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LES DRUIDES ET LA MÉDECINE

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Message  Invité Ven 23 Mar 2012 - 14:30

LES DRUIDES ET LA MÉDECINE

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Les Celtes n’avaient pas peur que « le ciel leurs tombes sur la tête » comme le prêtant avec beaucoup d’humour Astérix, mais ils pensaient que le jour naît de la nuit. C’est pourquoi la vie succède à la mort. Par conséquent, à quoi bon la craindre.
Même si les Celtes croient en l’immortalité de l’âme, l’entretien du corps a toujours été pour eux un élément de première importance. Ils étaient chasseurs et guerriers, et se devaient d’êtres les meilleurs. Et comment parfaire son évolution si le corps que l’on utilise présente des disfonctionnements.
Les druides ont donc à leur disposition une grande quantité de remèdes naturels, agrémentés de magie.

Le druide cumule les fonctions. Il est tour à tour médecin, vétérinaire, accoucheur, apothicaire, herboriste, alchimiste et bien d’autres choses.
La médecine druidique est extrêmement évoluée et il est dommage que la médecine traditionnelle de notre époque ait oublié ces pratiques ancestrales.
Le druide, médecin holistique bien avant la mode, ne laisse pas de prise au hasard. Il guérit le corps physique, rééquilibre les énergies, mais il traite aussi les corps subtils car c’est vraiment là que naissent les problèmes avant d’atteindre le physique.

Le druide magicien travaille sur le visible et l’invisible. Pour cela, il lui est nécessaire de dialoguer avec les dieux et les défunts. Dans la médecine druidique, comme dans le chamanisme amérindien, l’avis des divinités et des anciens est très important dans le traitement des maladies. Le druide, comme le chaman, leur demande d’intervenir. La transe magique et la prière, associées à différents remèdes à base de plantes, de bois, de cristaux, permettent de communiquer avec les mondes subtils. Quelques herbes parfumées dans un brûlot ou dans un feu aident à élever les prières du druide vers la demeure des dieux.

Le druide utilise aussi les énergies cosmo-telluriques pour charger différents objets ou minéraux qui vont soutenir le malade dans son chemin de guérison. Différents objets peuvent être confiés au feu, au vent, aux rivières, aux océans pour porter un message aux forces naturelles.
Le druide utilise ce support magnétisé pour opérer un transfert et emmener au loin la maladie et les énergies négatives de son malade.
Dans la société d’aujourd’hui, société matérialiste, cartésienne et politiquement correct, nous avons du mal à concevoir un système aussi compliqué et irrationnel. Nous avons tendance à oublier qu’il n’y a pas si longtemps que ça, dans nos campagnes bretonnes, berrichonnes, auvergnates, normandes, vendéennes, ou autres, des sorciers, guérisseurs, rebouteux, hommes et femmes, pratiquaient de manière plus ou moins empirique les antiques méthodes des druides.

Les druides furent habiles à reconnaître aux plantes leurs vertus thérapeutiques. Ils ont établi une pharmacopée de simples, riches et imaginatives. Les propriétés psychotropes, sédatives ou hallucinogènes des végétaux n’avaient plus de secrets pour eux. Ces plantes, utilisées en tisanes, décoctions, cataplasmes, extraits ou intraits, macérations et onguents, sont tombés en désuétude avec la médecine chimique. Mais de plus en plus de laboratoires recommencent à s’y intéresser. Leurs chercheurs sont des biologistes et des chimistes. Les druides, eux, étaient alchimistes. Les secrets du Grand Œuvre, tellement critiqués par les chercheurs « sérieux », sont-ils la clé qui rendait cette médecine si puissante ?
Les druides, sorciers de villages et autres guérisseurs, avaient des filtres magiques adaptés à tout usage. La médecine des druides n’est pas coupée de la magie, bien au contraire. En combinant adroitement les deux arts, ils provoquaient des résultats incroyables.

Parmi ces plantes on retrouvait entre autres :

L’absinthe, l’armoise, la belladone, la chélidoine, le chiendent, la datura, la digitale, le gui, la légendaire herbe d’or, la jusquiame, le lierre grimpant, la sauge, la verveine….
La médecine et la magie druidiques utilisaient les arbres. Récepteur / transmetteur des énergies cosmiques et telluriques, ils possèdent eux-aussi le pouvoir de guérir. Les druides connaissaient la puissance du message porté par les arbres. Ils ont des bosquets sacrés, németons, églises naturelles dans lesquelles ils atteignent les plus hauts degrés de leur initiation.
La symbolique de l’arbre est très présente et est commune à de nombreuses traditions. Dans la Kabbale, l’arbre de vie est un concept de base. Dans l’optique chamanique, les arbres soutiennent le monde.

A lui seul, l’arbre représente les quatre éléments de l’alchimie, donc de la vie : eau, air, terre, feu et même bois si l’on se réfère à la tradition chinoise.
Il est « l’axis mundi » l’axe du monde qui relie le ciel à la terre.
Les principales essences de bois utilisées en médecine druidique sont : le bouleau, le chêne, le pommier, le frêne dont on utilise le jus des feuilles contre les morsures de serpents, l’aulne utilisé pour les ulcères, le saule qui était utilisé comme antiseptique, l’aubépine qui calmait les émotifs et les anxieux, le noisetier ou coudrier qui, comme le frêne, éloigne les serpents, le sureau pour la digestion, la cicatrisation.

L’utilisation des plantes médicinales et des arbres à un aussi haut niveau peut paraître paradoxale chez un peuple que l’on veut faire passer pour barbare et rustre depuis 2000 ans. Pourtant, il ne représente qu’un aspect de la médecine druidique. Les transes, les prières, les rêves, les incantations et, à travers elles, la puissance manifesté du verbe, les symboles, la musique, la danse, les sources, fontaines et eaux sacrées participaient à l’équilibre des corps et des esprits. Les druides étaient passés maîtres dans cette ré-harmonisation. Mais ils utilisaient aussi le magnétisme et le tellurisme.

Le druide maîtrisait parfaitement les énergies circulant dans et autours de nos corps, savait où poser leurs mains pour avoir une action tangible sur ces forces.
Nous revenons aujourd’hui vers ces pratiques et on voit refleurir, avec plus ou moins de vigueur, cette profession qui, chez nous, est l’héritage de « Merlin ». Tout comme la géobiologie, qui nous revient par la voie de l’Orient avec le Feng-Shui, mais qui n’a rien de différent de la science de nos bâtisseurs de cathédrales qui étaient eux-mêmes les héritiers des druides. Les druides utilisaient les menhirs, les dolmens et les mégalithes pour rééquilibrer la planète, mais ils utilisaient aussi les forces qui s’en dégageaient pour guérir ou pour pratiquer des rituels de magie. Lithothérapeutes ou cristallothérapeutes avant l’heure, ils utilisaient la magie des pierres précieuses, semi-précieuses ou autres pour soigner tout un tas de petits « bobos » du corps ou de l’âme.

Si cette médecine des temps anciens revient en force, c’est qu’elle prend en compte l’homme dans sa globalité : corps physique et corps subtils. On parle d’holistique ou de médecine des trois corps (corps, âme, esprit), ou de vision globale de l’homme dans son environnement énergétique. Quel que soit le nom qu’on lui donne, la médecine druidique s’attaque à la cause autant qu’à l’effet. Les médecines d’hier sont les médecines de demain. Plus puissantes, grâce à l’avancée des sciences, mais en n’oubliant pas l' homme.


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Source : Le grimoire d'Ambrosia.

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