Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
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Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Bonjour tout le monde, voilà j’ai une passion. Je suis attirée par l’église de Jean (Orthodoxie) et sur la destiné des saints et saintes orthodoxe. Il y a quelques années, j’aimais regarder les messes orthodoxes à la télévision le dimanche matin sur France 2. Et puis soyons honnête l’église orthodoxe n’a pas fait de ravage comme la fait l’église de Pierre et de Paul (Rome). Deuxièmement, l’église orthodoxe à de très belles Icônes et puis elle est resté fidèle au culte du christ par l’intermédiaire de saint Jean, son Apôtre préféré après Marie Madeleine, bien sur !
Voilà donc, je posterai quelques saints et saints orthodoxe dans ce forum pour la plus grande gloire qui je suppose fera plaisir à Fleur2lys et Amarante.
Passée une bonne journée à toutes et à tous.
Le 7 octobre, mémoire des Saints Martyrs SERGE et BACCHUS
Saints Serge et Bacchus vivaient à Rome sous l'empereur Maximien (vers 296). Ils étaient tous deux de noble naissance et très appréciés de l'empereur, qui leur avait confié malgré leur jeune âge de hautes charges à l'école militaire dite des «Gentils». Serge en était «primicerius» et Bacchus «secundicerius».
Un jour, alors que l'empereur avait ordonné un sacrifice public en l'honneur des dieux païens et comme signe de soumission à son autorité, les deux jeunes officiers furent les seuls à ne pas se présenter. Prenant ce geste comme un acte de révolte, l'empereur plein de colère les fit comparaître devant lui et leur demanda la raison de leur désobéissance. Ceux-ci lui répondirent: «Nous ne devons te servir comme de fidèles serviteurs que dans ton armée terrestre, ô Empereur. Quant à nous séparer le moins du monde du seul vrai Dieu que nous adorons pour offrir un culte aux dieux inanimés, ni le fer ni le feu ne pourront jamais nous y contraindre. Car nous ne considérons rien de plus heureux que de souffrir pour la foi».
Maximien ordonna qu'on les dépouille sur le champ des marques de leur dignité et qu'on les revêtit de vêtements féminins. Ainsi habillés et chargés de lourdes chaînes, ils furent livrés à la risée publique sur la forum. L'empereur les fit ensuite déporter dans la ville de Barbalisson sur l'Euphrate, où se trouvait le gouverneur de l'Orient, Antiochus, homme particulièrement cruel et sans pitié. Comparaissant devant lui, les Saints jeunes gens ne furent intimidés ni par ses menaces ni par ses flatteries; on enferma Serge dans un cachot pendant que l'on soumettait Bacchus à la torture.
Il fut si cruellement frappé à coups de nerfs de bœufs qu'il en remit son âme à Dieu dans la joie de rejoindre l'armée des Anges et des Saints. Le lendemain, on fit comparaître Serge, dont la seul tristesse était de rester encore dans ce monde de vanité, alors que son compagnon jouissait déjà de la béatitude. Après avoir vainement essayé de le faire apostasier en lui rappelant sa puissance passée et en le menaçant des plus cruels supplices, Antiochus lui fit mettre des chaussures garnies de clous à l'intérieur et l'obligea à courir ainsi devant son char sur une distance de plus de quinze kilomètres. Élevé au-dessus de la souffrance du corps par la joie de participer à la Passion du Seigneur, le jeune homme courut avec allégresse en chantant des Psaumes.
Pendant la nuit, un Ange vint le guérir de ses plaies, si bien qu'il réapparut le lendemain devant le gouverneur, frais et dispos pour de nouveaux combats. Antiochus donna l'ordre de lui trancher la tête. En parvenant sur le lieu de l'exécution, le Saint demanda à ses bourreaux quelques instants, pendant lesquels il éleva vers Dieu de ferventes prières pour ses persécuteurs. Puis il inclina de lui-même la tête sous le glaive et partit rejoindre Bacchus dans le Royaume céleste.
Le tombeau de Saint Serge à Rosafa (200 km à l'est d'Alep) devint par la suite un des sanctuaires les plus vénérés de l'Orient, de sorte que l'endroit fut appelé Sergiopolis, et des fragments de ses Saintes Reliques furent diffusés dans tout le monde chrétien.
Voilà donc, je posterai quelques saints et saints orthodoxe dans ce forum pour la plus grande gloire qui je suppose fera plaisir à Fleur2lys et Amarante.
Passée une bonne journée à toutes et à tous.
