nyima eut lieu à travers le fils d’un berger. Quand Nyida Sang-gyé grandissait, il ressentait une grande compassion et essuyait des larmes de tristesse à la vue d’animaux mourants.

Afin d’apaiser sa grande souffrance, le Bouddha Amitabha lui apparut et lui donna l’enseignement du Powa pour le bien de tous les êtres sensibles. Nyiada San-gyé fit le Powa pour tous les animaux mourants et souvent des signes nombreux apparurent.

Le roi Nâga alla alors à l’encontre de Nyida Sang-gyé et lui révéla le texte caché ( Terma), qu’il sortit ensuite du lac Mandala Noir pour en donner l’enseignement aux nâgas. Grâce à cette pratique, beaucoup de nâgas eurent une renaissance plus haute.
Ensuite, il transmit cet enseignement à beaucoup d’êtres humains grâce auquel beaucoup purent obtenir la libération.

Cette transmission de l’enseignement est détenue par la lignée Drikung Kagyudpa. Le pratiquant dévoué qui n’a aucun doute en le lama qualifié et en les enseignements peut expérimenter les signes du Powa simplement en recevant le Lung (transmission bénite). Ceci a été expérimenté par beaucoup de pratiquants dans le monde entier.
La lignée Drikung Kagyu est l’une des lignées du bouddhisme tibétain. Le fondateur, Kyobpa Jigten Sumgon (1143 – 1217), considéré comme un second Bouddha, était le vajra régent de Phagmo Drupa qui était le chef détenteur de la lignée de Gambopa (1079 – 1153).
L’ordre Drikung Kagyu du bouddhisme tibétain possède de précieux enseignements de toutes sortes que le Bouddha shakyamuni enseigna pour le bien de tous les êtres. Cette lignée possède aussi la transmission complète des pratiques de méditations des cinq profonds chemins du Mahamoudra et les six yogas de Naropa. L’ordre Drikung est célèbre pour sa capacité à transmettre la puissance de la méditation du Powa à des pratiquants initiés et dévoués qui le pratiquent.
Ainsi, la transmission du Powa donnée par les lamas Drikung vint à être connue comme le « Drikung Powa Chen-mo », le grand Drikung Powa. Le Drikung Powa devint si puissant qu’il devint une tradition au Tibet d’organiser une cérémonie de Drikung Powa tous les douze ans à Dro-ngor Sum-dho, qui se trouve à Drikung dans le Tibet central. La gloire de ce Powa Chen’mo continua à s’étendre tandis que des milliers de pratiquants expérimentaient les signes du Powa pendant le Lung donné par le lama dirigeant de Drikung Kagyu. Dû à l’énergie accumulée de la lignée et des bénédictions de l’enseignement lui-même, le lama qualifié est capable de transférer directement les bénédictions de cette pratique aux purs et dévoués disciples qui peuvent alors expérimenter les signes très rapidement.
Quand on a obtenu n’importe quel signe de la méditation du Powa, alors on est considéré comme étant préparé à entrer dans le champ de Bouddha du Bouddha Amitabha (Déwachen) au moment de la mort. Il est enseigné qu’on ne retournera plus dans les royaumes du Samsara après avoir pénétré le champ du Bouddha Amitabha et que l’on pourra rapidement réaliser l’éveil. A cause de cela, le Powa Drikung est devenu particulièrement adapté en ces temps, simplement parce que dans la société d’aujourd’hui, on ne dispose pas du temps ni des circonstances pour parcourir le chemin spirituel comme le firent nos prédécesseurs dans le passé. Nous avons désespérément besoin d’un chemin spirituel qui est simple, adapté, et direct, nous permettant de transformer le stress et le rythme de la vie moderne en une force vitale qui coupe à travers le matérialisme et l’attachement au monde phénoménal, et éveille en nous la réalisation de notre nature de Bouddha.
La méditation de Powa Drikung est simple et encore puissante. Nous avons la même opportunité comme l’ont fait les milliers de pratiquants du Tibet, de maîtriser la pratique de Powa, nous permettant de transformer l’expérience de la mort, qui est une certitude, en un moyen de rejoindre la Terre Pure de Déwachen. Aujourd’hui, nous avons sa sainteté Drikung Kyabgon, le vajra régent du seigneur Jigten Sumgon qui est la renaissance de Tchenrezi, qui transmet cet enseignement ainsi que d’autres lamas Drikung comme le vénérable K-C Ayang Rinpotché qui voyage à travers le monde entier pour diffuser cet enseignement aux fortunés êtres humains.
Le Powa Chen Mo Drikung Dewachen

