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un pèlerin de passage...
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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:13


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je ne sais pas combien de temps il restera disponible rapport aux droits... alors copiez le:
j'ai pris la version Georges Fleury de 81 sur le web et pour montrer l'essentiel j'ai amputé les aspects inutiles...
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F. Bardon Le Chemin De La Vraie Initation Magique Trad. G. Fleury 1981"
VERSION SIMPLIFIEE pour aller à l’essentiel.

1981

D’après la Traduction française de Georges Fleury selon la troisième édition.

DEUXIEME PARTIE
LA PRATIQUE



Degré 1



Formation magique de l'esprit (I)



Contrôle, discipline et maîtrise des pensées

Décontractez- vous totalement, fermez les yeux et
observez pendant cinq minutes le cours de vos pensées tout en es-
sayant de les retenir.  A l'égard du
fil de vos pensées, soyez comme un observateur silencieux, tout à
fait libre et indépendant. . Il s'agit donc de ne pas perdre le fil de ses
pensées, de ne pas s'oublier, mais de le suivre attentivement. Que
l'on se garde de s'endormir pendant cet exercice.  

L'élève attentif remarquera comment au début les pensées l'as-
saillent, comment elles passent avec précipitation devant lui, de
sorte qu'il lui sera difficile de se rappeler ces nombreuses pensées
diverses. D'un exercice à l'autre, il constatera cependant que les
pensées apparaissent moins chaotiquement, que peu à peu elles se
modèrent, jusqu'à ce que finalement quelques-unes seulement
arrivent à la conscience en donnant l'impression de venir de loin.

Le prochain exercice
consiste à ne pas laisser pénétrer dans notre esprit des pensées qui
nous importunent d'une façon opiniâtre. Par exemple, nous de-
vons être en mesure de ne plus nous occuper des travaux et des
soucis professionnels, quand nous retournons à notre vie privée et
familiale. Toutes les pensées qui ne concernent pas notre vie pri-
vée, nous devons les éliminer et pouvoir devenir immédiatement
un autre homme. Et vice versa: quand nous sommes au travail,
nous devons y consacrer exclusivement toutes nos pensées . Que l'on s'habitue surtout à ceci: à
accomplir tout à fait consciemment tout ce que l'on fait, . Cet exercice est à garder toute la vie,
car il aiguise l'esprit, fortifie la conscience et la mémoire.

A-t-on atteint dans cet exercice une certaine aisance, on peut
alors se mettre au suivant.

Choisissez à cette intention tout à fait à discrétion un fil d'idées
ou de pensées ou une représentation appropriée. Retenez cette re-
présentation de toutes vos forces. Toutes les autres pensées qui
n'ont rien à faire avec elle, vous les écartez énergiquement. Au
début, vous ne réussirez que pendant quelques minutes. Vous de-
vez arriver à retenir et à suivre avec facilité une seule pensée au
moins pendant 10 minutes.

Si vous avez obtenu ce résultat, vous êtes mûr pour un autre
exercice.  
Toute pensée qui fond sur vous, rejetez-la éner-
giquement. Rien ne doit se présenter à votre esprit, seul le vide
absolu doit régner. Cet état de vacuité, vous le maintenez sans dé-
vier et sans vous oublier.  Le but de l'exercice
est atteint, si vous pouvez demeurer 10 minutes dans cet état, sans
vous oublier ou même vous endormir.







Formation magique de l'âme (I)



Introspection ou connaissance de soi


. Etablissez un
journal magique et notez-y tous les mauvais côtés de votre âme.
Ce journal ne doit servir qu'à votre usage personnel et il ne doit
être montré à personne. Il est pour vous un livre de contrôle. Soy-
ez dur et sévère envers vous-même durant l'examen de vos fautes,
de vos habitudes, de vos passions, de vos penchants et des autres
laids aspects de votre caractère. Soyez sans indulgence envers vous-
même et n'embellissez pas vos fautes et vos défauts. Méditez et
réfléchissez sur vous-même, transportez-vous dans différentes si-
tuations de votre passé, remémorez-vous votre comportement, vos
fautes, vos besoins dans telle ou telle situation. Notez tous vos vi-
ces jusque dans les nuances et les variations les plus subtiles. Plus
vous en découvrez, mieux c'est. Rien ne doit rester caché, dissi-
mulé, aussi grossières ou subtiles que puissent être les fautes et les
vices. Des élèves particulièrement doués pouvaient découvrir des
centaines de fautes dans les nuances les plus subtiles. Ces élèves
pratiquaient une bonne méditation et une profonde introspec-
tion. Lavez votre âme parfaitement, nettoyez-la de toute souillu-
re.

Cette analyse personnelle est un des plus importants exercices
magiques préparatoires. Beaucoup de systèmes occultes la négli-
gent, c'est pourquoi ils n'ont que peu de succès. Cet exercice spi-
rituel préliminaire est ce qu'il y a de plus important pour parvenir
à l'équilibre magique, sans lequel une ascension régulière est im-
pensable. Que l'on consacre donc constamment à l'autocritique
quelques minutes le matin et le soir. Si vous disposez durant la
journée de quelques moments de temps libre, utilisez-les à réflé-
chir intensivement à un éventuel oubli de quelques fautes qui se
dissimuleraient, et si vous en découvrez, notez-les immédiate-
ment, afin qu'aucune ne soit oubliée. Où que vous vous surpre-
niez en faute: «N'hésitez pas, prenez-en note tout de suite!»
Si vous y
êtes parvenu en une semaine ou deux, passez à un autre exercice.
Essayez, en réfléchissant profondément, à attribuer chaque faute
à un des quatre éléments. Dans votre journal, réservez à chaque
élément une rubrique, dans laquelle vous inscrivez vos fautes.
Celles dont l'appartenance à l'un des éléments ne vous est pas
évidente, notez-les dans la rubrique «Indifférent».

Par exemple, vous attribuerez à l'élément feu l'emportement,
la jalousie, la haine, la vengeance, la colère. A l'élément air la lé-
gèreté, la vantardise, la présomption, le caquetage, la dissipation.
A l'élément eau l'indifférence, le flegme, l'insensibilité, la con-
descendance, la négligence, la timidité, l'opiniâtreté, l'inconstan-
ce. Et à l'élément terre la paresse, la déloyauté, la lourdeur, la mé-
lancolie, l'irrégularité.

La semaine suivante, méditez chaque rubrique et divisez chacu-
ne d'elles en trois groupes. Dans le premier, vous mettez les fautes les plus grossières qui vous influencent le plus et qui se manifestent à la première opportunité ou pour le plus petit motif.
Dans le deuxième groupe viennent les fautes qui apparaissent moins sou-
vent et avec moins de vigueur. Et dans le troisième, c'est-à-dire dans
la troisième colonne, inscrivez enfin les fautes qui ne se montrent
que rarement et faiblement. Il faut procéder de cette façon avec la
rubrique de chaque élément et aussi avec les fautes indifférentes.
Travaillez toujours consciencieusement, il en vaut la peine!

Procédez aussi de la même manière avec les qualités psychi-
ques. Celles-ci aussi, classez-les suivant la rubrique de l'élément
correspondant. N'oubliez pas non plus la subdivision en trois co-
lonnes. Par exemple, vous attribuerez à l'élément feu l'activité,
l'enthousiasme, la résolution, la hardiesse, le courage. A l'élé-
ment air l'application, la joie, l'habileté, la cordialité, le plaisir,
l'optimisme. A l'élément eau la modestie, la sobriété, la ferveur,
la compassion, la tranquillité, le pardon, la délicatesse et à l'élé-
ment terre l'estime, la persévérance, la scrupulosité, la profon-
deur, la tempérance, la ponctualité, la responsabilité.

Par ce travail, vous obtenez deux miroirs astraux de l'âme, un
noir pour les mauvaises qualités psychiques et un blanc pour les
bons et les nobles aspects du caractère. Ces deux miroirs magiques
sont à considérer comme de vrais miroirs occultes, et seul le pro-
priétaire a le droit de les voir. Je fais encore une fois la remarque
que l'élève doit s'appliquer à établir exactement et consciencieu-
sement ses vrais miroirs magiques. Si, au cours de la formation,
une bonne ou une mauvaise qualité devait encore se manifester, il
peut encore la noter dans la rubrique correspondante. Ces deux
miroirs magiques donnent au mage la possibilité de reconnaître
avec assez d'exactitude dans le miroir blanc et dans le noir lequel
des éléments prédomine en lui. Pour l'obtention de l'équilibre
magique, cette connaissance est tout à fait nécessaire, et le déve-
loppement ultérieur dépend d'elle.


Formation magique du corps (I)



Le corps matériel ou charnel




En outre, faites tous les matins de la gymnastique au moins
pendant quelques minutes, afin que le corps s'assouplisse. Je
n'indiquerai pas des exercices spéciaux de gymnastique, car cha-
cun peut choisir ceux qui conviennent à son âge et qui lui plai-
sent. Ce qui importe, c'est d'avoir un corps souple.



Le mystère de la respiration


Imaginez qu'avec l'air inspiré entre dans votre
corps par les poumons et par le sang la santé, la tranquillité, la
paix, le succès ou ce que vous désirez d'abord obtenir. La repré-
sentation de votre idée doit être si intensive de sorte que l'air que
vous inspirez soit à ce point imprégné de votre désir que celui-ci se
réalise aussitôt. Vous ne devez pas en douter un seul instant.

Afin de ne pas se fatiguer, il suffit de commencer avec sept res-
pirations le matin et sept le soir. Si c'est possible, faites chaque
jour, le matin et le soir, une respiration supplémentaire. Ne vous
hâtez et n'exagérez jamais, car il faut un temps pour tout. En tout
cas ' ne passez pas à la représentation d'un autre désir avant
d'avoir réalisé parfaitement le précédent. L'élève très doué ne re-
marquera pas de succès avant sept jours; tout dépend en effet des
dons et de l'imagination.  Les exercices res-
piratoires ne doivent pas dépasser une demi-heure. Plus tard, dix
minutes suffiront en moyenne.



L'alimentation consciente

Asseyez-vous donc devant votre assiette  concentrez- vous et imaginez avec le
plus d'intensité possible, que votre désir est incorporé à vos ali-
ments et qu'il est aussi efficace que s'il s'était déjà réalisé. Si vous
êtes seul et si vous n'êtes ni dérangé, ni observé, vous pouvez tenir
les mains au-dessus des mets en les bénissant.
Prenez ensuite votre repas lentement, mais consciemment avec la
conviction intime que votre désir entre réellement avec la nourri-
ture dans tout le corps jusque dans les nerfs les plus subtils.



Degré II



L 'autosuggestion ou le mystère du subconscient


La formule choisie pour l'autosuggestion doit être exprimée
sans restriction au présent et à l'impératif. Par conséquent, on ne
dira pas: j'arrêterai de fumer, de boire, mais: «je ne fume pas», «je
ne bois pas»; ou aussi: «je n'ai pas envie de fumer» ou «de boire»,
suivant ce que l'on veut se suggérer. La clé de l'autosuggestion ré-
side dans la formulation au présent et à l'impératif. Il faut toujours
en tenir compte et sous tous les rapports, si l'on veut obtenir des
résultats par l'autosuggestion au moyen du subconscient.

. C'est juste avant de s'endormir, alors que le corps est
las, mais aussi immédiatement après le réveil, quand on est encore
à moitié endormi, que l'on est le plus réceptif à l'autosuggestion.
C'est pourquoi le mage ne s'en-
dormira jamais en pensant à un chagrin, à des soucis, à la fatigue,
et il se gardera d'influencer de cette façon son subconscient défa-
vorablement, car le subconscient continue d'agir dans le sens des
pensées qui occupent notre esprit avant le sommeil.




Il y aurait encore à noter quels désirs peuvent être réalisés par
l'autosuggestion. Une règle générale s'applique à ce sujet: tout
désir qui concerne l'esprit, l'âme et le corps peut s'accomplir, par
exemple, l'ennoblissement du caractère, la lutte contre les quali-
tés laides, les vices, les dysharmonies, le recouvrement de la santé,
l'annihilation et l'amélioration de dispositions diverses, le déve-
loppement d'aptitudes.




Formation magique de l'esprit (II)



Posez quelques objets devant vous, par exemple, un couteau,
une fourchette, un étui à cigarettes, un crayon, une boîte d'allu-
mettes, et fixez un moment un de ces objets. Observez exacte-
ment sa forme et sa couleur. Fermez ensuite les yeux et essayez de
vous représenter cet objet de manière plastique, tel qu'il apparaît
en réalité. S'il disparaît de votre imagination, efforcez-vous de l'y
faire réapparaître.  Au commencement, ne
vous exercez pas pendant plus de dix minutes, prolongez cepen-
dant peu à peu le temps de l'exercice jusqu'à une demi-heure.
L'exercice est réussi,
quand on est en mesure de se représenter un objet sans interrup-
tion pendant cinq minutes.

Est-on arrivé à ce point, on peut alors imaginer les objets les
yeux ouverts. Ils doivent apparaître comme suspendus en l'air et à
ce point en relief qu'ils soient presque saisissables. On ne doit
apercevoir que l'objet imaginé, rien de son entourage.  Si l'on est en mesure de se représenter en relief un objet suspendu en l'air pendant cinq minutes et sans le moindre dérangement, l'exercice est accompli.

Après l'aptitude visionnaire de concentration vient l'acousti-
que.
Imaginez donc que vous entendez le tic-tac d'une
pendule. Ceci aussi ne vous réussira au début que pendant quel-
ques secondes, mais en persévérant cela ira de mieux en mieux et
avec de moins en moins de dérangements. . Essayez
ensuite d'entendre le tic-tac d'une montre de poche ou à brace-
let, puis des tintements de cloche de toutes les modulations.
D'autres exercices acoustiques de concentration peuvent encore
être faits, tels que des coups de gong, de marteau et à la porte;
des bruits divers tels que des grattements, des écoulements, des
coups de tonnerre, le doux murmure et le mugissement du
vent, le clapotis d'une chute d'eau, plus tard des sons musicaux
de violon, de piano ou d'autres instruments. Il est important en
faisant ces exercices de ne se concentrer que sur les sons, aucune
image ne doit y participer. Si une apparaît, elle doit être aussi-
tôt chassée; en entendant les sons de cloche, l'image de la clo-
che ne doit pas apparaître. L'exercice est réalisé, si l'on est en
mesure de maintenir pendant cinq minutes une représentation
acoustique.

L'exercice suivant est la concentration de la sensibilité. Produi-
sez la sensation du froid, du chaud, de la pesanteur, de la légère-
té, de la soif, de la fatigue et maintenez cette sensation jusqu'à ce
que vous réussissiez à la garder au moins pendant cinq minutes
sans représentation optique ou acoustique. Dès que vous vous êtes
approprié cette faculté de concentration au point de pouvoir pro-
duire à volonté toute sensation et d'être en mesure de la mainte-
nir, vous pouvez passer à l'exercice suivant.

Il s'agit de celui de la concentration de l'odorat. Imaginez sen-
tir le parfum de fleurs diverses, comme celui de la rose, du lilas,
des violettes ou d'autres parfums et maintenez cette représenta-
tion sans laisser apparaître l'image des fleurs en question. Le mê-
me exercice est à faire avec des odeurs désagréables de toutes espè-
ces. Cette concentration est à exercer aussi jusqu'à ce que l'on
réussisse à imaginer à volonté toute odeur au moins pendant cinq
minutes.

La dernière concentration des sens est celle du goût. Sans penser
à un mets ou à une boisson ou se les représenter, concentrez-vous
sur le goût. Au début, choisissez les sensations tranchées du goût
telles que celle du doux, de l'aigre, de l'amer et du salé. Quand
vous serez parvenu à faire cela avec facilité, passez à votre gré au
goût de diverses épices. Si l'élève a réussi à produire toute sensa-
tion choisie du goût et à la maintenir au moins pendant cinq mi-
nutes, le but de l'exercice est atteint.

On constatera qu'à l'un ou à l'autre telle ou telle concentration
réussit plus facilement ou plus difficilement: c'est le signe que la
fonction cérébrale du sens en question est négligée ou au moins
en grande partie gâtée ou insuffisamment développée. La plupart
des systèmes d'enseignement ne tiennent compte que d'une ou
de deux ou tout au plus de trois fonctions. Les exercices de con-
centration, qui sont effectués avec les cinq sens, fortifient,
l'esprit, la volonté, et l'on apprend non seulement à contrôler les
cinq sens, mais aussi à les développer et enfin à les maîtriser par-
faitement.



Formation magique de l'âme (II)



Au premier degré, l'élève a appris à exercer l'introspection. Il a
noté ses bonnes et ses mauvaises qualités conformément aux qua-
tre éléments et il les a partagées en trois groupes. Il a fait, par ce
procédé, deux miroirs de l'âme, un bon (blanc) et un mauvais
(noir). Ces deux miroirs de l'âme sont son caractère psychique. Il
doit donc voir dans ce registre quelles forces des éléments prédo-
minent en lui non seulement en bien, mais aussi en mal et il doit
s'efforcer d'établir à tout prix l'équilibre dans l'influence des élé-
ments. Sans l'harmonie des éléments dans le corps astral ou dans
l'âme, aucun progrès, aucune ascension n'est possible en magie.
La tâche de ce degré consiste par conséquent à établir cet équilibre
psychique. Si le mage-débutant a assez de volonté, il peut se met-
tre à maîtriser les qualités ou les passions qui l'influencent le plus.
Mais si sa volonté n'est pas suffisamment forte, il peut commencer
par le côté inverse en aplanissant d'abord ses plus petits vices et en
combattant peu à peu ses plus grands défauts et vices jusqu'à ce
qu'il en soit devenu maître.