Le 7 octobre, mémoire des Saints Martyrs SERGE et BACCHUS
Saints Serge et Bacchus vivaient à Rome sous l'empereur Maximien (vers 296). Ils étaient tous deux de noble naissance et très appréciés de l'empereur, qui leur avait confié malgré leur jeune âge de hautes charges à l'école militaire dite des «Gentils». Serge en était «primicerius» et Bacchus «secundicerius».
Un jour, alors que l'empereur avait ordonné un sacrifice public en l'honneur des dieux païens et comme signe de soumission à son autorité, les deux jeunes officiers furent les seuls à ne pas se présenter. Prenant ce geste comme un acte de révolte, l'empereur plein de colère les fit comparaître devant lui et leur demanda la raison de leur désobéissance. Ceux-ci lui répondirent: «Nous ne devons te servir comme de fidèles serviteurs que dans ton armée terrestre, ô Empereur. Quant à nous séparer le moins du monde du seul vrai Dieu que nous adorons pour offrir un culte aux dieux inanimés, ni le fer ni le feu ne pourront jamais nous y contraindre. Car nous ne considérons rien de plus heureux que de souffrir pour la foi».
Maximien ordonna qu'on les dépouille sur le champ des marques de leur dignité et qu'on les revêtit de vêtements féminins. Ainsi habillés et chargés de lourdes chaînes, ils furent livrés à la risée publique sur la forum. L'empereur les fit ensuite déporter dans la ville de Barbalisson sur l'Euphrate, où se trouvait le gouverneur de l'Orient, Antiochus, homme particulièrement cruel et sans pitié. Comparaissant devant lui, les Saints jeunes gens ne furent intimidés ni par ses menaces ni par ses flatteries; on enferma Serge dans un cachot pendant que l'on soumettait Bacchus à la torture.
Il fut si cruellement frappé à coups de nerfs de bœufs qu'il en remit son âme à Dieu dans la joie de rejoindre l'armée des Anges et des Saints. Le lendemain, on fit comparaître Serge, dont la seul tristesse était de rester encore dans ce monde de vanité, alors que son compagnon jouissait déjà de la béatitude. Après avoir vainement essayé de le faire apostasier en lui rappelant sa puissance passée et en le menaçant des plus cruels supplices, Antiochus lui fit mettre des chaussures garnies de clous à l'intérieur et l'obligea à courir ainsi devant son char sur une distance de plus de quinze kilomètres. Élevé au-dessus de la souffrance du corps par la joie de participer à la Passion du Seigneur, le jeune homme courut avec allégresse en chantant des Psaumes.
Pendant la nuit, un Ange vint le guérir de ses plaies, si bien qu'il réapparut le lendemain devant le gouverneur, frais et dispos pour de nouveaux combats. Antiochus donna l'ordre de lui trancher la tête. En parvenant sur le lieu de l'exécution, le Saint demanda à ses bourreaux quelques instants, pendant lesquels il éleva vers Dieu de ferventes prières pour ses persécuteurs. Puis il inclina de lui-même la tête sous le glaive et partit rejoindre Bacchus dans le Royaume céleste.
Le tombeau de Saint Serge à Rosafa (200 km à l'est d'Alep) devint par la suite un des sanctuaires les plus vénérés de l'Orient, de sorte que l'endroit fut appelé Sergiopolis, et des fragments de ses Saintes Reliques furent diffusés dans tout le monde chrétien.
Invité- Invité
L'église orthodoxe
Je ne connais pas du tout. Merci donc de ces apports Sitting Bull.
Fleur2lys- Messages : 1176
Date d'inscription : 03/02/2011
Age : 62
Localisation : entre Lyon et Grenoble
Le 8 octobre, mémoire de notre Sainte mère PÉLAGIE la prostituée repentante
Sainte Pélagie vivait à Antioche dans la deuxième moitié du cinquième siècle. Livrée à la danse et aux plaisirs impurs, elle était la prostituée la plus connue de cette grande ville et avait tiré de ses débauches une grande fortune qu'elle n'utilisait qu'à parer son corps d'atours précieux et de parfums voluptueux, pour attirer de nouvelles victimes dans ses filets. Elle avait de nombreux esclaves et serviteurs qui l'escortaient lorsqu'elle se promenait dans la ville, assise dans son char luxueux. Or, un jour où l'Archevêque d'Antioche avait invité Nonnus, l’Évêque d'Edesse, un saint homme dont les paroles inspirées portaient ses auditeurs au repentir et à l'amour de la vertu, à prêcher devant le peuple, Pélagie vint à passer devant l'assemblée avec son cortège habituel. Alors que tous détournaient les yeux de ce spectacle, Saint Nonnus regarda cette femme en pleurant. Il dit à ceux qui l'entouraient: «Malheur à nous, paresseux et négligents, car nous devrons rendre compte au jour du jugement, pour ne pas avoir mis à plaire à Dieu le zèle et le soin que met cette pauvre femme à orner son corps pour un plaisir passager». Et il pria ardemment le Seigneur pour sa conversion.