Quand on prend l’initiation de Powa, il est important de recevoir l’initiation d’un Tulku qui perpétue la lignée de succession des maîtres de Powa. Les bénédictions d’une telle initiation rendront la pratique sûre puisque les bénédictions de la lignée vont s’écouler sans entrave jusqu’au disciple et apporteront avec eux de grands résultats.
Si le Powa était pratiqué sans cette précaution vitale, les résultats ne seront pas les mêmes et le pratiquant fera face à beaucoup de dangers.
La Foi en le Tulku est d’une importance primordiale. Si la Foi est forte, couplée à une dévotion, alors les résultats seront puissants et immédiats. Si la Foi n’est pas de la plus grande alors les résultats seront moyens, etc.… Et dans le cas d’une petite Foi, aucuns bons résultats ne peuvent être espérées, quelle que soit l’ardeur dans la pratique.
Dans le tantra racine, « Gyud », il est écrit ceci : Même si un homme est si inique au point de tuer un homme saint tous les jours et a commis les cinq lourdes actions, s’il s’engage sur le chemin du Powa, les voiles du péché disparaîtront. Pour les êtres aux grands péchés et pour tous les êtres, ceci est le chemin de la libération qui est directe et secrète.
Urgyan Rinpotché a dit, « Par la méditation tous peuvent réaliser l’éveil. Ma méditation est celle que l’on appelle ‘’Ma Gom Pi’’ (c’est-à-dire spontanément sans effort)… ».
Naropa dit, « Il y a neuf portes dans le monde mais il n’y en a qu’une seule qui est celle du Mahamoudra (Nirvana). Si vous fermez les neufs portes alors vous prendrez le Chemin de la libération sans aucun doute… ».
Marpa Lotsawa a dit, « À partir de maintenant, si vous étudiez le Powa, purifiez, purifiez encore et encore. Alors, à ce moment, lorsque la mort approchera, vous ne connaîtrez aucun désespoir. Si, auparavant, vous vous êtes habitué au Chemin du Powa alors au moment de la mort vous serez plein de confiance.
Au-delà et au dessus des neuf ouvertures ordinaires du corps nommées « buga », il y a au sommet de la tête, une ouverture spéciale, et la vertu de la pratique de Powa est d’être capable de penser à cette ouverture au moment de la mort et de diriger la conscience à travers ce chemin pour la transférer vers la terre pure du Bouddha, celle de Déwachen (Sukhavati).
Le chemin profond de Powa est le chemin saint des Bouddhas qui est le Dharma rapidement réalisé spontanément sans effort de méditation.
Le Powa Chen Mo Drikung 2012-03-02_2
« Essence des Trois Joyaux Infaillibles,
Héros qui libérez des peurs des sphères infortunées,
Guide sublime qui menez aux Terres pures,
Ô Protecteur Amitabha, je vous invoque.

Protégez-moi des terreurs liées aux douleurs de l’agonie et au seigneur de la mort;
Libérez-moi de l’effrayant abîme du bardo,
Extirpez-moi du gouffre des sphères infortunées difficilement supportables,
Et conduisez-moi à la Terre excellente de Sukhavati.
Je n’ai pas d’autre espoir que vous. Veuillez me haler. »

Le Powa Chen Mo Drikung Tibet_24
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Message  Dhyân Sam 20 Oct 2012 - 8:52

Au sujet de Sukhavati ou Dewachen la terre pure du bouddha Amithaba selon l'enseignement du Gyalwang Karmapa. (Kagyu Monlam 2012).


Le 2 mars, sous l’arche bleue du chapiteau du Monlam, Gylwang Karmapa a poursuivi son enseignement sur le champ pur de Sukhavati ( Dewachen). Il avait parlé la veille de qui pouvait y renaître, et après avoir abordé plusieurs aspect de cette question, il avait conclu que quiconque tournerait son esprit vers des actions positives, aurait la possibilité de renaître en Sukhavati. Aujourd’hui il a abordé le but et les bénéfices d’une renaissance dans ce champ pur. L’un d’eux est d’éviter l’expérience des mondes inférieurs et la souffrance, quelle soit physique ou mentale, parce qu’il s’agit d’un lieu (ou niveau de réalisation) où elles ne sont pas expérimentées. Bien au contraire chaque jour y ressemble à un festival de miracles. Et plus encore, jusqu’à l’obtention de l’éveil, nous y trouverons toutes les ressources et les loisirs. Mais le plus important de tout, est que toutes les conditions qui créent des obstacles à la libération et à l’omniscience diminuent, et qu’au contraire, tout ce qui soutient la réalisation augmente.