Formation magique du corps (II)



. Dans ce chapitre, je décris la respiration cutanée
consciente.



Asseyez-vous commodément sur un siège ou étendez-vous sur
un divan et détendez tous vos muscles. A présent, pensez qu'à
chaque respiration non seulement les poumons respirent, donc
inspirent de l'air, mais le corps entier. Soyez fermement convain-
cu que chaque pore de votre corps absorbe en même temps que
vos poumons la force vitale et l'introduit dans le corps. Vous de-
vez vous assimiler en faisant cet exercice à une éponge sèche qui,
plongée dans l'eau, l'absorbe avidement. Vous devez éprouver cet-
te même sensation en inspirant. De l'éther et de votre milieu, la
force vitale pénètre ainsi en vous. Chacun ressentira la pénétration
de la force vitale par les pores différemment, suivant ses dons. Si
vous avez acquis après quelques répétitions de l'aisance dans cet
exercice et si vous savez respirer simultanément par les poumons
et par la peau, unissez les deux méthodes de respiration pour
l'inspiration de votre désir tel que par exemple celui de la santé,
du succès, de la paix, de la maîtrise des passions, selon ce dont
vous avez le plus besoin. La réalisation de votre désir (formulé au
présent et à l'impératif) ne doit pas se faire seulement dans les
poumons et les vaisseaux sanguins, mais dans tout le corps. Si
vous réussissez cette expérience avec quelque facilité, vous pouvez
aussi influencer magiquement l'expiration en imaginant que vous
rejetez à chaque expiration le contraire de votre désir, comme le
vice, l'échec, votre inquiétude, etc. Si vous êtes parvenu à inspirer
et à expirer avec les poumons et le corps entier, l'exercice est ac-
compli.


Dernière édition par un pèlerin de passage... le Lun 28 Jan 2019 - 13:48, édité 21 fois

un pèlerin de passage...

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:15

La formation magique de l'esprit (III)


Représentez-vous une pendule et le mouvement de son balancier. La représentation imagi-
naire doit être à ce point parfaite comme si une pendule était réel-
lement fixée au mur. En même temps, essayez de percevoir par
votre ouïe le tic-tac. Cette double représentation, optique et acous-
tique, efforcez- vous de la maintenir pendant cinq minutes. C'est en forgeant qu'on devient
forgeron! Répétez cette expérience avec un autre objet semblable,
par exemple, un gong, dont non seulement vous entendez les
coups, mais que vous voyez aussi, ainsi que la personne qui le
frappe. En outre, essayez de voir un ruisseau et d'entendre son
clapotis. Représentez-vous un champ de blé bercé par le vent et
écoutez en même temps son murmure. Pour varier, essayez d'as-
sortir quelques expériences de ce genre avec deux ou parfois même
avec trois sens. Avec les représentations optiques et acoustiques,
d'autres expériences peuvent être assorties, comme, par exemple,
en joignant le toucher à la vue. Tous les sens doivent être vivifiés
et exercés à la concentration. Ayez une attention particulière pour
la vue, l'ouïe et le toucher; c'est très important en magie pour
l'avancement ultérieur. Je ne saurais insister assez souvent sur
l'importance qu'ont ces exercices pour le progrès sur tout le che-
min magique. Si l'on est capable de maintenir au moins pendant
cinq minutes des concentrations de deux ou trois sens, l'exercice
est accompli. Si de la fatigue se manifeste pendant la concentra-
tion, interrompez les exercices et remettez-les à un moment plus
favorable où l'esprit est plus frais. Gardez-vous de vous endormir
pendant les exercices. Selon l'expérience, le matin est le temps le
plus favorable pour les exercices de concentration.

--------------------------
Choisissez de nouveau une position commode comme pour
chaque exercice de concentration. Fermez les yeux et représentez-
vous en relief une contrée, une localité, une place, une maison,
un jardin, une prairie, une bruyère, une forêt, etc., que vous con-
naissez bien. Maintenez cette représentation. Chaque composante
de celle-ci, comme la couleur, la lumière, la forme, doit être rete-
nue avec exactitude. La représentation doit être aussi réelle que si
vous vous trouviez personnellement à l'endroit concerné. Rien ne
doit vous échapper, rien ne doit être omis. Si l'image disparaît ou
si elle devient floue, faites-la réapparaître et avec plus de netteté.
L'exercice est accompli, si vous avez réussi à garder l'image au
moins pendant cinq minutes. Essayez ensuite de joindre à cette
'mage la concentration de l'ouïe. Vous êtes-vous représenté, par
exemple, une belle forêt, écoutez alors attentivement le chant des
oiseaux, le clapotis du ruisseau, le murmure du vent, le bourdon-
nement des abeilles, etc. Avez-vous réussi avec une représenta-
tion, choisissez une autre expérience semblable que vous avez
vous-même assortie. L'exercice est achevé, si vous avez réussi à
imaginer n'importe quelle contrée ou place ou endroit en vous
servant de deux ou trois sens simultanément pendant au moins
cinq minutes. Ce degré de concentration est-il atteint, essayez
d'effectuer les mêmes exercices, les yeux ouverts, en fixant le re-
gard sur un point ou en regardant fixement dans le vide. Pour
vous, l'entourage physique doit cesser d'exister, et l'image choisie
doit surgir devant vos yeux suspendue en l'air comme une appari-
tion. Avez-vous réussi à maintenir une image parfaitement durant

minutes, choisissez-en une autre. Vous pouvez considérer
que l'exercice est tout à fait accompli, si vous pouvez aisément fai-
re apparaître chaque image désirée les yeux ouverts et la maintenir
pendant cinq minutes avec un ou plusieurs sens. De même
qu'après la lecture d'un roman, les scènes des divers événements
repassent devant nos yeux, ainsi doit-il en être exactement en fai-
sant les prochains exercices de concentration.

Nous avons appris à nous représenter des localités et des places
que nous avons vues et que nous connaissons. A présent, imagi-
nons des localités et des places que nous n'avons jamais vues. Au
début, les yeux fermés, et quand nous le pouvons avec deux ou
trois sens simultanément pendant cinq minutes, alors avec les
yeux ouverts. L'exercice est tout à fait accompli, si nous avons ré-
ussi aisément à maintenir, les yeux ouverts, la représentation pen-
dant cinq minutes.

Passons des objets inanimés, des places, des localités, des mai-
sons et des forêts aux animaux. Nous nous représentons avec exac-
titude, comme lors des exercices de concentration d'objets, divers
animaux tels que des chiens, des chats, des oiseaux, des chevaux,
des vaches, des veaux, des poules. D'abord cinq minutes les yeux
fermés, ensuite avec les yeux ouverts. Si vous maîtrisez cet exerci-
ce, représentez-vous les animaux dans leurs mouvements, par
exemple, un chat faisant sa toilette, attrapant une souris, lapant
du lait; un chien aboyant, marchant; un oiseau en vol, becque-
tant sa nourriture, etc. L'élève peut imaginer à son gré de sembla-
bles combinaisons d'abord avec les yeux fermés, ensuite les yeux
ouverts. Les réussit-on chacune durant cinq minutes sans dérange-
ment, l'exercice est tout à fait accompli et on peut continuer.

Procédez de la même façon avec des hommes. D'abord avec des
amis, des parents, des connaissances, des défunts, ensuite avec des
inconnus que vous n'avez jamais vus. Représentez- vous en pre-
mier lieu les traits du visage, puis toute la tête et ensuite le corps
revêtu de ses habits. D'abord toujours les yeux fermés, puis avec
les yeux ouverts. La durée minimale doit être atteinte avant de
continuer et d'imaginer les hommes en mouvement, donc mar-
chant, travaillant, parlant. Avez-vous réussi avec le premier sens,
c'est-à-dire la vue, joignez-y l'ouïe, autrement dit, imaginez en
même temps entendre la voix de ces hommes. Efforcez-vous
d'adapter votre imagination à la réalité, par exemple, au ton, au
parler lent ou rapide, comme c'est le cas réellement chez la per-
sonne imaginée. D'abord avec les yeux fermés, ensuite les yeux
ouverts.

Si vous avez aussi réalisé cela avec succès, passez à la concentra-
tion imaginaire d'hommes tout à fait inconnus et représentez-
vous divers visages et diverses voix, des personnes des deux sexes et
de tout âge. Imaginez ensuite des hommes d'autres races, des
femmes et des hommes, jeunes et âgés, des enfants, par exemple,
des Indiens, des Noirs, des Chinois, des japonais. Vous pouvez
avoir recours à des livres, à des illustrés pour aider votre imagina-
tion. A cette fin, la visite des musées est recommandée. Parvenez-
vous à faire cela avec facilité et à garder la représentation pendant
cinq minutes non seulement les yeux fermés, mais aussi ouverts,
la formation magique de l'esprit du troisième degré est terminée.
Pour venir à bout de ces exercices extrêmement difficiles, il est né-
cessaire d'avoir de la persévérance, de la patience, de la constance
et de la ténacité. Les élèves qui se donnent la peine indispensable
seront très satisfaits des forces acquises par les exercices de concen-
tration et ils pourront encore les approfondir au prochain degré.
Les exercices de concentration de ce degré ne fortifient pas que la
volonté et la faculté de concentration, mais toutes les forces intel-
lectuelles et spirituelles, augmentent les capacités magiques de
l'esprit et sont absolument indispensables comme exercice prépa-
ratoire pour la transmission de pensée, la télépathie, les voyages
mentaux, la voyance, etc. Sans ces capacités, le mage-débutant ne
pourrait pas progresser. C'est pourquoi il faut travailler attentive
ment et consciencieusement.



Formation magique de l'âme (III)





La tâche de ce degré consiste à acquérir les propriétés fonda-
mentales des éléments et à les produire à volonté dans le corps et
ensuite à les redissoudre. La théorie de l'activité des éléments
nous est déjà connue et nous lui rattachons la pratique comme
suit:

Le feu a par son expansion dans toutes les directions comme
propriété spécifique la chaleur et est par conséquent sphérique.
Nous voulons donc acquérir d'abord cette propriété et la produite
à volonté dans l'âme et dans le corps. Pour la maîtrise du corps,
nous avons choisi une position dans laquelle nous nous mainte-
nons commodément et sans dérangement. Les Hindous appellent
cette position âsana. Afin de s'entendre, nous voulons aussi em-
ployer dès à présent cette expression. Mettez-vous donc dans la
position âsana, pensez- vous au centre de l'élément feu, qui, en
forme de ballon, contient tout l'univers. Imaginez que tout ce qui
est autour de vous, même l'univers entier, est igné. A présent, ins-
pirez par le nez et en même temps avec tout le corps (respiration
cutanée) l'élément feu. Respirez toujours profondément, sans
Pression de l'air et sans effort des poumons. Les corps physique et
astral doivent ressembler à un vaisseau vide, dans lequel l'élément
est absorbé à chaque inspiration. La chaleur de l'élément doit
augmenter et être pressée dans le corps à chaque inspiration. A
chacune de celles-ci, la chaleur doit devenir plus ardente, sa force
d'expansion doit devenir de plus en plus grande, la pression ignée
de plus en plus forte, de sorte que l'on se sente soi-même finale-
ment incandescent. Tout le processus d'inspiration de l'élément
feu par le corps est évidemment un phénomène purement imagi-
naire et il doit être exercé en se représentant l'élément le plus réel-
lement possible. Commencez par sept inspirations de l'élément
feu et ajoutez une inspiration à chaque nouvel exercice. En moy-
enne, 20 - 30 respirations suffisent. Seuls les élèves de constitution
robuste et qui ont une forte volonté peuvent à discrétion dépasser
ce nombre. Afin de ne pas avoir à compter les inspirations, servez-
vous de nouveau de la chaînette de perles ou du cordon de noeuds
en avançant d'une perle à chaque inspiration . Au début, la cha-
leur imaginée ne sera ressentie que psychiquement, mais à chaque
nouvelle expérience, elle deviendra toujours plus sensible psychi-
quement et corporellement; elle peut s'élever au-dessus de la
température normale du corps (évtl. transpiration) jusqu'à celle
de la fièvre. Si l'élève a établi auparavant l'équilibre des éléments
dans l'âme, une telle accumulation d'un élément dans le corps ne
peut absolument pas causer de dommages.

Après avoir terminé l'exercice de l'accumulation imaginaire de
l'élément igné, on sent en imagination la chaleur et la force d'ex-
pansion du feu et on exerce alors en sens inverse en inspirant nor-
malement par la bouche et en expirant, rejetant successivement
par la bouche et tout le corps (expiration cutanée) l'élément igné
dans tout l'univers. Le nombre des expirations doit être le même
que celui des inspirations. Si on commence, par exemple, par sept
inspirations, il faut ensuite effectuer également sept expirations.
Cela est très important, car après l'exercice, l'élève doit avoir le
sentiment qu'aucune particule de l'élément n'est restée en lui, et
la sensation de chaleur doit disparaître. C'est pourquoi il est re-
commandé de se servir de la chaînette de perles ou du cordon de
noeuds non seulement pour l'inspiration, mais aussi pour l'expi-
ration. Les exercices sont à effectuer au début avec les yeux fermés,
ensuite les yeux ouverts.

A présent viennent les exercices de l'élément air qui s'effec-
tuent exactement de la même façon que ceux de l'élément feu,
mais en imaginant une autre sensation. Vous prenez la même po-
sition commode du corps, vous fermez les yeux et vous imaginez
que vous vous trouvez au centre d'un espace rempli d'air qui ren-
ferme tout l'univers. Rien ne doit être perçu de votre entourage
et, pour vous, rien d'autre ne doit exister que l'espace plein d'air
qui contient tout l'univers. Vous inspirez l'élément air dans votre
vaisseau vide de l'âme et du corps matériel par la respiration de
tout le corps (des poumons et des pores). Chaque souffle remplit
de plus en plus fortement et de plus en plus d'air le corps entier.
Vous devez imaginer qu'à chaque souffle, votre corps se remplit
de tant d'air qu'il devient semblable à un ballon. Imaginez si-
multanément que vous éprouvez la sensation que votre corps de-
vient de plus en plus léger, aussi léger que l'air. La sensation de la
légèreté doit être si intense que, finalement, vous ne sentez plus
votre corps tant il est devenu léger. Commencez pour l'élément
air exactement comme pour l'élément feu avec sept inspirations et
sept expirations. Quand l'exercice est terminé, on doit de nou-
veau avoir le sentiment certain que rien n'est resté de l'élément
air dans le corps, et on doit se sentir par conséquent tout à fait



aussi normal qu'avant l'exercice. Afin de ne pas avoir à compter,
servez-vous du cordon de noeuds. D'un exercice à l'autre, aug-
mentez le nombre des inspirations et des expirations; mais ne dé-
passez pas le nombre de quarante. Par l'exercice continuel de cet-
te expérience, des initiés réussissent à produite des phénomènes
de lévitation, comme, par exemple, marcher sur l'eau, s'élever
dans les airs, se déplacer, etc., notamment quand l'initié se con-
centre sur un seul élément. Mais nous, les mages, nous ne nous
contentons pas de phénomènes unilatéraux, car ce n'est pas notre

but. Nous voulons approfondir beaucoup plus la connaissance et
la maîtrise et obtenir plus.

A présent, nous allons décrire la pratique avec l'élément eau:
prenez votre position de corps habituelle, fermez les yeux et ou-
bliez tout votre entourage. Imaginez que l'univers entier est sem-
blable à un océan infini et que vous vous trouvez en son milieu.
Chaque respiration de tout votre corps remplit ce dernier de cet
élément. Vous devez sentir la froideur de l'eau dans tout le corps.
Si votre corps est plein de cet élément après sept inspirations, ex-
pirez de nouveau sept fois. A chaque expiration, rejetez de votre
corps l'élément eau, afin qu'il n'en reste aucune particule à la
dernière expiration. Aidez-vous de nouveau du cordon de
noeuds. A chaque répétition de l'exercice, ajoutez une respira-
tion. Plus vous effectuerez ces expériences, plus vous ressentirez la
froideur de l'élément eau. Vous devez vous voir formellement tel
un bloc de glace. Chaque exercice ne doit pas dépasser vingt mi-
nutes.


Il reste donc encore à décrire le dernier élément, la terre. Prenez



l a même position qu'aux exercices précédents et représentez-vous
l'univers entier comme une masse terreuse, au milieu de laquelle
vous êtes assis. Ne l'imaginez pas cependant comme un bloc d'ar-
gile^ mais comme une matière terreuse épaisse. La propriété spéci-
fique de la terre est la densité et la pesanteur. Par la respiration
nasale et cutanée vous avez à remplir votre corps de cette épaisse
matière terreuse. Au début également sept fois, et à chaque nou-
vel exercice une respiration supplémentaire. Vous devez savoir
concentrer tant de matière terreuse dans votre corps au point qu'il
apparaisse aussi lourd qu'une masse de plomb et comme paralysé
par la pesanteur. L'expiration est la même que pour les autres élé-
ments. L'exercice terminé, vous devez vous sentir tout aussi nor-
mal qu'avant son début. La durée maximale de l'exercice est de
vingt minutes.