Le lendemain, comme Nonnus commentait le Saint Évangile au cours de la Divine Liturgie, Pélagie se trouvait dans l'assistance. Les paroles de l’évêque sur le Jugement dernier et l'éternité des peines de l'enfer pénétrèrent dans le coeur de la jeune femme comme une épée effilée et éveillèrent en elle le seul véritable amour, celui de l’Époux céleste. De retour dans son palais, elle adressa une lettre au Saint Evêque, demandant qu'il acceptât de la recevoir et qu'il ne méprisât pas sa turpitude s'il était vraiment disciple de Celui qui est venu pour appeler «non les justes mais les pécheurs à la pénitence» (Mat. 9:13). Nonnus lui fit répondre que si elle était vraiment décidée à se repentir, elle devrait se présenter à l'église, devant toute l'assemblée des Clercs et du peuple, pour confesser ses fautes. Pélagie saisit cette occasion et se précipita vers l'église, en oubliant sa parade et son orgueil d'autrefois. Puis elle se jeta à genoux au pieds de l’évêque et le supplia de la faire renaître à la vie divine par le Saint Baptême, afin que le démon et l'habitude ne la rappellent pas à sa vie de débauche. Lors du Baptême de Pélagie toute la ville d'Antioche se réjouit de l'événement et du salut de cette âme. Elle fut confiée à une moniale du nom de Romane, qui l'initia au combat spirituel et à la vie de repentir. Par la prière et le signe de la Croix, elle vainquit ainsi les tentations de revenir à sa vie de péché, qui ne tardèrent pas à fondre sur elle. Quelques jours après son Baptême, Pélagie fit distribuer toutes ses richesses aux pauvres et affranchit ses esclaves.
Ainsi libérée de tout attachement au monde, elle changea ses vêtements féminins pour de grossiers vêtements d'homme, et partit en secret pour pratiquer l'ascèse en Palestine, sur le Mont des Oliviers. Elle resta de longues années enfermée dans une petite cellule, luttant chaque jour contre les passions qui s'étaient enracinées dans son corps et mettant désormais tout le soin qu'elle avait autrefois pour ses toilettes et ses parfums à l'ornement de son âme pour la vie éternelle. Bien qu'elle restât dans la solitude, la renommée de ses exploits se répandit parmi les ascètes de Palestine, qui croyaient qu'elle était un homme. Lorsque la sainte pénitente remit en paix son âme à Dieu, tous les moines de la région se réunirent pour vénérer ses Saintes Reliques et glorifièrent grandement le Seigneur en apprenant d'un disciple de Nonnus la véritable histoire de Pélagie, qui enseigne à ceux qui sont plongés dans les ténèbres du péché à ne pas désespérer, mais à s'engager avec vaillance sur la voie du repentir.
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Le 9 Octobre, St Apôtre Jacques, Fils d'Alphée.
Saint Jacques l'apôtre était le fils d'Alphée et l'un des Douze. Il était le frère du saint évangéliste Matthieu. L'Eglise commémore l'apôtre Jacques le 9 octobre et le 30 juin, avec la Synaxe du glorieux et illustres douze apôtres du Christ.
Jacques a entendu les paroles du Seigneur et a été témoin de ses miracles. Après la Descente de l'Esprit Saint l'apôtre Jacques, Alphée et l'apôtre André le premier appelé (30 novembre) sont partis en voyages missionnaires dans toute la Judée, Edesse, Gaza et Eleutheropolis, proclamant l'Evangile, guérissant toutes sortes de maladies et en convertissant sur le chemin du salut. St Jacques a fini son œuvre apostolique dans la ville égyptienne de Ostrachina, où il a été crucifié par les païens.
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Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Sainte Néomartyre AQUILINA, morte sous les verges des Turcs pour avoir refusé de renier sa foi dans le Christ Sauveur, en 1764.