Quelles sont les conditions adverses sur le plan physique ? Le corps vieilli, expérimente les maladies et la faiblesse. Les éléments qui le composent perdent de leur force, et finalement nous mourrons. Pendant que nous sommes vivants, nous pouvons rencontrer la misère, nous sommes débordés par de multiples activités pour nous loger, nous nourrir, nous soigner. Tout cela n’existe pas en Sukhavati. Les conditions adverses du point de vue mental, sont principalement en relation avec la saisie d’un soi et des phénomènes. Cela se manifeste par un grand attachement à notre corps, aux objets que nous possédons, au lieu où nous vivons. Le » je » est l’objet constant de nos pensées. Bien plus, nous avons une vue fausse du karma, nous dénigrons la loi de cause à effet, et nous avons des pensées négatives vis à vis des autres. Les souffrances liées à l’aversion ou au désir excessif apparaissent. Par ignorance nous ne prenons pas garde aux autres, ou aux perceptions plus élevées. Toutes ces conditions négatives grossières, physiques ou mentales, n’existent pas en Sukhavati.
Liées à la fois au physique et au mental, cinq perturbations voilent et obscurcissent notre samadhi : la recherche des plaisirs, la malveillance, la torpeur, l’agitation, le regret ou le doute excessif. A travers elles, nous nous engageons dans ce qui est négatif au lieu de tourner notre esprit vers les activités vertueuses. Nous accumulons du karma qui nous conduira vers les renaissances dans les mondes inférieurs. Un nouveau karma négatif est produit par le corps, la parole et l’esprit, et l’ancien karma arrive à maturité. En Sukhavati, ces conditions qui sont des obstacles à la libération et à l’omniscience n’existent pas.
Des conditions négatives extérieures peuvent aussi se manifester – le feu, les inondations, les poisons, les armes – tout ce qui causera du tort. Il y a aussi les esprits négatifs, les ennemis, les voleurs etc. Les cinq objets des sens – forme, son, odeur, goût, toucher – peuvent aussi être des obstacles. En Sukhavati, ces conditions extérieures génératrices de non-vertu, n’existent pas non plus.


En Sukhavati ce sont les conditions favorables, en harmonie avec la voie, la pratique, qui sont prédominantes. Par exemple, nous pouvons renaître dans un autre monde et y pratiquer la voie. Nous ne mourrons pas involontairement, mais au contraire nous avons une longue vie, dotée de beaucoup de qualités positives, et pouvons atteindre les siddhis, les états de perception les plus élevés, comme l’œil de la sagesse ou l’œil divin.En une seule matinée, nous pouvons aller devant les bouddhas des dix directions et leur faire des offrandes illimitées. Nés près d’eux, nous recevons leurs précieuses instructions. Sans obstacles, tout ce que nous souhaitons nous est présenté – nourriture, vêtements, lieu de repos etc. Mais ces plaisirs n’entraînent pas de souffrances, ils ne nous détournent pas non plus du chemin, mais au contraire ils nous aident à expérimenter le Dharma authentique. Nous nous sentons en permanence en parfaite sérénité, comme ceux qui connaissent l’état de concentration méditative du 3ème niveau. Les pensées liées au Dharma authentique – impermanence, nature de la souffrance, le non soi – apparaissent spontanément dans notre continuum mental. En Sukhavati, les bouddhas, les chakravartins, les êtres supérieurs, sont présents. Donc toutes les conditions sont réunies pour nous aider à progresser sur la voie.
La joie, la félicité sont omniprésentes. Amitabha, Avalokiteshvara et Vajrapani sont toujours présents. Des champs purs des dix directions un grand nombre de bodhisattvas et d’arrhats viennent avec leur entourage pour tourner la roue du Dharma. Toutes les conditions favorables extérieures se manifestent sans effort. Les sons ne sont pas en relation avec les phénomènes ordinaires, mais avec le Dharma qui est entendu naturellement et parle de l’impermanence, de la paix, du non soi. La beauté qui règne dans ce monde – l’arbre qui accompli tous les souhaits, les divinités célestes - n’est pas source de distraction, mais fait naître dans l’esprit ce qui est vertueux pour le chemin : le Bouddha, le Dharma, la sangha, le samadhi, la foi, la vacuité et la parfaite connaissance. Ce qui apparaît est un esprit qui souhaite atteindre la libération et l’omniscience. Donc même si des objets extérieurs existent, ils ne sont que les conditions parfaites pour accomplir la voie. En résumé, par rapport aux autres champs purs, avec toutes ces conditions favorables internes et externes, Sukhavati offre l’opportunité – a la fois vaste,profonde et rapide – d’atteindre toutes les qualités sur le chemin.