La couleur de chaque élément peut servir de représentation au-
xiliaire: le rouge pour le feu, le bleu pour l'air, le bleu-vert pour
l'eau, le jaune, le gris ou le noir pour la terre. La représentation
des couleurs est tout à fait individuelle, mais elle n'est pas absolu-
ment nécessaire. Celui à qui elle facilitera le travail peut en faire
usage dès le début. Pour nos exercices, seule la représentation des
sensations entre en ligne de compte. Après avoir exercé suffisam-
ment, chacun doit pouvoir produire, par exemple, avec l'élément
feu une chaleur telle qu'une température de fièvre mesurable au
thermomètre. Cet exercice préliminaire de la maîtrise des élé-
ments est indispensable; il faut par conséquent lui consacrer la

plus grande attention.

celui qui ne maîtrise
pas les éléments parviendra à peine à réaliser quelque chose d'es-
sentiel en science magique.



Formation magique du corps (III)



Le premier degré de ce cours doit déjà être devenu une habitu-
de et est à garder durant tout le cours. Le deuxième degré trouve
ici un prolongement. La position tranquille du corps est à prolon-
ger jusqu'à une demi-heure. A ce degré, la respiration cutanée se-
ra spécialisée sur différents organes déterminés. L'élève doit être
en mesure de faire respirer à volonté chaque partie du corps par les
pores. On commence par les pieds et on finit avec la tête. La prati-
que est la suivante:

Vous vous asseyez dans votre position habituelle et vous fermez
les yeux. Transposez-vous avec la conscience dans une de vos jam-
bes. Il est indifférent que vous commenciez par la jambe gauche
ou la droite. Imaginez que votre jambe inspire et expire comme
un poumon la force vitale de l'univers en même temps que l'air
des poumons. Donc, la force vitale est inspirée (absorbée) de tout
l'univers et ensuite expirée (re)etée) dans tout l'univers. Si vous
avez réussi en sept respirations environ, passez à l'autre jambe.
Après cela, vous respirez par les deux jambes simultanément. Si
vous y arrivez avec succès, vous continuez avec les mains, d'abord
avec une main, ensuite avec l'autre et vous terminez avec les deux
mains. Le succès obtenu, vous faites un nouveau pas en exerçant
les organes voisins, comme les parties génitales, les intestins,
l'estomac, le foie, la rate, les poumons, le coeur, le larynx et la tê-
te.



L'exercice est accompli, si vous avez réussi à faire respirer cha-
que organe du corps, aussi petit soit-il. Cet exercice est très impor-
tant, car il nous offre la possibilité de maîtriser chaque partie du
corps, de la charger de force vitale, de la guérir et de la fortifier. Si
nous pouvons réaliser cela en nous-même, nous le pouvons aussi
dans un autre corps par la transposition de la conscience dans
celui-ci, ce qui joue un grand rôle dans la transmission de la force
magnétique, c'est-à-dire dans l'art médical magique. Cette exer-
cice mérite par conséquent toute notre attention.

L'exercice suivant de la formation magique du corps est la pres-
sion de la force vitale. Nous avons appris à inspirer par la respira-
tion cutanée de tout le corps la force vitale de l'univers et à l'expi-
rer. A présent, nous voulons exercer la pression de la force vitale.
La pratique de celle-ci est la suivante: vous vous asseyez dans la
position habituelle et vous inspirez par les poumons et les pores
de tout le corps la force vitale de l'univers dans votre corps. Cette
fois, ne rejetez pas la force vitale dans l'univers, mais gardez-la
dans le corps. Ne pensez à rien en expirant et n'expirez régulière-
ment que l'air usagé. A chaque nouvelle inspiration, vous sentez
que vous absorbez de plus en plus de force vitale et que vous l'ac-
cumulez, la pressez en quelque sorte dans votre corps. Vous devez
sentir en vous la force vitale semblable à de la vapeur sous pression
et vous représenter que la force vitale rayonne dans le corps com-
me un radiateur. A chaque inspiration, la pression augmente et
le rayonnement devient plus puissant, plus pénétrant. En répé-
tant l'exercice, vous devez parvenir à propager votre rayonnement
de la force vitale à des kilomètres de distance. Vous devez littéra-
lement sentir la pression, la pénétration de votre rayonnement.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron! On commence égale-
ment par sept inspirations et on en ajoute une chaque jour.
L'exercice ne doit pas dépasser vingt minutes. Il est à effectuer
notamment pour les travaux et les expériences qui nécessitent une
puissante et pénétrante émission de force vitale, comme les traite-
ments des maladies, l'influence à distance, la magnétisation d'ob-
jets, etc. Si l'on n'a plus besoin de cette force vitale accumulée de



la sorte, le corps doit être ramené à sa tension normale, car il n'est
pas convenable de circuler quotidiennement avec une tension dé-
mesurée. Cela exciterait les nerfs, provoquerait de la nervosité,
causerait de la fatigue et encore maint autre mauvais phénomène.
On termine l'expérience par l'expiration en restituant à l'uni-
vers par 1 imagination la force vitale accumulée. Ce faisant, on
n'inspire que de l'air pur, et on expire la surcharge de force vitale
jusqu'à ce que la sensation de l'équilibre soit obtenue. Quand le
mage aura employé quelque temps la force vitale, il pourra la reje-
ter aisément d'un seul coup dans l'univers, pour ainsi dire de
façon explosive, comme un pneu qui éclate. Cette élimination ne
doit être apprise qu'après avoir pratiqué souvent et quand le corps
est devenu suffisamment résistant. A-t-on atteint en cela une cer-
taine facilité, on peut passer à l'exécution de la même expérience
avec les différentes parties du corps, mais lentement, pas à pas.
Que l'on se spécialise particulièrement dans les mains. Des initiés
font cela aussi avec les yeux et peuvent par conséquent fasciner
non seulement un individu, mais un grand nombre, parfois mê-
me des masses d'hommes et les soumettre à leur volonté. Le mage
qui parvient à cela avec ses mains dispose alors par celles-ci du
pouvoir de bénir. C'est en cela que réside le mystère de la béné-
diction, de l'imposition des mains lors de maladies, etc.

L'exercice de ce degré est accompli, quand on sait presser la for-
ce vitale non seulement dans le corps entier, mais dans ses diffé-
rentes parties et projeter directement à l'extérieur le rayonnement
de cette force accumulée. Par la maîtrise de cet exercice, la forma-
tion magique du corps du troisième degré est terminée.



Appendice du degré III

Si l'élève pratiquant consciencieusement est arrivé jusqu'ici
dans l'éducation magique, il peut déjà observer une métamor-
phose générale de son être. Ses capacités magiques se développe-
ront dans toutes les sphères.



Dans la sphère MENTALE, il aura acquis une volonté plus forte,
une plus grande force de résistance, une meilleure mémoire et un
esprit d'observation plus aigu ainsi qu'une intelligence plus vive.

Dans la sphère ASTRALE, il s'apercevra qu'il est devenu plus
calme, plus pondéré, et, suivant ses dons, les capacités qui som-
meillent en lui s'épanouiront.

Dans la sphère MATERIELLE, il remarquera que sa santé est
devenue meilleure, qu'il est devenu plus frais, qu'il a rajeuni. Sa
force vitale se propagera bien loin sur beaucoup de ses semblables,
et dans la vie active, il obtiendra beaucoup par la force de son ray-
onnement.

Il peut, par exemple, par son rayonnement immuniser le local
où il se tient, contre les influences défavorables et le remplir de sa
force vitale. Il a le pouvoir de traiter avec succès les maladies à dis-
tance, car il peut envoyer son rayonnement à des kilomètres à la
ronde. Il lui est possible par son rayonnement de charger des ob-
j ets de ses désirs. Tout ceci ne sert que d'exemple, car l'élève dé-
couvrira par lui-même où et quand il peut employer favorable-
ment ses capacités magiques. Cependant, il ne doit jamais perdre
de vue que l'art magique peut être utilisé non seulement à de
bonnes, mais aussi à des fins égoïstes. Qu'il s'en tienne par consé-
quent toujours au proverbe: «On récolte ce que l'on a semé!»
C'est pourquoi ses projets doivent être constamment dirigés vers
le bien!


Dernière édition par Arathos le Mer 26 Sep 2018 - 11:27, édité 4 fois

un pèlerin de passage...

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:16

Appendice du degré III



Le biomagnétisme

Nous voulons encore apprendre à connaître une autre propriété
spécifique de la force vitale qui est d'une importance particulière
pour le travail magique. Comme nous le savons déjà, chaque cho-
se, chaque animal, chaque homme, chaque forme de pensée peut
être chargée de force vitale et du désir correspondant de réalisa-
tion. Mais la force vitale possède la propriété de capter les pensées
- aussi celles d'autrui -, les sensations d'autrui, de s'influencer



ou de s'interpénétrer. La force vitale se mélangerait par consé-
quent bientôt avec d'autres pensées, ce qui diminuerait l'influen-
ce de la pensée imprégnée et pourrait même l'annihiler, si le ma-
ge ne produisait une tension amplifiée par la répétition fréquente
et s'il ne vivifiait par ce moyen le désir ou l'idée, ce qui cause ce-
pendant souvent une grande perte de temps et parfois aussi entra-
ve le succès. L'influence désirée n'agit qu'aussi longtemps que la
tension prédomine dans la direction voulue. Ensuite la force vitale
se volatilise, se mêle à d'autres vibrations, et l'effet diminue peu à
peu. Pour obvier à cela, le mage doit connaître à fond la loi du
biomagnétisme. La force vitale ne s'approprie pas qu'une idée,
une représentation, une pensée ou une sensation, mais aussi un
concept du temps. Cette loi, c'est-à-dire cette propriété spécifique
de la force vitale, nous devons en tenir compte en l'employant et
aussi ultérieurement dans le travail avec les éléments. Par consé-
quent, vous devez tenir compte du temps et de l'espace à chaque
'mprégnation de désir à l'aide de la force vitale. Dans les travaux
magiques, il faut observer avant tout les règles suivantes:
Le travail dans l'âkâsha est infini et intemporel.
Dans la sphère mentale, on opère avec le temps;
dans la sphère astrale avec l'espace (forme, couleur)
et dans le monde matériel simultanément avec le temps et
l'espace.

Par quelques exemples, je vais rendre compréhensible le procé-
dé d'utilisation du biomagnétisme. Vous chargez à l'aide de la
force vitale un espace du désir de vous y sentir à l'aise et bien por-
tant. Vous y assignez, projetez la force, le désir qu'aussi longtemps
que vous vous y tenez et y demeurez, l'influence persiste, se
renouvelle en permanence et qu'ensuite elle se stabilise aussi
quand vous avez quitté la pièce et quand vous seriez éventuelle-
ment quelque temps absent. Si quelqu'un d'autre pénètre dans
votre demeure sans savoir qu'une pression de force vitale y prédo-
mine, il s'y sentira aussi à l'aise. De temps à autre, vous pouvez
raffermir la densité et la force du rayonnement dans votre demeu-
re en répétant votre désir. Quand vous êtes alors dans une demeu-



te influencée pareillement, la force vitale projetée a en permanence
une influence bénéfique sur votre santé, donc sur votre corps. La
force vitale a dans cet espace la vibration du désir de santé. Mais
si^ par exemple, vous avez l'intention d'effectuer dans ce lieu des
exercices occultes, qui cependant n'ont rien à voir avec la santé et
qui possèdent une autre vibration d'idée, vous n'obtiendrez pas
] es mêmes bons succès que dans une pièce non chargée ou dans
une que vous avez préalablement imprégnée du désir qui corres-
pond à votre idée. C'est pourquoi il est toujours bon de charger
chaque fois l'espace avec les vibrations d'idée que réclament vos
exercices et vos travaux momentanés.

Vous pouvez aussi charger un anneau, une pierre, etc., par
exemple, du désir de bonheur et de succès: la personne qui la por-
tera bénéficiera de son influence. Il y a ici cependant deux possibi-
lités de projection et d'assignation. La première consiste à projeter
par l'imagination et la concentration du désir la force vitale dans
la pierre ou le métal et à lui assigner de demeurer en permanence
en lui, d'absorber même encore de la force de l'univers, de se ren-
forcer continuellement et d'apporter bonheur et succès à la per-
sonne concernée tant qu'elle portera cet objet. On peut aussi
charger à volonté l'objet choisi que pour une courte durée, par
exemple, que l'influence cesse dès que le but désiré est atteint. La
deuxième possibilité est appelée charge universelle; elle est effec-
tuée exactement de la même façon, cependant par la concentra-
tion du désir que, tant que l'objet (anneau, pierre, bijou) existe,
il apporte à son porteur, quel qu'il soit, constamment bonheur et
succès. De telles charges universelles effectuées par un initié con-
servent totalement leur force pendant des siècles. Comme nous le
savons par l'histoire des momies égyptiennes, de semblables for-
ces projetées agissent durant des millénaires. Si un talisman ou un
objet chargé spécialement pour une seule personne tombe en
d'autres mains, il n'a aucune influence sur la seconde personne.
Mais si le premier possesseur la retrouve, elle reproduit automati-
quement son effet.

Ci-dessous, je décris un autre champ d'activité au moyen de la
force vitale: celui du magnétisme thérapeutique. Si le mage soi-
gne un malade, soit personnellement par des passes magnétiques,
soit par l'imposition des mains ou à distance, c'est-à-dire par
l'imagination et la volonté, il doit aussi tenir compte ici de la loi
du temps, s'il veut obtenir de grands succès dans ce domaine.

Le procédé usuel de la magnétisation consiste à faire s'écouler
de son propre corps, le plus souvent des mains, à l'aide de l'ima-
gination, la force vitale dans le malade. Cette méthode suppose
que le magnétiseur soit en parfaite santé et qu'il ait un excédant
de force vitale, s'il ne veut pas nuire à sa propre santé. Mal-
heureusement, j'ai vu de très tristes cas, où le magnétiseur, par
une dépense excessive de sa propre force vitale, causa un tel
dommage à sa santé, qu'il était au bord de la dépression nerveuse,
sans compter les autres symptômes secondaires comme une affec-
tion cardiaque, un coeur pulmonaire, etc. Ces conséquences sont
inévitables, si le magnétiseur dépense plus de force qu'il est en
mesure d'en absorber, particulièrement quand il traite beaucoup
de patients à la fois.

Mais cette méthode a encore un autre inconvénient, et en effet,
le magnétiseur transmet au patient en même temps que sa propre
force aussi ses vibrations psychiques et les qualités de son caractère
et influence par conséquent indirectement son psychisme.
C'est pourquoi on suppose et on exige que le magnétiseur ait un carac-
tère noble. Mais si le magnétiseur a un patient dont les qualités
du caractère sont moins bonnes que les siennes, il se charge à son
tour indirectement des influences mauvaises du patient, ce qui est
à tous égards défavorable. Par contre, un magnétiseur connaissant
l'occultisme ne donne pas au patient la force vitale de son propre
corps, mais prend celle-ci dans l'univers et la transmet directe-
ment par ses mains avec la concentration du désir de santé dans le
corps du malade. Mais avec les deux méthodes, les magnétisations
doivent être répétées souvent, au cas où l'on veut obtenir un suc-
cès plus rapide, car la dysharmonie ou la maladie ou le foyer de la
maladie absorbent et consomment en très peu de temps la force
transmise et ceux-ci sont directement affamés d'un nouvel apport
de force, de sorte que le traitement doit être répété sous peu, si
l'on veut que l'état n'empire pas.

Le mage procède autrement. Le patient ne ressent une amélio-
ration que quand le mage s'est ouvert psychiquement, c'est-à-dire

quand il effectue dans son propre corps une pression dynamique
de force vitale et envoie le rayonnement de celle-ci. Le mage peut
employer plusieurs méthodes avec succès, mais il doit constam-
ment garder dans son imagination la représentation du désir que
I e patient aille m i eux d'heure en heure, de jour en jour. Ci-
dessous, j'indique quelques méthodes que le mage peut utiliser pour le traitement des maladies.

Avant tout, il doit être très versé dans le diagnostic des mala-
dies. Il obtient la connaissance de celles-ci par l'étude de la littéra-
ture appropriée. Il doit aussi bien entendu posséder de bonnes
connaissances d'anatomie. Il ne sera certainement pas assez étour-
di pour traiter une maladie qui nécessite une opération chirurgica-
le immédiate, de même il ne soumettra pas uniquement à son
traitement les maladies infectieuses. Mais il lui est possible dans
de tels cas d'accélérer la guérison et d'obtenir un soulagement aux
souffrances à côté du traitement médical. Il peut même effectuer
cela à distance. Il est très souhaitable que les médecins se spéciali-
sent dans ce domaine et sachent employer en plus de l'allopathie
les pratiques magiques. C'est pourquoi le mage ne traitera que les
malades qui lui sont recommandés par le médecin pour ce genre
de traitement, ou il collaborera avec un médecin, afin de ne pas
passer pour un charlatan. Le mage s'adonnera surtout à la guéri-
son et au bien-être du malade et n'attendra pas de rémunération
ou de récompense.
Qu'il soit également réservé à l'égard des louanges et des approbations.
S'il ne s'en tient constamment
qu'au noble idéal de bonté, la bénédiction ne saurait tarder. Il se
trouve de bons mages qui aident les souffrants sans que ceux-ci
s'en doutent. Cette sorte d'aide est la meilleure.
En terminant,
j'indique quelques-unes des méthodes les plus usuelles dont se
sert le mage, sans courir le danger de nuire à sa santé et à son sys-
tème nerveux.