Sainte Aquilina était originaire d'un village proche de Thessalonique. Alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson, son père se querella un jour avec l'un de ses voisins turcs. Ils en vinrent aux coups, et le malheureux tua involontairement le Turc. Il ne put avoir la vie sauve qu'à la condition de renier sa foi et de devenir musulman, en promettant de surcroît la conversion de sa fille, lorsqu'elle en aurait l'âge. Mais la mère d'Aquilina demeurait fidèle et pieuse admiratrice des exploits des Martyrs. C'est ainsi qu'elle éduqua sa fille, lui apprenant à préférer la mort à l'apostasie. Lorsque la jeune fille eût atteint l'âge de dix-huit ans, son père lui proposa la conversion à la foi des Turcs, mais il fut fort surpris de la voir refuser et de l'entendre se déclarer prête à tous les supplices pour l'amour du Christ. Constatant sa résolution et pris de peur pour lui-même, ce père indigne et lâche livra sa fille aux autorités turques, en leur disant d'en faire ce qu'ils voulaient. La jeune fille se laissa emmener sans résistance, après avoir embrassée sa mère et l'avoir assurée qu'elle se rendrait digne de son enseignement. Ni les promesses flatteuses, ni les menaces ne l'ébranlèrent.
Vêtue d'une simple chemise, bientôt réduite en lambeaux sous les coups, la fiancée du Sauveur fut soumise à trois reprises à la bastonnade sans pitié des barbares. Loin de perdre son assurance, et comme transportée de joie par l'amour de Dieu qui brûlait en son coeur, Aquilina ne cessait de se moquer de ses bourreaux. Quand elle fut réduite à la dernière extrémité, de pieux Chrétiens la transportèrent devant sa mère, pour que celle-ci assiste à ses derniers instants. En la voyant, elle demanda toute anxieuse à sa fille si elle avait tenu bon. La Sainte lui répondit dans son dernier soupir: -«Que pensais-tu donc que je fisse, si ce n'est ce que tu m'as enseigné. Selon ton commandement, j'ai gardé la confession de notre foi». Elles rendirent toutes deux gloire à Dieu et la Sainte martyre partit pour les demeures des bienheureux. Comme on emmenait sa dépouille pour l'inhumer tous les lieux où elle passait s'emplissaient d'un suave parfum. Et cette nuit là, une lumière éclatante se dégagea de son tombeau.
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Je respecte profondément son choix.
Mais je dois avouer que j'aurais triché
avec les hommes, en essayant de
rester honnête avec Dieu.
Faut dire qu'inspiré par RamaKrishna
je pense que chaque religion mène
au même but.
Les alchimistes ont inventé toute une
méthode du secret car les rois voulaient
profiter de leur science.
Selon certaines théories, les alchimistes
connaissaient les secrets de l'atome..
Mais je dois avouer que j'aurais triché
avec les hommes, en essayant de
rester honnête avec Dieu.
Faut dire qu'inspiré par RamaKrishna
je pense que chaque religion mène
au même but.
Les alchimistes ont inventé toute une
méthode du secret car les rois voulaient
profiter de leur science.
Selon certaines théories, les alchimistes
connaissaient les secrets de l'atome..
Saint Père CHARITON, Confesseur et maître du désert
Saint Père CHARITON, Confesseur et maître du désert
Saint Chariton naquit et fut élevé à Iconium, en Asie-Mineure, sous le règne de l'empereur Aurélien (270-276). Au début de son règne, le successeur de ce dernier, Dioclétien, n'était pas hostile aux Chrétiens; mais, poussé par le démon, il déclencha par la suite une violente persécution contre ceux qui invoquaient le nom du Christ (304). Comme Chariton était réputé à Iconium pour sa piété et sa vertu, il fut capturé par les soldats de l'empereur et mené devant le consul. Ayant confessé sans crainte le Christ et condamné les idoles, Chariton fut étendu à terre et si violemment fouetté que ses chairs en furent réduites en charpie. On le jeta en prison et on l'en ressortit quelques jours plus tard pour le présenter à nouveau devant le tribunal. Délivré de prison, il se réfugia en Égypte jusqu'à ce que Constantin le Grand décrète la fin des persécutions et reconnaisse officiellement la religion des Chrétiens. Portant en son corps les marques de la Passion du Christ, Chariton, dès lors libéré de la menace du Martyre, poursuivit avec un zèle accru la voie de l'imitation du Christ par une vie d'ascèse et d'austérité. Aux souffrances volontaires qu'il infligeait à son corps pour le réduire en servitude et lui faire obéir à la loi de l'Esprit, s'ajoutèrent des épreuves involontaires. Un jour, alors qu'il se dirigeait vers Jérusalem, il rencontra sur la route une bande de brigands, qui le ligotèrent et l'emmenèrent dans leur grotte. Mais ceux-ci furent bientôt victimes du jugement divin. Ils moururent tous après avoir bu du vin, dans lequel une vipère avait craché son venin. Chariton, resté seul, fut miraculeusement libéré de ses liens et devint ainsi l'héritier du butin qu'avaient amassé les brigands. Il distribua ces richesses mal acquises en les donnant aux pauvres ou en les utilisant à la construction d'églises pour la gloire de Dieu, et s'installa dans cette grotte située dans un lieu nommé Pharan, afin d'y pratiquer l'ascèse.