Après ces explications, Sa Sainteté les a enrichies en lisant les citations d’un sutra « Comment se Déploie le Champ Pur de Sukhavati ». Les citations disent que Sukhavati est un lieu où même le mot souffrance n’existe pas, où chacun trouve tout ce qui lui est nécessaire, et où les concepts de soi et autre sont absents. Donc, les raisons qui font que nous aspirons à une renaissance en Sukhavati sont que nous pouvons y rencontrer de nombreux amis spirituels, de véritables Bouddhas comme Amitabha, de véritables bodhisattvas comme Vajrapani. Par cela, les qualités sur le chemin apparaissent, et nos esprits en étant transformés, notre pratique se développera.

Puis Gyalwang Karmapa a abordé certains points qui font débat sur. Le premier est la question de savoir lesquels, des auditeurs, des bouddha solitaires, des dieux ou des humains pouvent renaître en Sukhavati. Dans un sutra relatif à Amitabha, il est dit que tous peuvent y renaître. Nagarjuna affirme la même chose. Il est dit aussi que comme les causes et conditions sont parfaites, tous ceux qui naissent en Sukhavati sont dotés des cinq perceptions supérieures et des cinq œils ( physique, divin, de sagesse etc).
Un autre débat est la question de savoir si les plaisirs des sens sont source de jouissances. Comme ils sont expérimentés à travers le samadhi de la parfaite félicité qui implique une totale détente du corps et de l’esprit, l’attachement ne peut pas se manifester.
Donc, en Sukhavati, toutes les conditions positives internes et externes sont présentes. Tous ce qui est négatif est absent. Mais le plus important est que nous pouvons y rencontrer le Bouddha et recevoir ses enseignements. Les bodhisattvas et les amis spirituels nous donnent également de bons conseils, nous pouvons entrer sur le chemin de la libération et de l’omniscience rapidement.

Karmapa a ensuite changé de sujet, en disant que s’il continuait comme cela, tout le monde s’endormirait. Il allait donc parler de science. Je ne suis pas très érudit en cette matière, a-t-il dit, je n’en ai qu’une compréhension basique, il se peut donc que je fasse quelques erreurs. Il a parlé du grand nombre des galaxies, des nuages de million d’étoiles, du nombre inimaginable d’ univers. Nous savons peu de chose à leur sujet, il n’est donc pas impossible que parmi eux se trouve Sukhavati. Certains disent que Sukhavati n’est qu’une production mentale, une empreinte dans notre esprit. Mais les univers purs et impurs existent, les êtres ordinaires ne peuvent voir que ces derniers. Il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux physiques, nous croyons par contre en l’existence d’un soi à travers eux et ce qu’ils impliquent.
Gyalwang Karmapa a également parlé du Mont Meru et de la représentation de l’univers dans l’Abhidharmakosha. Certaines mesures correspondent à ce que la science a découvert, et certaines affirmations générales, comme la prépondérance de l’eau par rapport à la terre sont aussi exactes. Lorsque les textes parlent d’une terre dorée, cela ne fait pas forcement référence à quelque chose en or. « Le Champ d’Or », était le nom de l’Indonésie, le pays du maître d’Atisha, qui portait le même nom, et l’or peut également être compris comme l’essence du monde. Certaines affirmations sont basées sur le samadhi et non sur la technologie, nous devons donc les étudier et y réfléchir.