Avant de vous approcher du lit du malade, faites au minimum
sept respirations des poumons et des pores, accumulez une quan-
tité énorme de force vitale de l'univers dans votre corps et faites
rayonner cette force vitale comme un soleil radieux. Efforcez-
vous, en répétant l'inspiration de force vitale, de produire un ray-
onnement au moins dix mètres à la ronde, ce qui correspond envi-
ron à la force vitale de dix hommes normaux. Vous devez éprou-
ver la sensation que votre force vitale accumulée brille dans votre
corps comme le soleil. Si vous vous trouvez dans cet état de lumi-
nescence près d'un malade, il ressent sur-le-champ un soulage-
ment, il éprouve une sensation agréable, et si sa maladie n'est pas
très douloureuse, il ressent un adoucissement immédiat. Vous
transmettez la force lumineuse accumulée au patient tout à fait
individuellement, et il vous est réservé d'agir à volonté. Un mage
exercé n'a pas besoin d'effectuer des passes magiques ou d'impo-
ser les mains, car ce ne sont que des manipulations auxiliaires, en
quelque sorte des soutiens de sa volonté. Cela suffit amplement,
si le mage tient le patient par une ou éventuellement par les deux
mains et travaille par l'imagination. Il peut tenir les yeux ouverts
ou fermés; s'il veut, il peut regarder le patient, mais il ne doit pas
le faire directement. Ici, seule l'imagination travaille. Mais le ma-
ge peut aussi rester assis pendant toute la transmission de la force
près du patient sans entrer personnellement en contact avec lui.
Vous vous représentez que le rayonnement qui vous entoure entre
dans le corps du malade, qu'il y est pressé directement par votre
Pagination et qu'il pénètre et luit à travers tous les pores. En ou-
tre, commandez par votre volonté que le rayonnement compressé
amène la guérison du souffrant. Pendant cette opération, vous de-
vez constamment vous représenter que le malade va mieux d'heu-
re en heure, qu'il a l'air d'être chaque jour plus en santé, et com-
mander au rayonnement de ne pas quitter le corps avant que
le malade soit complètement guéri. Si vous chargez suffisam-
ment de force lumineuse le corps du patient, ce qui forme un ray-
onnement d'un mètre chez l'homme en santé, vous serez en me-
sure, suivant l'espèce de maladie, d'amener en très peu de temps
la guérison. Refaites la charge quelque temps après, n'augmentez
que la tension de la force lumineuse concentrée, et vous ne serez
pas peu étonné de l'excellent résultat obtenu.
Premièrement, la
force lumineuse ne peut pas se dissiper, car vous l'avez projetée et
vous lui avez donné l'ordre de se renouveler constamment.
Deuxiè-
mement, vous avez assigné le temps pour que le patient se sente
d'heure en heure, de jour en jour plus en santé, et troisièmement,
vous avez donné à la force l'espace qui correspond au volume du
corps. En outre, il est conseillé de projeter le rayonnement encore
un mètre environ à l'extérieur du corps, ce qui correspond au ray-
onnement de l'homme normal. En employant cette méthode,
vous avez donc rempli la condition fondamentale de la loi maté-
rielle du temps et de l'espace.

Le mage remarquera, en se servant de cette méthode, que sa
force lumineuse, qu'il transmettait au patient, n'a pas diminuée,
mais qu'elle brille avec autant d'intensité qu'auparavant. Il faut
attribuer cela au fait que la force vitale pressée se renouvelle auto-
matiquement dans le corps comme dans des vases communi-
quants et remplace immédiatement le rayonnement dépensé. Par
conséquent, un mage pourra traiter des centaines de malades sans
que ses nerfs ou son esprit en souffrent le moins du monde.

Une autre méthode peut être employée par le mage. Elle con-
siste à presser, par l'imagination, directement dans le corps ou la
partie malade du corps du malade par les pores la force vitale et à
commander à celle-ci de se renouveler constamment avec celle de
l'univers jusqu'à la guérison complète. Ici aussi, la représentation
du désir d'une guérison complète est une détermination de temps
et d'espace. Mais ce procédé ne sera employé que pour les patients
dont les nerfs ne sont pas encore totalement épuisés et qui, par
conséquent, résistent à une certaine pression de la force vitale. Car
pour un mage formé, l'accumulation de force vitale est déjà une
force matérialisée, c'est-à-dire une force matérielle condensée qui
peut être comparée à l'électricité. Cette méthode est en comparai-
son des autres la préférée, car elle est très simple et extrêmement
efficace.



Une autre méthode tout à fait singulière peut aussi être prati-
quée. Il s'agit de faire inspirer à l'aide de l'imagination son pro-
pre rayonnement par le patient. Si le malade est capable de se
concentrer, il peut faire cela lui-même, dans le cas contraire, le
mage le réalise par l'imagination pour le patient. Ce procédé se
pratique de la manière suivante:

Votre force lumineuse rayonne à environ dix mètres à la ronde.
Etant donné que vous vous trouvez à proximité du patient, il
baigne littéralement dans votre rayonnement imprégné du désir
de guérison. Le patient capable de se concentrer est fermement
convaincu qu'il absorbe à chaque inspiration votre rayonnement
et qu'il guérit. Il doit penser intensivement que la force curative
demeure en lui, qu'il ira aussi de mieux en mieux quand le mage
l'aura quitté. Si le patient est incapable de se concentrer ou s'il
s'agit d'enfants malades, imaginez vous-même que le malade ab-
sorbe le rayonnement de votre force vitale à chaque inspiration,
qu'il la conduit dans le sang et amène ainsi la guérison. Ici aussi,
vous devez effectuer la concentration du désir que la force inspirée
par le patient continue de l'inflencer positivement. Ceci est une
respiration de force vitale transférée du corps du mage à un autre
corps.


Il faut toujours tenir compte du temps et de l'espace en utili-
sant la force vitale et le magnétisme. En considération de cela, j'ai
indiqué quelques exemples de traitement de maladies et je pour-
rais encore mentionner beaucoup d'autres méthodes de traite-
ment des malades du point de vue magnétique. Par exemple, le
mage a la possibilité pendant le sommeil du patient d'entrer en
rapport avec son esprit et de pratiquer de cette façon dans le corps
du malade mainte méthode de traitement. En outre, il peut trai-
ter magiquement les malades non seulement avec la force vitale,
mais encore avec les éléments, le magnétisme, l'électricité.





Degré IV





Formation magique de l'esprit (IV)

Nous devons savoir transposer notre conscience à vo-
lonté dans chaque objet, dans chaque animal et dans chaque
homme. Comme pour la concentration avec les objets, placez-en
devant vous quelques-uns que vous employez tous les jours. Assis
dans votre position habituelle, fixez un instant un des objets et
gravez bien dans votre esprit sa forme, sa couleur et sa grandeur.
A présent, imaginez-vous métamorphosé en cet objet. Vous devez
pour ainsi dire sentir que vous êtes cet objet, et vous assimiler tou-
tes ses propriétés. Vous devez sentir comment vous êtes attaché à
l'endroit où vous êtes placé et que vous ne pouvez le quitter que
par une influence extérieure. Le but auquel sert l'objet, vous de-
vez aussi imaginer que vous êtes métamorphosé en lui. En vous
concentrant intensivement, il doit même vous être possible d'ob-
server de l'objet votre entourage et de saisir le rapport de cet objet
avec les autres.
Par exemple, si l'objet est sur la table, sentez le
rapport non seulement avec celle-ci, mais encore avec tous les ob-
jets qui s'y trouvent et aussi avec le lieu où ils sont. L'exercice vous
réussit-il avec un objet, passez ensuite successivement aux autres.
L'exercice est accompli, si vous avez réussi à vous unir par la con-
science à chaque objet choisi et à prendre sa forme, sa grandeur, à
vous assimiler ses propriétés et à vous maintenir au moins cinq mi-
nutes en lui sans aucune interruption.
En faisant cet exercice, il ne
faut pas faire attention à votre corps, il doit être tout à fait oublié.
Choisissez ensuite pour la transposition de la conscience par la
concentration des objets plus grands comme les fleurs, les plantes,
les arbustes, les arbres, etc. La conscience ne connaît ni le temps,
ni l'espace; elle est par conséquent un principe de l'âkâsha.
Maîtrise-t-on la transposition
de la conscience dans des objets inanimés, viennent ensuite les
exercices avec les êtres vivants.
Comme nous l'avons déjà mentionné, la conscience est intemporelle et infinie,
et, par cornséquent, en faisant les exercices avec les êtres vivants, il n'est pas né-
cessaire d'avoir l'objet choisi directement sous les yeux. L'élève
doit être suffisamment formé pour pouvoir se représenter n'im-
porte quel être. Transposez donc votre conscience dans la repré-
sentation d'un chat, d'un chien, d'un cheval, d'une vache, d'une
chèvre, etc. Pour cet exercice, l'espèce d'objet d'expérimentation
ne joue aucun rôle, on peut tout aussi bien prendre une fourmi,
un oiseau qu'un éléphant. D'abord, la représentation s'effectue
dans l'état immobile, ensuite en l'imaginant marchant, courant,
rampant, volant ou nageant, suivant qu'il s'agisse de tel ou tel
objet. L'élève doit réussir à métamorphoser sa conscience dans
chaque forme désirée et s'y manifester. Il doit pouvoir persévérer
sans interruption au moins pendant cinq minutes, s'il veut consi-
dérer cet exercice comme maîtrisé.

Si l'on est
parvenu par la conscience à se transformer en toute forme animale
et à persévérer dans cette représentation sans interruption pendant cinq minutes,
il reste à faire le même exercice avec des hommes.
Pour commencer, choisissez des connaissances, des amis,
des membres de votre famille que vous connaissez bien,
sans différence de sexe et d'âge. Vous devez toujours savoir transposer la
conscience dans le corps au point que vous vous sentiez et que
vous pensiez être vous-même la personne représentée. Des per-
sonnes connues, passez à des hommes inconnus que vous n'avez
jamais vus et que vous devez donc imaginer. Enfin choisissez com-
me sujet d'expérimentation encore des hommes d'autres races.
L'exercice est terminé, si vous pouvez transposer votre conscience
dans un corps imaginé au moins pendant cinq minutes.

--------------------------.
Le but du prochain exercice consiste à charger chacune de ces parties du corps de l'élément lui
appartenant. Voici la pratique:

Prenez votre position habituelle - âsana. Par la respiration
pulmonaire et cutanée vous inspirez l'élément terre avec la pesan-
teur, sa propriété spécifique, dans la partie terreuse du corps -
des pieds jusqu'au dessus des parties sexuelles et des hanches.
Vous inspirez sept fois l'élément terre, vous expirez à vide, afin
que la partie de la terre soit remplie de l'élément qui l'influence.
Vous conservez l'élément terre dans la partie de la terre et vous
inspirez sept fois l'élément eau dans la partie de l'eau, donc dans


le ventre, sans l'expirer, afin que cette partie reste également rem-
plie de son propre élément. Vous passez ensuite à l'élément sui-
vant, en remplissant la cage thoracique en sept inspirations de
l'élément air et en le gardant dans sa propre partie, sans l'expirer.
A présent, c'est au tour de la dernière partie, la tête, que vous
remplissez en inspirant aussi sept fois l'élément feu, en expirant à
vide, pour que cette partie reste également remplie de son élé-
ment. Lorsque toutes les parties sont chargées des éléments corres-
pondants, vous persévérez dans cet état de deux à cinq minutes
environ, après quoi vous commencez à rejeter les éléments. On
débute où l'on a fini, dans ce cas donc par la tête avec l'élément
feu, en inspirant sept fois à vide et en rejetant dans l'univers l'élé-
ment feu à chaque expiration (sept en tout). La tête est-elle débar-
rassée de son élément, c'est au tour de la prochaine partie, celle de
l'air, ensuite de celle de l'eau et enfin de celle de la terre, jusqu'à
ce que tout le corps soit libéré de l'accumulation des éléments.
Réussit-on à effectuer ces exercices avec une certaine facilité, on
peut les étendre en ne se contentant pas de remplir chaque partie
du corps avec son élément, mais en l'y pressant. Le procédé est le
même que celui qui vient d'être décrit, c'est-à-dire qu'on com-
mence de nouveau avec l'élément terre et qu'on termine avec
l'élément feu. Le processus de dissolution est le même que lors de
l'expérience précédente.

Ces exercices sont également très importants, car ils mettent en
harmonie avec les lois universelles des éléments non seulement le
corps matériel, mais encore le corps astral. Si quoi que ce soit pro-
voque chez le mage une dysharmonie et s'il fait ces exercices,
l'harmonie est immédiatemment rétablie. Il ressent non seule-
ment pendant des heures entières, mais pendant des jours l'in-
fluence bénéfique de l'harmonie universelle complète qui produit
et laisse en lui une sensation de paix et de bonheur. L'harmonie
des éléments dans le corps offre encore d'autres possibilités; j'en
cite ici quelques-unes. L'élève est surtout préservé des influences
maléfiques de l'aspect négatif des éléments. L'élève a-t-il obtenu
l'équilibre magique, il se trouve alors au centre de la réalité,
il voit donc toutes les lois, tout ce qui naît et meurt dans la perspec-
tive universelle, donc dans la vraie. L'élève est préservé de beau-
coup de maladies et produit un effet harmonieux sur son propre
karma et par conséquent sur son destin; il résiste mieux aux in-
fluences néfastes. Il purifie ses auras mentale et astrale et fortifie
ses matrices mentale et astrale, éveille ses facultés magiques, et
son intuition prend un caractère universel. Ses sens astraux
s'affinent et ses facultés intellectuelles augmentent.




Degré V



Le sage Archimède disait autrefois: «Montrez-moi un point
d'appui et je soulèverai le monde».

Bien peu savent que cette phrase renferme un grand mystère:
celui de la quatrième dimension. Nous avons appris à l'école que
tout ce qui possède une forme: les pierres, les plantes, les ani-
maux, les hommes, bref tout corps, a une longueur, une largeur
et une hauteur. Si nous imaginons au centre d'une figure, par
exemple, d'une sphère, une double intersection, nous obtenons
au lieu d'intersection un point appelé centre de gravité. Et Archi-
mède pensait à ce point, car il est non seulement le point du com-
mencement mais aussi celui de la fin, le noyau de toute forme.
Considérée de ce point de vue, toute forme est uniformément ob-
jective, c'est-à-dire qu'elle se trouve dans son vrai équilibre. C'est
en cela que consiste le mystère de la quatrième dimension, donc
des concepts d'espace et de temps, de l'intemporalité et de l'infi-
ni et, par conséquent, aussi le mystère de la magie de l'espace. Il
est recommandé à l'élève de méditer ce sujet à fond, alors des pro-
fondeurs insoupçonnées s'ouvriront à lui et la récompense sera
une haute intuition. Nous voulons consacrer la formation magi-
que de l'esprit du cinquième degré à la magie de l'espace.



Formation magique de l'esprit (V)




Prenez la position du corps habituelle. Devant vous, placez
quelques objets d'une certaine grandeur, par exemple, une
sphère pleine, un cube, etc. Il est indiqué de choisir d'abord des
objets pleins. Vous fixez un instant un de ces objets, vous fermez
les yeux et vous transposez votre conscience en son centre de
gravité, donc exactement en son milieu. Imaginez que vous vous
trouvez et que vous vous sentez au centre de l'objet. La transposi-
tion de votre conscience doit être si forte que vous oubliez, ce fai-
sant, tout à fait votre corps. Cet exercice est à la vérité difficile,
mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron! Que personne ne
se laisse décourager par les échecs du début et que l'on poursuive
patiemment les exercices. L'homme n'étant habitué qu'à trois di-
mensions, au début se présentent des difficultés qui diminuent
d'un exercice à l'autre, et peu à peu on s'habitue à se concentrer
au centre de gravité de tout objet. Avez-vous réussi à vous tenir
avec la conscience au centre de l'objet choisi au moins pendant
cinq minutes, passez au prochain. Après avoir obtenu un aussi
bon résultat, choisissez d'autres objets d'exercice, cette fois des
objets asymétriques.
Vous devez parvenir chaque fois à transposer
votre conscience au milieu de n'importe quel objet et à vous y sen-
tir aussi petit qu'un grain de pavot et même aussi petit qu'un ato-
me. Cela vous réussit-il chaque fois sans aucun dérangement,
mettez- vous au prochain exercice en saisissant du centre de gravité
la grandeur et la forme de l'objet. Plus vous vous imaginez petit
en lui et plus votre conscience se rétrécit, plus le volume ou 1' éten-
due de l'objet d'exercice doit vous apparaître grande. Pour vous,
l'objet choisi est un univers entier, et gardez cette sensation le
plus longtemps possible. Cela vous réussit-il sans dérangement
non seulement avec un objet symétrique, mais aussi avec un asy-
métrique, passez alors à un autre. Vous pouvez considérer que
l'exercice est bien effectué, si vous avez à présenter des succès éga-
lement bons avec chaque objet. Après de nombreux exercices de
transposition au centre de gravité, vous obtenez la faculté de pé-
nétrer chaque objet et vous acquérez la connaissance intuitive non
seulement de la structure matérielle de chaque objet, mais aussi
de sa structure spirituelle. En même temps, vous obtenez la facul-
té d'influencer, de charger magiquement à volonté chaque objet
de son centre de gravité, donc de son noyau et d'imprégner ainsi
de votre désir la sphère mentale de chaque objet. Au quatrième
degré, nous avons appris à maîtriser cela de l'extérieur à l'in-
térieur, et ce degré nous donne la maturité de faire de l'intérieur à
l'extérieur la même chose de façon plus énergique encore.