De cette grotte, le Saint attira beaucoup d'infidèles à embrasser la foi et à suivre l'exemple de sa vie angélique. Mais comme cette affluence l'arrachait à sa solitude bien-aimée, il partit pour s'installer dans une autre grotte éloignée, après avoir placé le meilleur de ses disciples à la tête de la communauté de Pharan et avoir exhorté ses enfants spirituels à garder strictement la tempérance dans la nourriture et le sommeil, à prier la nuit comme le jour aux heures qu'il leur avait enseigné et à recevoir le pauvre et l'étranger comme le Christ lui-même. Retiré sur la montagne de Doucas, (tans les environs de Jéricho, il ne put rester bien longtemps à converser seul à seul avec Dieu: de nombreux disciples vinrent se joindre à lui et l'obligèrent à construire une seconde Laure1 et à s'enfuir de nouveau dans un endroit encore plus reculé, nommé Thécoué. Il s'installa avec quelques disciples dans une troisième laure, qu'on appela du nom syriaque Souka («monastère») ou encore «l'Ancienne Laure». Mais rien ne pouvait arrêter la foule des nouveaux disciples et des païens qui accouraient pour se délecter du miel de ses paroles et pour contempler cette vivante image du Christ. Aussi, Chariton, qui ne désirait en ce monde que la suavité de l'union à Dieu dans la solitude, se retira au-dessus de la Laure, dans une grotte si difficile d'accès qu'on ne pouvait y monter qu'avec des échelles. Il demeura là de nombreuses années, s'abreuvant à une source que Dieu, à la prière du Saint, avait fait jaillir dans la grotte. Comme Dieu lui avait à l'avance révélé la date de sa mort, Chariton se fit transporter dans sa première Laure de Pharan. De là, il adressa un testament spirituel à ses disciples, dans lequel il indiquait la voie sûre pour parvenir à l'union avec Dieu: c'est-à-dire l'ascèse liée à l'humilité et à la charité envers tous. Ayant achevé son ultime enseignement, il s'étendit sur son lit et s'endormit paisiblement, pour rejoindre le choeur des Anges et des Saints.
1 . Dans l'ancien monachisme de Palestine, la Laure était un lieu primitivement occupé par un ou plusieurs ermites, que le rayonnement et l'abondance des disciples avaient transformé en monastère.
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Le 12 octobre, mémoire des Saints Martyrs PROBUS, TARACHUS et ANDRONIQUE
Ces Saints Martyrs vécurent sous le règne de Dioclétien et le gouvernement de Flavien (vers 304). Citoyen romain et soldat, Tarachus était déjà avancé en âge. Sa patrie était Claudiopolis en Isaurie. Probus était citoyen de la ville de Side en Pamphylie, et Andronique était issu d'une noble famille d'Ephèse. Lorsqu'on eut découvert qu'ils étaient Chrétiens, on s'empara d'eux à Pompéiopolis, en Cilicie, puis on les déféra au tribunal du gouverneur Numérien Maxime, à Tarse, ensuite à Mopsueste, puis une troisième fois dans la ville d'Anazarbe. Les menaces du juge restant sans effet devant l'attitude résolue de Tarachus, il lui fit briser la mâchoire à coups de pierres, sans pitié pour son âge. Quand on amena Probus, il dit à Maxime de ne pas perdre de temps en un interrogatoire inutile et lui demanda de passer sans plus tarder à la torture. Cruellement fouetté à coups de nerfs de boeuf, il répondit au juge, qui lui demandait d'avoir pitié de lui-même: «Ce sang répandu est pour moi une huile et un parfum, dont je m'oins avec joie pour de nouveaux combats!» Andronique, le plus jeune, ayant lui aussi témoigné de son empressement à souffrir pour gagner la vie éternelle, fut suspendu à une potence; on lui incisa les jambes avec des lames effilées, puis on lui brûla les côtes en jetant ensuite du sel sur les plaies.