Puis Karmapa est revenu à sa discussion sur Sukhavati. Certains pensent qu’il n’est pas vrai que Sukhavati nous amène promptement au niveau des bodhisattvas, parce qu’il n’y a pas de souffrance susceptible de créer le mécontentement et la renonciation. D’autres disent que la pratique de la discipline un seul jour dans un monde impur, a plus de valeur que de pratiquer dans un monde pur. A ce point, nous devons comprendre que Sukhavati est au-delà des trois mondes du désir, de la forme et du sans forme. A partir de Sukhavati, nous pouvons aller dans des myriades d’autres mondes pour écouter le Dharma, qui parle d’impermanence et de souffrance, elles ni sont donc pas inconnues. Ceux qui renaissent en Sukhavati, ont pratiqué le dharma avec diligence et assiduité, sans paresse, leur renonciation est naturelle. De plus la discipline se développe plus rapidement et plus profondément en Sukhavati parce que la prépondérance des conditions positives la stimule. Du point de vue ultime, la nature de la discipline ne change pas quelque soit le lieu où elle est pratiquée.

Sa Sainteté a ensuite dirigé une méditation. Le moyen principal pour renaître en Sukhavati est d’éliminer les voiles de notre esprit. Nous devons visualiser Amitabha, avec Avalokiteshvara à sa gauche et Vajrapani à sa droite, en face de nous. Nous reconnaissons, et confessons nos actions négatives et faisons le vœu de ne pas recommencer. Cela réjoui Amitabha qui sourit et irradie de la lumière vers nous, elle purifie les voiles de notre corps, de notre parole et de notre esprit, permettant ainsi aux qualités des corps, parole, esprit d’Amitabha de se manifester en en nous.

Après la méditation, Karmapa a dit qu’il y avait beaucoup de Festivals de Prières, ici à Bodhgaya. Ils ne sont possibles que grâce au soutient financier venu des donations faites pour les vivants et les morts. La sangha se doit donc de faire pour eux de profondes aspirations, leur souhaitant de trouver aisément le chemin de l’illumination. Pour cela il faut se souvenir des qualités du Bouddha, qui est apparu en ce monde et a enseigné le Dharma. C’est grâce à lui que nous pouvons être ensembles et suivre ce Kagyu Monlam. Donc même lorsque nous n’avalons qu’une petite gorgée d’eau, nous devons nous souvenir de sa bonté. Nous prenons sa vie en exemple de ce que nous devons accomplir, pour être en mesure par nos efforts, d’aider les êtres comme il l’a fait, de leur apporter paix et bonheur.
Certaines personnes disent que ce n’est qu’une aspiration. Mais nous devons la faire et le temps est venu pour cela. Nos prières ne sont peut-être que des mots au début, mais nous aspirons à pouvoir les réaliser. Une des principales caractéristique du Mahayana est de faire des vaste plans pour le futur afin d’aider les êtres jusqu’à la fin de l’interminable sansara.
La plus petite goutte de l’océan, ne disparaîtra pas tant que l’océan lui-même n’aura pas disparu. De même si nous dédions la plus petite des vertus à la pleine réalisation, elle ne disparaîtra pas tant que le parfait éveil ne sera pas atteint. Que nos actions deviennent ou non la cause de la réalisation de l’état de Bouddha, dépend de notre dédicace. Nous sommes le conducteur de la voiture, et nous pouvons choisir la direction à lui donner. Lorsque les bonnes conditions sont réunies, la plus petite graine peut devenir un bel arbre, porteur de beaucoup de fleurs et de fruits. Une petite vertu peut être magnifiée par une vaste aspiration. Le résultat que nous obtenons dépend de la taille de notre intention.
Nous devons donc être plus que confiants dans nos aspirations : « puisse-je devenir Bouddha aujourd’hui » Le point important n’est pas de penser seulement à » moi », » mes objets »,etc. Si nous analysons qui est ce moi et quelles sont ces choses, nous ne trouverons rien, rien n’a d’existence réelle. Tout est interdépendant. Si nous pensons à notre nourriture, elle nous est donnée grâce à la réunion de nombreuses causes et conditions. Notre renom nous est apporté par les autres, l’air que nous respirons vient de beaucoup de choses extérieures à nous. Il est aussi exact que lorsque beaucoup de personnes émettent conjointement une forte aspiration, sa puissance augmente. Si les hommes et les femmes se rassemblent, et si les moines, les nonnes et les laïcs se rassemblent, leurs aspirations sont plus puissantes.S’il vous plaît gardez cela présent à l’esprit.

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Puissent tous les êtres connaître la libération ! OM !
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