La conscience n'a pas d'entraves,
de sorte qu'il peut la transposer à la plus grande distance. Si
l'élève est arrivé à faire ces exercices, il se met aux suivants, qui
concernent la transposition de la conscience dans son propre
corps, dans la quatrième dimension de son corps, de son petit uni-
vers, du microcosme, donc dans l'âkâsha de son propre être. Voici
la pratique:

Vous vous asseyez tranquillement dans votre position habituel-
le et vous fermez les yeux.
Transposez votre conscience exactement au centre de votre corps,
par quoi nous entendons le creux de l'estomac où se trouve le plexus solaire.
Vous devez vous sentir
comme un petit point, comme un atome dans le centre, entre la
colonne vertébrale extérieure et la partie antérieure du creux de
l'estomac. Ce centre est l'endroit le plus profond de votre corps.
Essayez de vous y tenir dans la conscience au moins pendant cinq
minutes; servez-vous d'un réveil pour contrôler le temps. Obser-
vez de cet endroit votre corps. Plus vous vous représentez exigu,
plus l'étendue de votre corps vous apparaît grande; il vous sem-
blera être un grand univers.
A cet endroit, vous méditez ensuite à
peu près ceci: «Je suis le centre de mon corps, j'y suis la force prin-
cipale!» Les difficultés du début ne doivent pas irriter l'élève. Si
cela ne lui réussissait d'abord que quelques secondes, en persévé-
rant, elles deviendront des minutes. L'élève doit pouvoir se tenir
dans ce centre de gravité avec sa conscience au moins pendant cinq
minutes. En étudiant ce degré, il doit être en mesure de se trans-
poser à tout moment et en toute situation dans ce centre de gravi-
té, donc dans l'âkâsha et de là reconnaître et effectuer tout ce qui
concerne son être. Cette transposition de la conscience dans son
propre âkâsha est le véritable état de transe magique qui est un
premier degré de la liaison avec la conscience cosmique. La prati-
que concernant la liaison avec la conscience cosmique est décrite
dans un prochain degré.







Degré VI



Formation magique de l'esprit (VI)



A ce degré, nous voulons nous occuper de la méditation sur
l'esprit. Dans la partie théorique de ce livre, j'ai déjà parlé en dé-
tail de la sphère mentale et de son corps, donc de l'esprit. La tâche
de ce degré consiste à se faire une image de son esprit et de ses
fonctions relativement aux quatre éléments, en outre à distinguer
les fonctions les unes des autres, ce qui peut être obtenu par une
méditation particulière. Les propriétés de l'esprit correspondant
aux quatre éléments sont les suivantes: la volonté, qui est sous la
domination du feu; l'intellect, qui est subordonné à l'air, avec
tous ses aspects parallèles comme l'intelligence et la mémoire; la
sensibilité, qui appartient à l'eau, avec tous ses aspects, et la con-
science, qui relève de la terre, également avec tous ses aspects en
tant que combinaison des trois autres éléments.

Rentrez en vous-même, observez-vous et examinez les fonctions
de l'esprit et méditez sur ce sujet. Vous devez savoir vous repré-
senter clairement chaque fonction correspondant à l'élément.
Parvenez-vous à distinguer les fonctions de l'esprit, c'est-à-dire à
vous en faire une idée nette, vous pouvez continuer. Cet exercice
préliminaire est très important, car il met le mage en état d'in-
fluencer, de maîtriser, de fortifier ou de mettre hors circuit, avec
l'élément concerné, ces fonctions sur le plan mental aussi bien en
lui que chez les autres. Le prochain exercice consiste à s'assurer de
tout le corps mental dans le corps astral et conjointement avec
celui-ci dans le corps matériel, comme si une main était fourrée
dans un fin gant de soie et en outre dans un gant épais. Votre
main doit sentir les deux gants. Il doit en être exactement de mê-
me avec tout le corps spirituel. Vous devez sentir votre esprit dans
votre subtil corps astral et également celui-ci dans le corps maté-
riel. Ce sentiment est l'esprit. Méditez sur ce sujet à chaque occa-
sion favorable. Si vous avez la certitude que votre esprit tient, sent
et fait mouvoir le corps astral et le corps matériel, et que votre
esprit accomplit réellement tous les actes par ces deux enveloppes,
vous pouvez de nouveau avancer d'un pas.

Tout homme effectue soit des actes conscients, semi-conscients
ou presque inconscients qui lui sont suggérés impulsivement de
l'intérieur de soi ou de l'extérieur sans qu'il y fasse attention. Le
prochain exercice vous apprend à accomplir consciemment de pe-
tits actes au début, puis de plus grands, et vous devez essayer de
prolonger la durée de chaque acte conscient. Par l'expression
«conscient» nous n'entendons pas que nous sommes à 1' oeuvre par
la pensée ou l'attention, mais par l'imagination et la sensibilité,
que l'esprit accomplit l'acte à l'aide de l'âme et du corps matériel.
Si, par exemple, je marche sur la route, je ne pense pas que je
marche, mais que mon esprit marche et qu'il fait mouvoir les
pieds astraux et physiques. Il en est de même pour les bras et les
autres parties du corps. Pouvez-vous de cette manière exécuter un
acte au moins pendant dix minutes, vous maîtrisez parfaitement
cet exercice. Plus vous persévérez longtemps en l'exécutant sans
phénomènes secondaires tels que des vertiges, de la fatigue, des
pertes d'équilibre, plus c'est bénéfique. Commencez par consé-
quent d'abord par de petits actes de courte durée et augmentez
celle-ci jusqu'à ce que vous vous soyez habitué au procédé et que
vous puissiez la prolonger chaque fois à votre gré.

Cet exercice est très important, car il permet à l'élève d'accom-
plir un acte en rapport avec le corps matériel aussi bien mentale-
ment qu' astralement, selon qu'il travaille avec la sphère mentale
ou la sphère astrale. Un tel acte est appelé acte magique. L'élève
comprendra certainement à présent pourquoi les rituels magiques
ne produisent aucun effet quand des non-initiés ou des personnes
qui ne sont pas formées à la magie veulent s'en servir, étant donné
que de telles personnes ne possèdent pas la faculté d'exécuter ma-
giquement un rituel, c'est-à-dire qu'elles ne sont ni préparées, ni
entraînées à travailler en rapport avec la matière grossière menta-
lement et astralement.

Si, par exemple, un magnétiseur impose les mains ou effectue
des passes à des patients, mais ne fait pas rayonner simultanément
aussi ses mains spirituelle et astrale et s'il ne se représente pas en
même temps que les forces spirituelle, astrale et matérielle rem-
plissent de leurs rayons et influencent respectivement les corps
mental, astral et physique du patient, il n'obtiendra constam-
ment que des succès partiels, étant donné que le patient est en ef-
fet constitué de trois parties: du corps, de l'âme et de l'esprit. Ce-
la va sans dire que pour le mage, les corps mental, astral et physi-
que n'influencent respectivement que la sphère mentale ou
l'esprit, la sphère astrale, donc l'âme, et le monde matériel. Cette
loi est à respecter. Par conséquent, il est nécessaire que le mage
s' entraîne aussi bien mentalement qu' astralement et accomplisse
des actes soit comme esprit ou relativement à l'âme. A-t-il bien
compris et appris cette pratique et la maîtrise-t-il parfaitement, il
peut continuer sa formation.

La prochaine tâche est l'éducation magique des sens. Tout


d'abord un important exercice préliminaire: représentez-vous aus-
s j dans cet exercice comme dans le précédent que ce n'est pas
1' oeil physique qui voit tout, mais que c'est votre esprit qui
aperçoit tout à l'aide des yeux astraux et matériels (physiques).
Méditez aussi souvent que possible à ce sujet. Vous devez être ab-
sorbé au moins pendant cinq minutes par le fait que votre esprit
regarde et voit par les yeux corporels. Plus vous persévérez long-
temps, plus c'est favorable. Par la répétition fréquente de cette
expérience, vous devenez aussi un maître en ce domaine! Cela
vous a-t-il réussi avec les yeux, passez aux oreilles en imaginant
que ce n'est pas l'oreille corporelle qui reçoit les ondes sonores,
mais que ce sont les oreilles de l'esprit qui perçoivent tout à l'aide
des oreilles astrales et physiques. Pouvez-vous enregistrer les mê-
mes succès qu'avec les yeux, procédez de la même manière avec le
toucher en vous représentant que l'esprit sent les objets, le froid,
la chaleur, etc. au moyen du corps astral et celui-ci de nouveau à
l'aide du corps matériel. Exercez-vous assidûment jusqu'à ce que
vous maîtrisiez cet exercice aussi bien avec les yeux qu'avec les
oreilles et le toucher pendant la même durée. Voulez-vous vous
développer considérablement, vous pouvez aussi faire de même
avec les deux autes sens suivants, l'odorat et le goût. Les trois pre-
miers sens susnommés, donc la vue, l'ouïe et le toucher sont les
plus importants: ils peuvent être les mieux employés en magie
pratique. Avez-vous obtenu un succès suffisant dans l'assurance
mentale des sens, entraînez- vous, comme pour la concentration
des sens, à enclencher deux sens à la fois sur votre esprit. Premiè-
rement les yeux et les oreilles. Arrivez-vous à les maintenir enclen-
chés sans interruption au moins pendant cinq minutes, enclen-
chez votre esprit sur trois sens à la fois, donc sur la vue, l'ouïe et le
toucher. Cela vous réussit-il aussi, vous avez alors déjà fait un
grand progrès dans la formation magique. Cet exercice prélimi-
naire a une grande importance pour la voyance, la téléaudition et
le télé toucher et doit être bien maîtrisé.

L'élève trouve l'exercice principal au septième degré


Formation magique de l'âme (VI)

Le mage qui, après de longs exercices, a obtenu
avec les éléments des succès, peut aussi maîtriser le principe le
plus subtil, l'éther astral. Voici l'exercice:

Prenez votre positon du corps (âsana) et fermez les yeux. Imagi-
nez que vous vous trouvez au centre d'un espace cosmique illimi-
té. Il n'y a ici ni haut, ni bas, ni côté. Cet espace cosmique illimité
est plein de la plus subtile essence, de l'éther universel. L'éther est
en soi incolore, mais il apparaît aux sens ultraviolet, d'une couleur
presque noir violet; nous imaginons l'éther de cette couleur. Vous
inspirez par la respiration pulmonaire cet éther et vous l'introdui-
sez consciemment dans le sang. Avez-vous acquis en ce domaine
quelque habileté, procédez exactement de la même façon avec la
respiration pulmonaire et cutanée consciente qu'avec la pression
de la force vitale, avec la différence cependant qu'au lieu de la
force vitale, vous inspirez l'éther dans la couleur mentionnée et en
remplissez le corps entier. En faisant cet exercice, le sentiment de
1 union avec tout l'espace infini est à maintenir. On doit être par-
faitement détaché de la réalité sensible en faisant cet exercice et
s'accoutumer à cet état inhabituel. Que l'on évite en tout cas de
perdre connaisssance et de s'endormir en l'effectuant. Se sent-on
fatigué, il faut interrompre aussitôt l'exercice et choisir un autre
moment où l'on est plus frais mentalement. A-t-on un résultat
après quelques exercices de respiration cutanée avec l'âkâsha, on
peut de nouveau continuer. Comme nous l'avons dit, l'âkâsha est
l'univers primordial, par conséquent la sphère de toutes les cau-
ses. Une cause consciente, comme une souhait, une pensée, une
représentation, produite dans cette sphère avec une concentration


convenable et dynamique de la volonté, une foi inébranlable et
une conviction totale, doit se réaliser par les éléments dans n'im-
porte quelle zone ou sphère. Cela est un des plus grands mystères
magiques et pour le mage une clé universelle, dont il ne se persua-
dera de la portée qu'au cours de sa formation ultérieure. Que
l'élève ait constamment à l'esprit sa formation éthique qui l'aide
à ne faire toujours que ce qui est bon et noble. Notre prochain
exercice consiste à obtenir dans les trois zones la puissance absolue
sur les éléments par l'âkâsha. Voici l'exercice:

Vous êtes assis dans votre position habituelle et vous inspirez
par la respiration pulmonaire et cutanée une coulée d' âkâsha et
vous en remplissez le corps entier. Tout d'abord je dois faire re-
marquer que l'âkâsha ne peut être accumulé comme la force vita-
le Déjà en inspirant, vous devez vous représenter que vous éveil-
lez votre puissance sur les éléments. Pensez, ce faisant, que vous
possédez déjà la faculté de maîtriser les éléments et qu'ils accom-
plissent tout ce que vous ordonnez et souhaitez dans n'importe
quelle zone. A chaque inspiration que vous faites en cet état, vous
devez sentir la puissance sur les éléments. La foi et l'assurance en
la puissance sur les éléments doit être inébranlable. Vous ne devez
pas avoir le moindre doute à ce sujet.
Celui qui pratique conscien-
cieusement les exercices de tous les degrés indiqués ici acquerra
une puissance absolue sur les éléments après avoir suffisamment
exercé. Le mage qui a obtenu l'équilibre magique relativement
aux éléments, harmonisé et ennobli son caractère en ce sens, qui
possède les meilleures vertus et de hauts idéaux, acquerra en peu
de temps cette puissance. Il sentira en lui une foi solide comme un
roc, une conviction totale et une sécurité absolue qui excluent
tout doute. Par contre, l'élève qui n'a pas travaillé assez conscien-
cieusement, ou celui qui a sauté des degrés, omis ou négligé des
exercices, aura divers doutes, et l'influence de cet élément qui le
tient le plus en échec ne se laissera pas maîtriser. L'élève voit à
présent pourquoi on attache de l'importance surtout à la scrupu-
losité et à la persévérance en faisant ces exercices. Il ne doit y avoir
justement aucune lacune dans l'ascension, sinon l'élève ne peut progresser, et ce qui a été omis ou négligé ne peut être par la
suite que très difficilement rattrapé, souvent dans les conditions
les plus difficiles, car les entraves sont ensuite d'autant plus gran-
des.





Formation magique du corps (VI)



A ce degré, une formation spéciale du corps n'est plus nécessai-
re, mais nous employerons pratiquement les forces occultes que
l'élève s'est appropriées au cours des exercices, à condition qu'il se
soit adonné consciencieusement à toutes les méthodes et à tous les
exercices et que les pratiques soient devenues pour lui une habitu-
de. Pour obtenir de meilleurs résultats, l'élève peut encore appro-
fondir les exercices prescrits. Il n'est pas possible de décrire toutes
les pratiques de la magie que l'élève pourrait maîtriser, car elles
rempliraient encore un autre livre. Je sélectionnerai simplement
quelques-unes des plus intéressantes.



L'élève a déjà atteint entre-temps une telle maturité que les
pratiques de la magie élémentaire lui réussissent sans exception,
particulièrement quand il poursuit des idéaux nobles et élevés.


Dernière édition par Arathos le Mer 26 Sep 2018 - 11:43, édité 2 fois

un pèlerin de passage...

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:21

Degré VII



Formation magique de l'esprit (VII)



Au sixième degré, l'élève a appris à être conscient de son propre
esprit, à agir consciemment par le corps en tant qu'esprit et aussi à se
servir consciemment des sens.

A ce degré, il s'applique à étudier et à employer consciemment les
qualités de l'esprit ou du corps mental. Bien entendu, ici comme
ailleurs, il faut tenir compte de l'analogie des éléments. Comme nous
l'avons déjà dit, l'élément feu peut être transformé en lumière et
inversement, la lumière en élément feu. Sans lumière l'oeil ne peut
voir les couleurs, et par conséquent, nous ne pourrions pas non
plus employer nos yeux sans lumière. Par suite, la vue est analogue à
l'élément feu. Celui-ci a dans l'esprit comme propriété spécifique la
volonté. La propriété de l'esprit appartenant à l'élément air est
l'intellect avec tous ses aspects et elle est attribuée à l'ouïe. L'élément
eau de l'esprit se manifeste dans la sensibilité ou dans ce qui vit. Ces
trois éléments, donc le feu, l'air, l'eau, forment ensemble l'élément
terre de l'esprit, qui se manifeste dans la propriété spécifique de la
conscience. L'âkâsha se manifeste sous sa forme la plus primitive dans
la conscience.

Combien justement cette analogie est importante, cela saute aux
yeux du mage, s'il a progressé au point d'avoir obtenu l'équilibre
magique dans le corps astral par les exercices préalables d'in-
trospection. La tâche suivante qui s'impose à lui consiste à analyser
son esprit et à établir quel élément y prédomine. Chez les hommes
qui ont une très forte volonté, par quoi nous n'enten-



dons pas que de l'opiniâtreté, mais réellement une forte volonté, il va
sans dire que le feu est l'élément prédominant. Si l'intellect ou
l'entendement avec tous ses aspects est prédominant dans l'esprit du
mage, on peut en déduire que l'élément air est le plus fort. Dans le
cas où le mage est avant tout un homme sentimental, l'élément eau
joue alors chez lui le premier rôle. Si le mage a une faible mémoire,
la conscience est alors multiplement influencée, et l'on peut
assurément admettre que l'élément terre s'est développé
excessivement.