Quelques jours plus tard, on les fit de nouveau comparaître. Tarachus fut suspendu la tête en-bas au-dessus d'un brasier dégageant une épaisse fumée. Après quoi on lui versa un âcre mélange de vinaigre, de sel et de moutarde dans les narines, avant de le jeter en prison. Comme Probus se moquait des idoles et de leurs adorateurs, il fut placé sur des fers rougis au feu, puis, après lui avoir arraché le cuir chevelu, on lui plaça des charbons ardents sur le crâne et on lui coupa la langue. Andronique à son tour fut mis à l'épreuve, mais ne cessa pas toutefois de se moquer de ses tortionnaires. Comme on lui introduisait de force dans la bouche des viandes et du vin offerts aux idoles, il tourna en dérision la stupidité du magistrat qui croyait l'avoir vaincu, en déclarant que pour les Chrétiens seule l'apostasie volontaire est une souillure et une défaite.
Finalement, le lendemain du troisième interrogatoire, Maxime organisa des jeux de bêtes et de gladiateurs, en prévoyant l'exécution des trois Martyrs comme clou du spectacle. Incapables de marcher, à cause des supplices endurés auparavant, ils furent portés jusque dans l'arène et livrés aux bêtes féroces, qui avaient déjà fait plusieurs victimes ce jour là. Contrairement à toute attente, un ours redoutable vint lécher paisiblement les plaies d'Andronique, comme pour le consoler, et une lionne alla jouer avec Tarachus. Furieux devant ce spectacle qui déclenchait l'admiration de la foule, le gouverneur Maxime fit couper en morceaux les trois athlètes du Christ par ses gladiateurs, au milieu de l'amphithéâtre. La nuit venue, grâce à l'intervention de Dieu, de pieux chrétiens purent tromper les gardes et allèrent ensevelir les restes des trois Martyrs dans une caverne de la montagne.
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Le 13 octobre, la Sainte Néomartyre CHRYSSIE, qui fut coupée en morceaux à Slatina (Bulgarie) en 1795
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Le 14 octobre, mémoire des Saints Martyrs NAZAIRE, GERVAIS, PROTAIS et CELSE
Saint Nazaire vivait sous le règne de l'empereur Néron (entre 54 et 68) à Rome. Il était d'une famille romaine riche et noble. Son Père Africanus et sa mère Perpétue avaient été conduits à la foi au Christ par le Saint Apôtre Pierre. Nazaire fut baptisé par le successeur de Saint Pierre (Apôtre) sur le trône épiscopal, Saint Lin (1er Evêque de Rome). Lorsqu'il eut atteint l'âge de vingt ans, il partit pour parcourir les villes d'Italie et y enseigner la Bonne Nouvelle. Il amena ainsi de nombreux païens à la connaissance de la Vérité et les baptisa. Dix ans plus tard, comme il passait dans la ville de Plaisance, il fit la connaissance de Saint Gervais (son Icône à gauche) et Saint Protais, qui Saint Gervaisétaient en prison sur l'ordre du gouverneur Anulinus, et dont la réputation de Thaumaturges et d'audacieux Apôtres du Christ était répandue dans toute l'Italie. Ils s'embrassèrent d'un Saint baiser et s'exhortèrent mutuellement au Martyre. Mais le gouverneur ayant appris la présence de Nazaire, le fit flageller et chasser de la ville.
aaaLe Saint partit alors pour la Gaule. Ayant atteint une ville nommée Cimiez, il attira une grande partie de la population à la foi. La femme d'un notable de la ville s'approcha de lui avec son enfant âgé de trois ans. Elle le déposa aux pieds du Saint et lui dit: «Prends avec toi cet enfant. Qu'il te suive où que tu ailles, afin qu'il puisse être jugé digne de paraître aux côtés du trône du Christ». Nazaire le reçut avec action de grâces, le baptisa sous le nom de Celse, et partit avec lui pour répandre le Saint Evangile dans d'autres villes de Gaule. Saisis par le gouverneur Deinobaüs, Nazaire répondit à toutes les questions sur son identité et celle de l'enfant: «Je suis romain de naissance, mais je suis Chrétien et adore le Crucifié». Le cruel magistrat s'empara de l'enfant et le frappa sans pitié, mais celui-ci, lui balbutiait avec la sagesse d'un vieillard: «Le Dieu que j'adore te jugera pour cela, ô injuste juge». Nazaire et Celse purent toutefois s'échapper grâce à l'appui de la femme du gouverneur, qui avait eu à leur sujet une vision redoutable. Ils partirent pour Trèves, annonçant le Christ et se moquant des idoles. Ils furent à nouveau capturés, conduits à Rome sur l'ordre de l'empereur Néron, interrogés et jetés dans un lac. Mais ils purent en réchapper indemnes et continuer leur mission de ville en ville jusqu'à Milan. Là, ils retrouvèrent Saints Gervais et Protais, qui se préparaient à affronter l'épreuve finale du Martyre. Tous étaient remplis de joie à la perspective de rejoindre le Seigneur en communiant à Sa Passion. Et le jeune Celse n'était pas moins prêt que les autres à endurer tous les supplices pour l'amour du Christ. Ils marchèrent tous les quatre vers le lieu de l'exécution avec le visage aussi rayonnant que s'ils se rendaient à un banquet. Ils moururent décapités, en rendant grâce à Dieu pour tout. Celse avait alors neuf ans et sept mois. Leurs Saintes Reliques furent retrouvées sous le règne de l'empereur Théodose (379-395) par Saint Ambroise, et elles firent abonder les miracles dans la ville de Milan, où on peut encore les vénérer.