Cette division sert à constater l'activité des éléments dans l'esprit
et à agencer la formation de façon que les éléments faibles trouvent
l'équilibre par des exercices de concentration appropriés et par une
méditation profonde. Le mage ne doit laisser prédominer ni
l'élément feu, ni les éléments air, eau et terre et doit savoir répartir
ses exercices de telle sorte que l'intensité de son travail harmonise
les éléments. Par un exemple je vais caractériser cela de manière plus
détaillée:

Admettons que le mage ait un intellect très développé, mais une
très faible volonté qui ne correspond pas à la maturité de son
intellect. Dans un tel cas, il doit s'efforcer de fortifier la volonté
par des exercices de concentration appropriés qui fassent ressortir
dans l'esprit l'élément feu. Il doit surtout choisir des exercices de
concentration qui exercent les yeux davantage, donc des exercices de
l'imagination optique, car, comme nous l'avons dit à plusieurs
reprises, l'élément feu correspond à l'oeil.

Mais si le mage a une forte volonté et un faible intellect, on peut
alors déduire de cet exemple qu'il doit consacrer la plus complète
attention à l'ouïe par des exercices d'imagination, donc il a à choisir
des exercices de concentration et de méditation qui occupent
pleinement l'oreille.

Si le mage constate cependant qu'il possède une très forte vo-
lonté et un très bon intellect, mais que, par contre, sa sensibilité
cloche, il doit alors rendre son esprit plus sensible, ce qu'il
peut acquérir par des exercices d'imagination et de méditation
qui influencent fortement la sensibilité. Le mage s'aperçoit-il que
ses


corps astral et mental inclinent davantage vers l'élément terre, par
exemple, que ses pensées ne se présentent que lentement dans son
esprit et qu'il est trop mélancolique, c'est alors une indication que
l'élément terre prédomine et il doit former avant tout la conscience
par des exercices appropriés.

Le mage doit développer tout à fait harmonieusement son esprit par
rapport aux éléments et faire les exercices qui correspondent à la fois
aux éléments et aux sens, de sorte que chez lui la volonté, donc le feu,
l'intellect et l'air, la sensibilité et l'eau, ainsi que la conscience et
la terre, soient augmentés et développés d'une manière uniforme.
Il résulte de cette description le tableau suivant que j'indique ci-
après pour sa vue d'ensemble:



Éléments                                    Feu      Air           Eau             Terre                  Akâsha
Sens                                         Yeux    Oreilles     Sensibilité     Goût                 Tous ensemble    
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Propriétés                              Volonté   Intellect   Sentiment    Conscience
fondamentales
de l'esprit

Exercices de                         Optiques  Acoustiques Sensibilité  Conscience       Représentant le présent
concentration et
de méditation                                                                                              


L'âkâsha résulte de la concentration, de sorte que je n'ai pas à
entrer spécialement dans ce sujet. Je m'épargne aussi d'énumérer divers
exercices de concentration et de méditation, car l'élève peut les assortir
lui-même selon la propriété spécifique des éléments qui prédominent
en lui. Il choisira quand la volonté est faible, comme exercices de
concentration, des représentations d'objets, d'images, etc. Il a d'ailleurs
déjà effectué des exercices de ce genre suivant le deuxième degré de ce
cours. Le tableau d'harmonie indiqué ici doit être pour lui un
indicateur, une boussole pour



reconnaître l'élément prédominant et les exercices à poursuivre le
plus intensivement. L'âkâsha se révélera aussi convenablement
comme le produit ou le résultat de cette division hermétique.






Je pris la
décision d'indiquer dans cet ouvrage une méthode magique
secrète qui n'a été mentionnée jusqu'à nos jours dans aucun livre,
mais qui est extrêmement pratique aussi bien du point de vue
hermétique que de la loi d'analogie des éléments.
Ci-après la pratique pour la formation des sens astraux.



La voyance magique

Avant de décrire le véritable exercice, je dois dire préalablement
que nous avons à faire ici à un aspect de la lumière. Comme nous le
savons déjà, la lumière est un aspect du feu et est par conséquent
analogue à l'oeil et à la volonté. C'est pourquoi il s'agit surtout en
faisant cette expérience de se représenter la lumière avec l'intensité
voulue, c'est-à-dire de se la représenter visible, pour obtenir le
résultat souhaité.

Prenez votre position âsana et représentez-vous que vous absorbez
la lumière universelle, semblable par l'éclat et la forme à la
lumière du soleil, de l'univers dans votre corps soit par la respiration
pulmonaire et cutanée ou simplement par l'imagination. Ce faisant,
vous considérez votre corps comme un espace vide rempli de la
lumière universelle d'un blanc brillant. Vous concentrez dans cette
lumière qui remplit le corps la propriété de la voyance, c'est-à-dire
que vous imaginez que la lumière pénètre, éclaire, transperce tout.
Ni l'espace, ni le temps ne sont un obstacle à cette lu-



mière. Vous devez être si fermement convaincu de la propriété de la
lumière que vous n'ayez pas le moindre doute à ce sujet. Si vous êtes
religieux, il vous sera aisé de croire que cette lumière est une partie de
Dieu qui possède toutes les propriétés décrites ici. Avez- vous absorbé
de cette manière la lumière dans le corps avec les propriétés décrites
et sentez-vous en vous-même sa tension et sa force pénétrante,
pressez-la alors à l'aide de l'imagination à partir des pieds et des
mains vers la tête, et en effet de manière à ce qu'elle soit tellement
comprimée qu'elle n'embrasse que les deux globes oculaires.



Aussitôt que vous avez réalisé la pression de la lumière dans les
deux yeux, imaginez qu'ils possèdent toutes les capacités concen-
trées dans la lumière. Lors de cet exercice, vous devez pouvoir tenir au
moins pendant dix minutes, et si vous avez la certitude que vos yeux
remplis à l'aide de l'imagination de la lumière universelle possèdent
la propriété de cette lumière, redissolvez-la par l'imagination soit
directement des yeux dans la mer universelle de la lumière ou
écoulez-la dans le corps sous sa forme première et de là répandez-la
dans la lumière universelle. Les deux méthodes indiquées ici sont
également bonnes, et le résultat est le même. Il est important, ce
faisant, que les yeux libérés de cette lumière voient de nouveau
normalement. Cela est nécessaire, afin que les yeux astraux du mage
développés à ce point ne deviennent si sensibles, qu'il ne puisse
plus distinguer ce que les yeux normaux et inversement, ce que
les yeux clairvoyants aperçoivent. Si le mage omettait d'effectuer la
dissolution de la lumière concentrée, il pourrait arriver que ses yeux
restassent clairvoyants et il pourrait à peine encore distinguer ce qui
est matériel et ce qui est spirituel. C'est pourquoi il doit être maître
de sa faculté clairvoyante et ne


l'enclencher que quand cela lui parait souhaitable. Par la répétition
fréquente de cet exercice le mage acquerra une si excellente
aisance en ce domaine qu'il fera fonctionner en quelques instants les
yeux clairvoyants, les yeux de lumière.



fin du septieme degré


Dernière édition par Arathos le Dim 23 Sep 2018 - 17:03, édité 2 fois

un pèlerin de passage...

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:27

A ce degré, je traite un chapitre qui est de grande importance
pour la magie ultérieure, à savoir l'abandon du corps, par quoi nous
entendons la séparation du corps mental et ensuite du corps astral
du corps matériel. Tout mage qui a travaillé consciencieusement la
magie doit posséder cette faculté, car elle lui permet de quitter son
corps à tout moment pour franchir les plus grandes distances, par
conséquent, de visiter des continents entiers, bref de se transporter
partout où il le désire. Cette faculté apparemment compliquée est
très simple pour un mage qui est exercé en ce domaine. Le mage
quitte son corps physique aussi facilement qu'un pigeon son
pigeonnier, pour se rendre à l'instant même là où il veut tout voir,
tout entendre et tout sentir. Cette faculté ne lui sert pas
éventuellement qu'à satisfaire sa curiosité et à apercevoir avec plus
d'exactitude ce qui se passe dans le lieu en question, mais elle
contribue avant tout au bien d'autrui. Pour lui, la matière n'est pas
une entrave; pour son esprit, il n'y a ni espace, ni temps, et il peut,
s'il le veut, faire le tour de la terre en un instant. La séparation du
corps mental du corps matériel le rend aussi apte non seulement à
circuler librement sur notre planète, mais, suivant sa maturité, à se
transporter avec son corps mental également dans d'autres sphères.
Ainsi apprend-il à connaître l'univers entier et, au besoin, il agit
aussi dans les diverses sphères jusqu'à un certain degré. Chaque
mage doit avoir particulièrement à coeur d'apprendre à connaître
tout l'univers, donc le macrocosme, étant


donné que c'est le vrai but des voyages mentaux, donc spirituels.

Il y aurait beaucoup à dire sur cette faculté et sur tout ce qui la
concerne, mais étant donné que cet ouvrage est un cours pratique, nous
ne voulons pas nous arrêter à décrire des expériences ou des
événements, car enfin tout mage doit les collectionner lui-
même pour sa propre conviction et son éventuelle mission.
Consacrons par conséquent notre attention immédiatement à la partie
pratique, à la formation au voyage mental qui est en soi et pour soi une
transposition de la conscience, donc une transposition de l'esprit.

Il est recommandé à l'élève d'effectuer d'abord quelques exercices
préparatoires pour, en quelque sorte, se préformer. Un exercice
préparatoire important au voyage mental est le suivant: asseyez-vous
dans votre âsana habituelle devant un miroir dans lequel vous vous
voyez complètement. Celui qui dispose d'un grand miroir peut se
tenir assez près de celui-ci, par contre, si le miroir est plus petit, il
doit se tenir à une distance suffisante pour qu'il puisse y voir son image
entière. Vous observez dans le miroir votre image pendant quelques
minutes, vous fermez ensuite les yeux et vous vous représentez en
esprit votre image de façon très précise. Si vous pouvez graver dans
votre esprit exactement tous les traits de votre image, vous pouvez
continuer. Si ce n'est pas le cas, répétez cet exercice jusqu'à ce que
vous réussissiez à vous représenter en esprit chaque détail de votre
image. Faites attention particulièrement à la tête et à l'expression du
visage. Avez-vous réussi après d'autres exercices à vous représenter
fidèlement votre image, transférez ensuite votre conscience dans
votre image de façon à ce que vous vous sentiez personnellement en
elle. Ce transfert de la conscience a pour but d'apprendre à observer
votre corps de votre image. Si vous y parvenez avec succès, essayez d'ob-
server de votre image les objets visibles dans le miroir. Parce qu'au
début, cela vous sera très difficile, vous pouvez vous aider de votre
imagination et vous représenter consciencieusement les objets se
trouvant à votre proximité. Avec le temps, vous réussirez aisément,
aussitôt après la transposition, à tout apercevoir aussi bien



que si vous observiez avec les yeux physiques. Maîtrisez-vous aussi
cette faculté avec facilité, vous êtes mûr pour les vrais voyages
mentaux. Que la mage prenne garde de tenter cette expérience avant
d'avoir bien travaillé les degrés précédents, car par les exercices de
séparation de la conscience du corps physique des dérangements de la
conscience pourraient parfois se manifester chez des personnes faibles.
C'est pourquoi cette mise en garde est tout à fait utile, et seuls les
élèves qui peuvent dire en bonne conscience qu'ils maîtrisent les
exercices de tous les degrés précédents peuvent aborder sans réserve
non seulement cet exercice, mais aussi tous les autres sans devoir
craindre un dérangement de la santé ou de l'esprit.

Pour l'exercice des vrais voyages mentaux, on n'a plus besoin du
miroir matériel, mais on procède de la manière suivante: Vous prenez
votre position normale - âsana et vous vous concentrez sur votre esprit.
Pensez en même temps que c'est votre esprit qui voit, entend et
remarque tout et tout à fait indépendamment du temps et de
l'espace - peut circuler aussi librement que s'il était uni au corps
physique. Il faut opérer de cette façon avant' chaque voyage
mental. Plus votre méditation est profonde et plus vous avez le
sentiment et la certitude que votre esprit est sans frein et qu'il peut
sortir à volonté de votre corps, plus vos succès dans les voyages
mentaux seront rapides et bons. Eprouvez- vous après cette méditation
à laquelle vous n'avez besoin de ne consacrer que quelques minutes le
sentiment intime de la liberté et du détachement, représentez-vous
ensuite que vous sortez de votre corps comme d'une enveloppe et
que vous vous tenez à côté de lui. Vous devez savoir vous transposer
avec votre conscience dans votre esprit de façon que vous vous sentiez à
côté de votre corps comme avec celui-ci, de la même façon que si vous
vous glissiez hors d'une robe de chambre ou d'une enveloppe. C'est
exactement de cette manière que le procédé doit être effectué à l'aide
de l'imagination. Vous avez en effet suffisamment exercé devant le
miroir la représentation de votre propre esprit dans la forme et la
grandeur de votre corps.


Essayez ensuite de regarder votre corps assis dans sa position normale
et comme s'il ne vous appartenait pas. Efforcez-vous de répéter
souvent cet état conscient de détachement ainsi qu'à se tenir à côté de
soi, en quoi la première tâche consiste à observer exactement le corps.
Essayez de voir avec les yeux chaque petit détail de votre corps,
comme, par exemple, l'expression du visage avec les yeux fermés, la
respiration tranquille et régulière, les vêtements, le siège sur lequel
repose votre corps, etc. Au début, tout repose évidemment sur
l'imagination, par la suite vous n'aurez plus besoin de l'imaginer.
Après de fréquentes répétitions de cet exercice, avez-vous l'absolue
certitude que vous vous tenez pleinement conscient à côté de votre
corps et que vous l'observer, visez ensuite à apercevoir votre
entourage immédiat. Pour réaliser cela, votre imagination est aussi un
excellent moyen auxiliaire. L'exercice terminé, retournez toujours
dans votre corps, comme si vous vous fourriez dans votre vêtement,
réveillez-vous et contrôlez aussitôt si tout ce que vous vous êtes
représenté correspond à la réalité. Vous devez acquérir une telle
habileté à vous représenter les choses de façon que votre esprit imagine
les objets de la chambre aussi nettement et fidèlement que si vous les
observiez avec les yeux physiques. Réussissez-vous avec succès après de
nombreux exercices, vous pouvez avancer de nouveau d'un pas.
Transférez-vous à côté de votre corps, mais ne restez pas sur place et
essayez d'aller et venir dans la chambre comme un petit enfant,
comme si vous étiez dépendant du corps physique. Votre propre
légèreté et la sensation de l'intemporalité et de l'infini devraient
beaucoup vous tenter à vous déplacer à grands pas, ce à quoi le corps
normal n'est pas habitué; cela doit être évité au début, afin qu'une
nette séparation du corps mental puisse être obtenue. Ce faisant, il est
toujours important de se voir comme attaché au sol. Ce n'est que bien
plus tard, après de longs exercices, que l'on peut faire usage des lois
de la sphère mentale. Si vous avez réussi à aller et venir pas à pas
dans la chambre, ouvrez la porte comme si vous étiez dans votre corps
physique et essayez de quitter la chambre pas à pas. Tout d'abord,
vous n'avez besoin



d'aller que dans le vestibule ou dans la chambre voisine où vous vous
représentez de nouveau les objets que, dès que vous êtes retourné dans
votre corps, vous identifiez avec la réalité. Si vous avez la certitude
que vous pouvez marcher et tout comprendre avec le corps mental
comme avec le corps physique, vous êtes mûr pour continuer. C'est en
forgeant qu'on devient forgeron, et le mystère du voyage mental ne
réside que dans l'exercice. On ne peut assez insister sur l'importance
de tous ces exercices, car ils sont le premier degré de la séparation
astrale du corps qui est ce que nous appelons l'extase où non
seulement l'esprit, mais l'âme et l'esprit se séparent conjointement du
corps, ce que je traite encore en détail dans ce chapitre.

Si l'on est en mesure de marcher dans sa propre demeure avec son
corps mental comme avec son corps physique, de petites promenades
peuvent être aussi entreprises à l'extérieur. Au début, il suffit de
faire un tour dans l'appartement du voisin ou d'aller trouver des
amis ou des connaissances qui, premièrement, sont dans votre
voisinage immédiat et, deuxièmement, qu'on connaît très bien. Si
l'on a, après quelques exercices semblables, acquis certaines
expériences, d'autres impressions, non seulement d'objets, doivent
aussi être recueillies. La conscience est au cours des exercices
tellement exercée qu'elle peut enregistrer des impressions des sens
comme l'ouïe, la vue et le toucher aussi bien avec le corps mental que
si l'on y était présent avec son corps physique. Seuls des exercices
continuels de la formation aux voyages mentaux mènent à ce résultat.
Poursuivez-les, visitez des connaissances et des amis pour voir ce
qu'ils sont justement en train de faire. Vous voyez, par exemple, une
personne qui s'acquitte d'un petit travail quotidien, où, au début,
vous pouvez vous aider de l'imagination. Pour reconnaître si l'action
imaginée correspond à la vérité, c'est-à-dire si l'imagination coïncide
avec la vérité, vous n'avez qu'à vous représenter que la personne
que vous avez aperçue par le corps mental fait autre chose,
éventuellement quel que chose de contraire. Cette représentation vous
réussit-elle aussi bien, mais contredit-elle ce que vous avez aperçu,
vous pouvez


être sûr que ni l'une, ni l'autre ne sont justes, et pour le moment,
elles ne sont que le produit de votre imagination. Alors vous
n'êtes sans contredit pas encore au but et vous devez répéter conti-
nuellement les exercices, jusqu'à ce que vous réussissiez à distinguer
exactement l'imagination de la réalité. D'abord on ressentira
seulement que ce qui a été représenté correspond vraiment à la
réalité, car les sens sont déjà beaucoup soustraits au corps et transférés
au corps mental. Ultérieurement, on n'a plus aucune crainte à avoir,
parce qu'on acquiert une certitude complète à ce sujet et on peut
par conséquent distinguer exactement si ce qui a été vu, entendu et
senti dans le corps mental est réel ou imaginaire. Après une
longue pratique, tout mage usera avec aisance de cette faculté, et où il
transpose son corps mental, il n'y aperçoit que ce qui correspond
chaque fois parfaitement aux circonstances.