Invité- Invité
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Chant eglise byzantine en arabe de la nativité
Awoun douèshméïa,
Notre Père qui es aux cieux
Nèth (q)radash(e) shmarh
Que soit sanctifié votre nom
Tété merkouzarh (z = th englais)
Vienne votre règne
Névé sévianarh
Soit faite votre volonté
Eikén en douèshméya abb’hara
Comme aux cieux sur terre
Haoul’ann lar’man-sourane èn’yomana
Donnez nous notre pain quotidien aujourd’hui
Ouérsh’ourl’ann houbènn ou arbarènn
Pardonnez nous nos offenses
Eikén ann-ap nann shouaria faïawénn
Comme nous, nous pardonnons nos offenseurs
Oulla tal’ann in tçiona
Ne nous soumettez pas à la tentation
Ella-pass’ ann èn bicha
Délivrez nous du mal
Motorrl-dilar’y merkouzarh
Car vous appartient le règne
Ourhail’o tèchporta all’almine
La puissance et la gloire
Amen
Awoun douèshméïa,
Notre Père qui es aux cieux
Nèth (q)radash(e) shmarh
Que soit sanctifié votre nom
Tété merkouzarh (z = th englais)
Vienne votre règne
Névé sévianarh
Soit faite votre volonté
Eikén en douèshméya abb’hara
Comme aux cieux sur terre
Haoul’ann lar’man-sourane èn’yomana
Donnez nous notre pain quotidien aujourd’hui
Ouérsh’ourl’ann houbènn ou arbarènn
Pardonnez nous nos offenses
Eikén ann-ap nann shouaria faïawénn
Comme nous, nous pardonnons nos offenseurs
Oulla tal’ann in tçiona
Ne nous soumettez pas à la tentation
Ella-pass’ ann èn bicha
Délivrez nous du mal
Motorrl-dilar’y merkouzarh
Car vous appartient le règne
Ourhail’o tèchporta all’almine
La puissance et la gloire
Amen
Siroco- Messages : 431
Date d'inscription : 09/03/2013
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Emouvant d'entendre le vocabulaire employé par notre Seigneur Jésus Christ. Merci pour ce partage.
Fleur2lys- Messages : 1176
Date d'inscription : 03/02/2011
Age : 62
Localisation : entre Lyon et Grenoble
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
Une pensée très mitigée pour ce partage, car je ne peux m'empêcher de trouver que tout ce fourbi fourgué en "copié-collé" manque terriblement d'imagination, surtout quand l'icône de sainte Pélagie se retrouve deux fois sous deux pseudonymes différents. Si vous saviez un peu déchiffrer le cyrillique, vous n'auriez pas fait cette lamentable erreur.
Par ailleurs, le choix des saints orthodoxes ainsi mis en exergue est à mon humble avis tout à fait incompréhensible (et en tout cas d'une inculture orthodoxe navrante).
Si vous désirez être utile sur ce forum, faites-nous un topo, même minimaliste sur (par exemple) saint Serge ; écrivez-nous ne fussent que dix lignes à son sujet (ou concernant son enseignement) qui soient de votre cru ! Et par humilité, nous nous contenterons même de ce peu.
Bien à vous.
Empathry
Par ailleurs, le choix des saints orthodoxes ainsi mis en exergue est à mon humble avis tout à fait incompréhensible (et en tout cas d'une inculture orthodoxe navrante).
Si vous désirez être utile sur ce forum, faites-nous un topo, même minimaliste sur (par exemple) saint Serge ; écrivez-nous ne fussent que dix lignes à son sujet (ou concernant son enseignement) qui soient de votre cru ! Et par humilité, nous nous contenterons même de ce peu.
Bien à vous.