Si des progrès sont réalisés au point de pouvoir, en marchant
normalement, parcourir de grandes distances sans ressentir
de la fatigue, on est enfin mûr pour s'occuper de la loi de
l'intemporalité et de l'infini, pas avant. Sortez de votre corps
matériel de la manière décrite et pensez que vous n'êtes lié ni au
temps, ni à l'espace. Méditez dans le corps mental que vous pouvez
vous trouver avec lui instantanément partout où vous le voulez. Vous
obtenez cette ferme conviction par la méditation fréquente et pro-
fonde dans le corps mental. Désirez-vous vous rendre en quelque lieu
avec votre corps mental, il suffit simplement de vous représenter
que vous y êtes déjà, et ce sera immédiatement le cas. Pour de
grandes distances, vous n'acquerrez une facilité satisfaisante
qu'après une longue et patiente pratique et des transpositions
fréquentes. Vous devez sans aucun doute visiter de temps en temps
aussi des lieux que vous connaissez personnellement. Ce n'est que
lorsque vous vous serez parfaitement convaincu que vous êtes en
mesure de tout apercevoir par vos sens où que votre corps mental
puisse se rendre, que ce soit à la plus grande distance et à toute heure,
que vous pourrez visiter des lieux qui vous sont totalement inconnus.
Vous ne douterez pas le moins du monde que ce que vous aurez vu,
entendu et ressenti sur place corres-



pond à la réalité. Vous devez vous exercer longtemps et avec
application avant que vous vous habituiez à des impressions étrangères.
Visitez par conséquent avec le corps mental des régions tropicales, des
côtes maritimes, des grandes villes, transportez-vous dans les régions
arctiques et antarctiques, bref, partout où vous êtes attiré et où votre
coeur vous porte. Après de nombreux exercices, il vous sera facile de
tout voir, entendre et sentir partout où vous vous serez transporté.

Le voyage mental ne sert pas qu'à se rendre compte de ce qui se
passe présentement où l'on se rend sur la terre, mais aussi à y agir.
Ainsi non seulement on peut, par exemple, voir avec ses yeux mentaux
toute maladie, mais on a aussi la possibilité de traiter sur place avec
son corps mental les maladies ou d'exercer d'autres influences
favorables. Toutes les réalisations et tous les travaux que l'on a appris
à accomplir précédemment à l'aide d'un élémentaire, on peut alors
les effectuer soi-même au moyen du corps mental.

Si par ces exercices vous êtes enfin familier avec tout le monde
physique, de sorte que la terre ne vous offre plus rien de nouveau,
essayez de visiter avec votre corps mental aussi d'autres sphères
pour entrer en contact avec les esprits de ces lieux et pour acquérir ces
connaissances dont l'homme moyen ne peut avoir aucune idée.
L'ascension dans une autre sphère est alors très simple, il suffit de se
mettre en contact avec la sphère désirée que l'on veut visiter avec son
corps mental, après quoi, comme saisi par un tourbillon, on est soulevé
verticalement par un entonnoir. Le passage de notre monde matériel
dans une autre sphère s'effectue aussi rapidement que si on volait en un
seul instant au-dessus de la terre.

Ici, le mage doit recueillir lui-même ses expériences, et il est pré-
férable, par conséquent, de ne rien ajouter maintenant à ce sujet.
Lorsqu'il s'exerce aux voyages mentaux, le mage, au début, tombe
de sommeil contre lequel il doit se défendre énergiquement. La
somnolence est due à ce que, par la séparation du corps mental, le lien,
c'est-à-dire le lien vital entre le corps mental et le corps astral se
relâche, ce qui provoque un déplacement de la


conscience et par conséquent amène la somnolence. Par des exer-
cices continuels, quand l'envoi du corps mental est devenu une
habitude, la somnolence cessera aussi.

La maîtrise des voyages décrits ici est une préparation indispen-
sable à l'envoi du corps astral dont la description et la possibilité
d'emploi pratique suit au chapitre «Formation magique de l'âme» du
prochain degré.



Formation magique de l'âme (VIII)



Le grand présent

Celui qui est arrivé jusqu'à ce degré de la formation doit être
scrupuleusement attentif à sa pensée, particulièrement à sa pensée
plastique. La faculté de concentration, éveillée par les longs exerci-
ces, produit par le pensée plastique dans l'âkâsha des images péné-
trantes qui sont très fortement animées et qui essaient de se réaliser.
Que l'on n'ait par conséquent constamment que des pensées nobles et
pures et que l'on essaie de métamorphoser ses éventuelles passions en
bonnes qualités! L'âme du mage doit du reste être déjà si ennoblie
qu'il n'est plus du tout capable de penser mal ou de souhaiter du mal à
quelqu'un. Un mage doit être constamment amical, prévenant et
secourable, assister par le parole et l'action, agir avec de larges vues,
de grands égards, prévenance et discrétion. Il doit être exempt
d'ambition, d'orgueil et de vantardise. Ces passions se refléteraient
dans l'âkâsha, et étant donné que celui-ci possède l'analogie de
l'harmonie, il susciterait lui même au mage les plus grands obstacles
pour empêcher sa formation ultérieure ou même, ce qui serait pire, la
rendre tout à fait impossible. Une ascension ultérieure serait alors
exclue. Il suffit de se rappeler Zanoni, le roman de Bulwer, dans
lequel la gar-



dienne du seuil n'est rien d'autre que l'âkâsha qui veille bien à ce que
les grands mystères ne soient pas révélés à des hommes sans maturité
et vils. Même quand il les aurait directement copiés, l'âkâsha saura
troubler un tel homme, le faire douter ou le tenir captif par des
retours de fortune pour protéger les mystères de la manière la plus
appropriée. Les mystères restent toujours cachés à celui qui n'est pas
mûr, même quand ils seraient publiés dans des centaines de livres.

Un vrai mage ne connaît ni haine religieuse, ni sectarisme, il sait
que chaque religion a son système établi qui doit mener à Dieu, et
c'est pourquoi il les respecte. Il sait bien que chaque religion commet
des fautes, mais il ne les condamne pas, car chaque dogme sert à la
maturité spirituelle de ses fidèles. Par la formation le mage acquiert
le pouvoir de pénétrer avec ses yeux spirituels chaque pensée,
chaque acte, chaque action, qu'elle appartienne au passé, au présent
ou au futur, de sorte qu'il sera tenté de condamner son prochain. En
agissant ainsi, il irait à l'encontre des lois et apporterait la discorde.
Un tel mage n'a pas atteint une maturité suffisante et il verra que
l'âkâsha troublera sa voyance et que la mâyâ le dupera. Il doit savoir
que le bien et le mal ont leur raison d'être et qu'ils ont chacun à
accomplir leur fonction. Un mage ne doit reprendre un homme ou
lui reprocher ses faiblesses ou ses fautes que quand il y est invité
directement, et le faire de manière à ce qu'on n'y voie pas de blâme.
Le vrai mage prend la vie telle qu'elle s'offre à lui, le bien le réjouit
et il tire du mal un enseignement, mais il ne baisse jamais la tête. Il
connaît ses propres faiblesses et il s'efforce de s'en rendre maître. Il
n'entretient jamais des pensées de repentir, car cela est négatif et par
conséquent à éviter; il suffit qu'il reconnaisse ses fautes et n'y
retombe plus. C'est pourquoi ce serait radicalement faux de
s'accrocher au passé et de regretter que le destin l'ait gratifié de ceci
ou de cela de désagréable. Seuls des faibles se plaignent
interminablement et veulent que l'on ait pitié d'eux. Un vrai mage
sait que le rappel des images du passé provoque leur réanimation et
la naissance de nouvelles causes suscitant de nouveaux obstacles.
Pour


cette raison, un mage vit si possible exclusivement dans le présent et ne
se tourne vers le passé qu'en cas de nécessité. Pour le futur, il ne fait que
les plans les plus nécessaires et renonce à toutes les chimères et à toutes
les exaltations, ne dépense pas pour elles inutilement les forces
acquises avec peine et il ne donne pas en même temps au subconscient
la possibilité de lui susciter des obstacles. Un mage travaille
énergiquement à sa formation et n'oublie pas non plus ses devoirs
d'état qu'il accomplit tout aussi consciencieusement que les tâches
entreprises pour son développement spirituel. Qu'il soit par
conséquent sévère envers lui-même. Qu'il soit toujours modeste et
discret en ce qui concerne son développement. L'âkâsha ne connaît ni
le temps, ni l'espace, il agit donc en permanence dans le présent, car
les concepts du temps dépendent de nos sens. C'est pourquoi il est
recommandé au mage de se conformer le plus possible à l'âkâsha. Il
doit reconnaître l'âkâsha comme le grand PRESENT, penser et
agir en conséquence.

La faculté de concentration dépend relativement aux éléments de
l'équilibre magique et elle est simultanément le meilleur critère
pour savoir quels sont les éléments qui doivent encore être
maîtrisés dans le corps astral. Si, par exemple, l'élément feu affecte
encore le mage dans le corps astral d'une manière quelconque, il
réussira moins bien les exercices de représentation visuelle. S'il s'agit
de l'élément air, la concentration acoustique lui sera plus difficile,
dans le cas de l'élément eau, la concentration avec la sensibilité et dans
celui de l'élément terre, la maîtrise de la conscience. S'il s'agit de ce
dernier, par exemple, les voyages mentaux ou les états de transe, où
une transposition de la conscience est nécessaire, seraient plus
difficiles à réaliser, et il devrait dans un cas semblable poursuivre avec
plus d'intensité les exercices de concentration qui influencent
l'élément concerné. Le mage doit enfin continuer et approfondir
les exercices de concentration. C'est un signe de l'équilibre
magique si toutes les concentrations visuelle, acoustique, avec la
sensibilité et avec la conscience réussissent uniformément. Arrivé à ce
degré, le mage doit être en état de retenir une représentation
correspondant à n'importe quel élément au



moins pendant 15 minutes sans le moindre trouble de l'esprit.
Aucune concentration ne doit lui réussir mieux que les autres et il ne
doit pas se sentir plus attiré par celle-ci que par celle-là. Si c'était le
cas, ce serait un signe certain que l'équilibre des éléments n'est pas
encore établi parfaitement dans le corps, l'âme et l'esprit, et l'élève
devrait alors s'efforcer d'acquérir l'équilibre magique par des
exercices assidus et intensifs. Ne le fait-il pas, toutes les imperfections
le gêneront dans les travaux spirituels ultérieurs.


Dernière édition par Arathos le Dim 23 Sep 2018 - 16:28, édité 1 fois

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:29

Les fluides électrique et magnétique


La maîtrise du fluide électrique - méthode inductive -

L'exercice correspondant peut être effectué assis ou debout, comme
cela convient le mieux à chacun. Vous prenez votre position du corps,
vous fermez les yeux et vous pensez que votre corps est creux, en
outre, que vous êtes le centre d'un ballon de feu, d'une boule de feu
qui contient l'univers entier. Vous devez vous représenter l'élément
igné incandescent et brillant comme le soleil. Etant donné que vous
avez appris à sentir la chaleur pour la projection, en
l'imaginant, vous la ressentirez automatiquement à la périphérie
de votre propre corps, sans devoir y fixer votre attention. En faisant
cet exercice, l'expansion de l'élément feu doit être ressentie dans son
propre corps. Vous devez vous représenter que l'élément igné
universel presse de la lumière de façon expansive dans votre corps
creux. D'autant plus de lumière sera pressée de tous côtés par les
pores de la peau dans votre corps de façon expansive que vous vous
représentez la sphère de feu universelle intensivement et ignée, et le
corps entier en sera chargé. Vous devez sentir la pression de la
lumière dans votre corps et éprouver la sensation qu'il en est gonflé
fortement comme un ballon. La pression de la lumière doit se faire de
l'extérieur vers l'intérieur. Ce faisant, vous serez saisi d'une
inhabituelle sensation de plénitude comme si vous alliez éclater. Lors
de cet exercice respirez calmement, car le mage est tenté, en pressant
dynamiquement la lumière, de retenir son souffle, ce qu'il faut éviter
à tout prix. Avez-vous produit une si forte pression de lumière, donc
un dynamide de lumière, de sorte que vous croyez presque éclater,
vous ressentez simultanément que tout votre corps, particulièrement
le bout des doigts, sont chargés d'un fort courant électrique.
Imprégnez-vous fortement de cette sensation, car c'est le fluide
électrique décrit. Dès que vous avez réussi l'accumulation, faites
disparaître lentement au moyen de l'imagination le feu universel
jusqu'à ce qu'il s'en soit allé totalement. Imaginez en même temps que
la lumière pressée diminue aussi, que la tension faiblit peu à peu
jusqu'à ce que tout pâlisse à l'intérieur et à l'extérieur de vous-même
ou que
tout s'éteigne complètement.
Ainsi est accompli le premier exercice de la méthode inductive du fluide électrique.
Si vous avez réussi
après quelques exercices à acquérir une certaine dextérité pour produire
facilement et à volonté le fluide électrique, effectuez une
imprégnation de désir du fluide électrique. Vous n'avez qu'à vous
représenter que la lumière pressée en vous, plutôt le fluide
électrique contenu dans la lumière, augmente et fortifie vos forces
actives dans l'esprit, l'âme et le corps. De cette manière, vous pouvez
éveiller de l'extérieur vers l'intérieur, donc en vous, toutes les facultés,
les qualités, etc., actives appartenant aux éléments feu et air. Vous
avez, par exemple, la possibilité d'augmenter votre volonté, votre foi
et votre puissance sur les éléments de façon surnaturelle. Le rayon
d'action de votre force et de votre puissance acquises ainsi ne saurait
du tout être décrit avec des mots, et vous vous en convaincrez le
mieux par votre propre expérience.




La maîtrise du fluide magnétique - méthode inductive -

Le procédé avec ce fluide est exactement le même. Vous êtes assis
dans la position âsana et vous pensez que vous êtes vide comme un
ballon de caoutchouc et capable de recevoir en vous le fluide
magnétique. A présent, fermez les yeux et représentez-vous que
l'univers entier est rempli d'eau et que vous êtes en son centre.


Vous ressentirez automatiquement l'humidité et la froideur à la

périphérie de votre corps, et vous ne devez pas fixer toute votre attention

sur cela, mais vous imaginez que votre corps absorbe, comme une

éponge sèche plongée dans l'eau, la force magnétique de l'élément

aqueux universel. Cet exercice d'imagination doit être

continuellement intensifié, jusqu'à ce que vous ressentiez en vous un

dynamide semblable à un pneu très gonflé, et que vous sachiez par

conséquent qu'une plus grande pression n'est plus possible. Ce

faisant, vous ressentez le fluide magnétique comme une force

contractante et attirante. Si vous avez atteint par cet exercice le

maximum d'accumulation de force magnétique, laissez peu à peu

votre représentation se fondre dans le néant et dissolvez dans l'infini

la force magnétique accumulée en vous. Pouvez-vous bien

distinguer après quelques exercices les différences entre les fluides

électrique et magnétique, vous avez la possibilité, comme pour le

fluide électrique, de fortifier en vous les facultés appartenant aux

éléments eau et terre, comme, par exemple, les facultés médiates, la

voyance, la psychométrie, la lecture des pensées, l'écriture médiate,

etc. -.



La maîtrise du fluide électrique - méthode déductive

On ne peut travailler selon cette méthode que lorsqu'on maîtrise
les deux méthodes précédentes. La méthode déductive est semblable
à l'inductive, mais elle se pratique en sens inverse. Par la respiration
pulmonaire et cutanée ou par les deux sortes, éventuellement aussi
simplement par l'imagination, pressez l'élément feu de l'univers
dans votre corps selon le procédé que vous avez appris pour
l'inspiration des éléments et leur pression. Lors de l'accumulation
de l'élément feu, vous n'avez pas besoin de fixer beaucoup votre
attention sur la chaleur, car elle est automatiquement ressentie. Il
résulte de l'élément pressé une énorme expansion qui produit dans le
corps un fort rayonnement vers l'extérieur du fluide électrique que
ressent surtout la peau de tout le corps,

 Lors de cet exercice, le maximum de
pression d'un élément, donc le rayonnement maximum, est-il
atteint, on redissout alors l'élément feu avec le fluide électrique
dans l'univers, le corps devient libre d'élément, et l'exercice est
par conséquent terminé.



La maîtrise du fluide magnétique - méthode déductive -

Cet exercice qui concerne la maîtrise du fluide magnétique selon
la méthode déductive -, s'effectue de la même manière que le
précédent avec le fluide électrique - selon la méthode déductive -
toutefois avec cette différence qu'au lieu du feu, c'est l'élément eau
qui entre en considération. Pressez l'élément eau aussi
dynamiquement que possible dans votre corps imaginé creux. Vous
pouvez effectuer cette pression soit par la respiration pulmonaire ou
la respiration cutanée ou simplement par l'imagination. Bien que
vous ressentiez de toute façon l'humidité et la froideur pendant la
pression, ayez cependant principalement en vue la couche
extérieure et la peau de votre corps. Vous ressentirez, ce faisant, une
froideur contractante et une attraction comme celle d'un véritable
aimant, surtout sur le bord extérieur et la peau du corps. Au
début et quand la dynamisation est très forte, la sensation de ce
fluide a, avant que l'on s'y soit habitué, un effet paralysant. Si vous
avez atteint le maximum de pression, redissolvez peu à peu au moyen de l'imagination l'élément eau avec le
fluide magnétique dans l'univers, et ainsi l'exercice est terminé.