Empathry
empathry- Messages : 300
Date d'inscription : 20/10/2012
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
bonjour Empathry
je sais bien que la video youtube ainsique la traduction est plus une transposition de la prière en français qu'une réelle traduction , mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a , même si c'est pas grand chose
je sais bien que la video youtube ainsique la traduction est plus une transposition de la prière en français qu'une réelle traduction , mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a , même si c'est pas grand chose
Siroco- Messages : 431
Date d'inscription : 09/03/2013
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
La voici ; la Sainte Néomartyre Chryssie :
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/images/imgicones/imgstes/imgstes-c/ste-c-02.jpg
Je m'adressais seulement à "Invité" qui nous a abreuvé de ses copié-collé et n'a hélas pas été capable d'identifier correctement l'icône de la Sainte Néomartyre Chrissie.
... et qui plus est ne faisait que nous décliner les Saints et les Saintes du jour (du calendrier Julien).
En quoi consistait donc la démarche intellectuelle de "Invité" ? Je n'ai pu la saisir et me suis (ainsi) permis de critiquer la FORME.
Un copié-collé peut à la rigueur être admis, pour illustrer un partage personnel ; particulièrement lorsqu'il s'agit de vidéos, intransmissibles autrement, mais il ne doit devenir la fondation (le socle) de ce partage (qui alors n'aurait plus rien de personnel).
DE L'ECRITURE : Bien que lisant (volontiers et avec plaisir) ce qui est échangé dans le forum de la Claire Lumière, je me tais souvent et écris encore moins car me pose toujours ces questions avant d'écrire quoi que ce soit :
- mon écrit (qui ne peut être qu'approximatif) n'induira t'il personne en erreur ?
- mon écrit est-il (vraiment) utile ?
- mon écrit sera-il compréhensible (malgré son approximation) pour un autre que moi-même ?
DE LA LECTURE : Je tiens maintenant à remercier tous ceux que je lis dans le forum de la Claire Lumière car je "digère" vos écrits qui me mettent dans un état de réceptivité et de prière.
Merci donc pour ces prières dont vos âmes m'abreuvent.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/images/imgicones/imgstes/imgstes-c/ste-c-02.jpg
Je m'adressais seulement à "Invité" qui nous a abreuvé de ses copié-collé et n'a hélas pas été capable d'identifier correctement l'icône de la Sainte Néomartyre Chrissie.
... et qui plus est ne faisait que nous décliner les Saints et les Saintes du jour (du calendrier Julien).
En quoi consistait donc la démarche intellectuelle de "Invité" ? Je n'ai pu la saisir et me suis (ainsi) permis de critiquer la FORME.
Un copié-collé peut à la rigueur être admis, pour illustrer un partage personnel ; particulièrement lorsqu'il s'agit de vidéos, intransmissibles autrement, mais il ne doit devenir la fondation (le socle) de ce partage (qui alors n'aurait plus rien de personnel).
DE L'ECRITURE : Bien que lisant (volontiers et avec plaisir) ce qui est échangé dans le forum de la Claire Lumière, je me tais souvent et écris encore moins car me pose toujours ces questions avant d'écrire quoi que ce soit :
- mon écrit (qui ne peut être qu'approximatif) n'induira t'il personne en erreur ?
- mon écrit est-il (vraiment) utile ?
- mon écrit sera-il compréhensible (malgré son approximation) pour un autre que moi-même ?
DE LA LECTURE : Je tiens maintenant à remercier tous ceux que je lis dans le forum de la Claire Lumière car je "digère" vos écrits qui me mettent dans un état de réceptivité et de prière.
Merci donc pour ces prières dont vos âmes m'abreuvent.
empathry- Messages : 300
Date d'inscription : 20/10/2012
Re: Les saints et saintes de l'église Orthodoxe.
merci empathry
ne soyons pas trop dur les uns envers les autres
je suis sûr que "invité" partait d'un bon sentiment
mais tu as raison , il faut quelques exigences
d'ailleurs si le coeur t'en dit pour apporter des précisions et clarifications sur la spiritualité orthodoxe tu es plus que bienvenue
le peu que j'en connais , je l'apprécie
bien à toi
ne soyons pas trop dur les uns envers les autres
je suis sûr que "invité" partait d'un bon sentiment
mais tu as raison , il faut quelques exigences
d'ailleurs si le coeur t'en dit pour apporter des précisions et clarifications sur la spiritualité orthodoxe tu es plus que bienvenue
le peu que j'en connais , je l'apprécie
bien à toi
Siroco- Messages : 431
Date d'inscription : 09/03/2013
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