Que l'on soit très attentif en les
effectuant, car la maîtrise des deux fluides est très importante,
étant donné que tout peut être obtenu par ces deux forces
universelles partout où le mage veut exercer son influence. Au début, les
exercices sont à faire avec les yeux fermés, ensuite avec les yeux
ouverts, sans considération du lieu et de la situation où l'on se trouve. Il
est encore important de savoir qu'en pratiquant les quatre méthodes,
le mage est enclin à raidir tous les muscles ou à retenir son souffle, ce
qui cependant ne doit pis se produire. Ces méthodes sont à exercer
avec calme et patience sans que cela se remarque.

Comme le mage le voit donc, la méthode inductive sert à introduire
une force de l'univers dans le corps, l'âme et l'esprit, tandis que la
méthode déductive consiste à envoyer une force, un fluide de l'intérieur
de soi vers l'extérieur. Lorsque le mage a acquis une excellente
pratique des quatre méthodes, il élargit l'exercice, lors de l'emploi de
la méthode inductive, en dissolvant, au moment où il a augmenté en
lui le fluide électrique au maximum, dans le néant à l'aide de
l'imagination l'élément igné extérieur, en gardant par contre dans son
corps le fluide électrique avec sa force d'expansion et l'élément feu
concerné. Si le mage a maintenu longtemps ce fluide, justement tant
qu'il pouvait tenir, il le redissout ensuite peu à peu dans l'univers. Le
mage procède de la même façon avec le fluide magnétique. Les deux
méthodes indiquées seront exercées jusqu'à ce qu'on les maîtrise
excellemment, il ne faut pas continuer plus tôt.

Les méthodes désignées ici pour maîtriser les fluides électrique et
magnétique sont en quelque sorte des exercices préliminaires et si le
mage sait s'en servir en maître, il peut passer à la dernière,


Tenez compte de l'analogie suivante: la tête et la poitrine
correspondent au fluide électrique, le ventre, les cuisses et les pieds au
fluide magnétique. A présent, la tâche du mage consiste à charger de
la façon décrite précédemment les pieds, les cuisses et le ventre -
jusqu'au creux de l'estomac - de fluide magnétique; la tête, le cou et
la poitrine de fluide électrique. Il doit réussir à charger les deux
parties du corps des deux fluides l'un après l'autre si dynamiquement
comme s'il allait éclater à force d'être gonflé. Après quelques
exercices, il réussira à maintenir les deux fluides. Y est-il parvenu, il
presse au moyen de l'imagination le fluide électrique dans la partie
droite de la poitrine et forme ainsi un espace vide dans la région du
coeur. Mais il fait mieux en laissant libre la partie gauche de la
poitrine, donc en ne la chargeant pas, quand il charge la partie
supérieure du corps. Arrivé à ce point, il tire au moyen de
l'imagination le fluide magnétique accumulé de la partie inférieure
du corps par la partie gauche de la poitrine et presse ce fluide dans
toute la main gauche jusqu'à l'extrémité des doigts. La main devient
donc magnétique. Elle possède un rayonnement contractant et
réfrigérant. On procède exactement de même avec la main droite en
y pressant à l'aide de l'imagination le fluide électrique de la partie
supérieure, c'est-à-dire de la tête et de la partie droite de la poitrine.
La main droite devient de cette façon électrique. On sent la force
expansive, chaude, électrique dans toute la main, mais le plus aux
extrémités des doigts. Si vous n'avez pas à faire un usage personnel de
ces deux fluides, redissolvez-les, par l'imagination, des mains
dans l'univers




Formation magique de l'âme (IX)



La séparation consciente du corps astral du corps matériel

A ce degré, le mage apprend par des exercices conscients à séparer son
corps astral du corps physique et à se transposer non seulement
mentalement, mais aussi astralement partout où il veut aller et où il a
besoin d'être avec son corps astral. La séparation du corps astral est,
comme nous allons le voir immédiatement par la pratique, différente
du voyage mental et de l'état de transe produit par le principe
âkâsha. L'état dans lequel les corps astral et mental sont séparés du
corps matériel se nomme en terminologie occulte extase. Le
véritable mage maîtrise la faculté d'aller partout avec son corps
astral, mais dans la plupart des cas, il se tirera d'affaire par le voyage
mental ou l'état de transe. Le corps astral, lorsqu'il reste séparé du
corps physique et lié au corps mental, est employé le plus souvent
pour les travaux qui demandent une action magique matérielle. Une
certaine prudence est nécessaire lors des exercices d'envoi du corps
astral, car, au contraire du voyage mental,



les deux membranes de liaison entre les corps mental, astral et
matériel, donc les matrices mentale et astrale, sont dégagées du
corps et seul un fin et élastique cordon vital d'un brillant argenté
relie les corps mental et astral au corps physique. Si dans l'état où les
corps mental et astral sont détachés du corps physique, une personne
étrangère, formée ou non 'à la magie, touchait le corps physique, ce
cordon extrêmement fin se romprait aussitôt, et la liaison avec le
corps matériel serait interrompue, ce qui aurait pour conséquence la
mort physique. C'est pourquoi tout au début des exercices, il faut
prendre très rigoureusement garde à ce que personne ne puisse nous
toucher en cet état. La rupture du fin cordon doit être attribuée à ce
que le fluide électromagnétique d'un homme agit de beaucoup
plus fortement et à ce que le cordon vital même d'un mage très
développé ne pourrait résister à ce fluide. La science médicale ne
constaterait, lors d'un examen du corps tué de cette manière, rien
d'autre qu'une embolie ou un infarctus, éventuellement une paralysie
du coeur. Le corps physique est, durant l'extase, insensible et sans
vie comme celui d'un faux mort, la respiration est interrompue et le
coeur ne bat plus. La description suivante de la pratique apporte des
éclaircissements détaillés. La mort apparente est également un
phénomène de l'extase qui s'est cependant manifesté par suite
d'une influence pathologique chez la personne en question et qui
peut être facilement expliqué par chaque mage.

Il y aurait encore à faire observer que par la respiration normale, les
quatre éléments, ainsi que l'âkâsha, étant amenés par le souffle aux
vaisseaux sanguins, la matrice mentale, donc le lien entre les corps
mental et astral, est maintenue en contact, car conformément à
l'expérience, il n'y a pas de vie sans respiration. Par l'alimentation la
matrice astrale, qui est le lien entre les corps astral et physique, est
maintenue en vie. Le mage voit à présent le rapport entre
l'alimentation et la respiration et en trouvera dans les exercices des
degrés précédents concernant la respiration et l'alimentation
conscientes le vrai fondement. Par la négligence de l'un ou de
l'autre, à ce stade de la formation, des troubles, des maladies


et différents dérangements devraient sans doute apparaître chez le
mage. Beaucoup de dérangements de l'esprit, de l'âme et aussi du
corps ont pour cause l'irrégularité et la négligence de ces deux
facteurs. C'est pourquoi nous n'avons pas pour rien signalé tout au
début que le corps, l'âme et l'esprit doivent être éduqués et
entretenus régulièrement. Si le corps physique n'est pas suffisamment
harmonieux, vigoureux et dur, s'il ne possède pas une réserve
suffisante de fluide électromagnétique grâce à une nourriture
abondante et riche en vitamines et par là une élasticité suffisante de
la matrice astrale, du mal pourrait être fait à sa santé par les
exercices d'extase. Par conséquent le mage verra à présent que tous les
exercices ascétiques où un jeûne excessif est prescrit dans le système
de formation sont nuisibles et donc condamnables. Beaucoup de
pratiques orientales qui prescrivent une ascèse et des exercices
ascétiques sont unilatérales et directement dangereuses pour des
hommes étrangers, dont les dispositions corporelles ne sont pas
adaptées au climat local. Mais si le mage a formé d'une manière
uniforme les trois degrés de la vie, c'est-à-dire le corps, l'âme et
l'esprit, il n'a pas à craindre que des dérangements de n'importe
quelle espèce se manifestent dans ses corps mental, astral et
matériel. Seul celui qui n'a pas étudié systématiquement ce cours à
fond et qui a négligé l'une ou l'autre mesure de prudence, doit
s'attendre à d'éventuels troubles. Que le mage, par conséquent, ne
commence pas l'exercice d'envoi du corps astral avant qu'il soit tout
à fait sûr de maîtriser parfaitement toutes les méthodes
recommandées jusqu'à présent. Lors du voyage mental, la partie la
plus stable, c'est-à-dire la matrice astrale, qui unit le corps et l'âme,
reste dans le corps, tandis que lors de l'envoi du corps astral, tout
sort du corps, de sorte que lors des exercices d'extase une double
prudence est indiquée.

La vraie pratique de l'envoi du corps astral est très simple, surtout
lorsqu'on maîtrise bien le voyage mental. La séparation du corps
astral se fait de la manière suivante:

Vous vous asseyez dans la position âsana - les exercices peuvent
aussi être faits en étant couché -, et vous sortez du corps



matériel avec votre corps mental. Par la conscience transposée dans le
corps mental vous observez votre corps matériel. Il vous apparaîtra
comme endormi. Au moyen de l'imagination représentez-vous que
votre corps astral est extrait de votre corps physique, par votre
volonté, de la même façon que votre corps mental. La forme du
corps astral doit être semblable à vos corps mental et physique.
Vous communiquez ensuite avec votre corps astral en entrant dans la
forme astrale. En faisant cet exercice, vous éprouverez une sensation
étrange comme si le corps astral ne vous appartenait pas, et par
conséquent vous devez immédiatement établir consciemment la
liaison entre les matrices mentale et astrale. Vous ne réussiriez pas
non plus à maintenir dans votre représentation le corps astral, car il
est attiré continuellement par le corps comme par un lien invisible.
Si, lors de ces exercices, vous observez en même temps le corps,
vous constaterez que, durant cette expérience, des troubles de la
respiration se manifestent. - Mais à l'instant où vous communiquez
en esprit avec la forme astrale et commencez immédiatement à
respirer consciemment, vous vous sentez sur-le-champ réellement
en liaison. Au début, lorsque vous vous mettez de cette manière
'comme esprit, à côté de votre corps, en communication avec le corps
astral, vous n'avez à prendre garde qu'à la respiration. Cet exercice est
à effectuer jusqu'à ce que la respiration dans le corps astral que vous
avez fait sortir et placé à côté de votre corps et avec lequel vous êtes
en liaison mentalement, soit devenue une habitude.

Ainsi donc, seule la respiration consciente dans le corps astral
rend possible la séparation de la matrice astrale. La respiration dans
les corps mental et astral est-elle devenue une habitude par la
répétition fréquente, on peut continuer les exercices. Lorsque l'on
commence à respirer dans le corps astral, le corps physique cesse
de respirer. Par la séparation le corps physique tombe dans une
sorte de léthargie, les membres deviennent raides, la figure pâle
comme celle d'un mort. Mais dès qu'on arrête l'exercice de
respiration à côté du corps et que l'on veut terminer l'exercice, on
remarquera aussitôt que le corps astral est attiré immédiatement


par le corps comme par un aimant et que la respiration du corps
physique reprend normalement. Ce n'est que lorsque l'on s'est
aussi retransposé mentalement dans le corps avec le corps mental,
donc avec la conscience, de sorte que les corps mental et astral oc-
cupent la forme physique, que l'on revient peu à peu à soi et ainsi le
premier exercice est terminé.

Ce qu'on appelle habituellement la mort est le même phénomène,
cependant avec cette différence que la matrice entre les corps
matériel et astral est détruite. Au cas où il s'agit d'une mort normale et
la matrice astrale entre les corps matériel et astral est rompue par la
maladie ou par une autre cause, les corps astral et mental n'ont plus de
consistance dans le corps physique et ils sortent automatiquement de
celui-ci, que ce soit voulu ou non. Ce processus transfère la
respiration dans le corps astral, sans qu'on en soit conscient dans le
corps astral. Cela explique pourquoi les êtres décédés ne ressentent au
début aucune différence entre le corps matériel et le corps astral. Ils
n'en deviennent conscients que peu à peu, lorsqu'ils voient qu'ils ne
peuvent plus se servir du corps physique et que le corps astral est
soumis à d'autres lois (du principe âkâsha). A ce sujet, j'ai en effet déjà
écrit en détail' dans les chapitres précédents qui concernent la zone
astrale. L'exercice de l'envoi conscient du corps astral est par
conséquent une imitation du processus de la mort. Il ressort de cela
combien on est, lors des exercices, proche de la limite entre la vie réelle
et ce que nous appelons la mort, et toutes les mesures de
prudence sont absolument fondées.

Le mage maîtrise-t-il parfaitement l'envoi du corps astral, alors 1 . la
peur de la mort est devenue superflue, 2. le mage connaît;
exactement le processus de sa mort et aussi où il va après sa sortie du
corps physique. Après de nombreux exercices de la séparation
consciente du corps astral, la respiration dans le corps astral devient à
ce point une habitude que l'on ne s'en aperçoit plus et que l'on éprouve
les mêmes sensations que si l'on se trouvait dans le corps physique.
Veut-on retourner dans son corps matériel, la respiration dans le corps
astral doit être volontairement arrêtée,



afin que le corps astral puisse se détacher du corps mental pour pren-
dre la forme du corps physique. A l'instant où le corps astral prend la
forme du corps matériel, le corps commence à respirer de nouveau
automatiquement, par quoi d'abord le retour dans le corps physique
est possible. Il faut en tout cas en tenir compte. Etant donné que le
corps mental est soumis à d'autres lois, il ne respire pas au même
rythme que le corps matériel en liaison avec le corps astral. Ce n'est
que lorsque l'on s'est habitué à la sortie des corps mental et astral
du corps physique et à leur retour dans celui-ci, de sorte que l'on
peut sortir et rentrer à son gré, en outre si l'on tient compte des
mesures de prudence relatives à la respiration et quand celles-ci sont
devenues une habitude, qu'on est apte à s'éloigner peu à peu du
corps matériel. Au début de ces exercices préparatoires, restez à
proximité du corps. Vous avez alors la possibilité soit de vous tenir à
côté de votre corps physique ou de prendre avec vos corps mental et
astral à côté du corps matériel sa position momentanée -donc la
position âsana -.

L'exercice suivant consiste alors à observer non seulement le corps,
mais comme lors de l'envoi du corps mental, l'entourage immédiat.
Enfin, c'est le même procédé que pour le voyage mental; on doit
apercevoir tous les objets, les sentir et les entendre, toutefois avec
cette différence que l'esprit emporte encore un vêtement, dans ce cas
le corps astral, qui rend possible d'agir plus physiquement. Si, par
exemple, vous faites seulement dans le corps mental une visite
quelque part et observez là un phénomène qui produirait dans le
corps astral une bonne ou mauvaise sensation, vous ne pouvez ni
le ressentir, ni l'apercevoir dans le corps mental et il ne peut pas non
plus vous influencer. Si, par contre, il vous arrive la même chose avec
le corps astral, vous le ressentez - alors aussi intensément que si vous
étiez directement présent à cet endroit avec votre corps physique.
Pour l'exercice suivant, essayez de vous éloigner peu à peu, pas à
pas de votre corps physique. Tout d'abord, vous vous sentirez attiré
violemment vers votre corps physique par une force attractive
invisible semblable à celle qu'exerce l'aimant sur le fer. Cela


est dû à ce que le cordon entre les corps astral et physique est nourri,
conservé et maintenu en équilibre par le fluide le plus subtil. Mais
l'expédition du corps astral, lors des exercises, est un processus voulu,
opposé à l'ordre naturel des éléments dans le corps et il faut s'en
rendre maître. Par conséquent, le déplacement de votre corps
astral exige un bien plus gros effort que si vous partiez
seulement avec votre corps mental. Au commencement, éloignez
vous donc de quelques pas seulement de votre corps et retournez
aussitôt. En vous retenant et en vous influençant continuelle-
ment, l'attraction magnétique produit aussi dans votre corps
astral divers sentiments, comme, par exemple, la peur de la mort,
etc. Ces sentiments sont en tout cas à surmonter. A ce degré, vous
devez devenir maître de tout phénomène semblable. Lors de chaque
nouvel exercice, l'éloignement du corps physique est à augmenter.
Avec le temps vous pourrez parcourir des distances de plus en plus
grandes. Et plus vous pourrez vous éloigner de votre corps physique
avec votre corps astral, plus l'attraction vers votre corps physique
sera moindre. Plus tard, lors de très lointains voyages, il vous sera
même difficile de retourner dans votre corps. Ici, le mage court alors
le danger, particulièrement lorsqu'il se trouve dans des zones ou des
régions qui l'accaparent au point qu'à la pensée de devoir retourner
dans son corps, il est pour ainsi dire saisi de tristesse. Le mage doit
être justement le maître absolu de ses sentiments, car s'il s'habitue à
être comme chez lui avec son corps astral non seulement sur le plan
matériel, mais aussi dans la zone astrale, il se lasse habituellement
de la vie et préférerait ne plus retourner dans son corps. Il a envie de
rompre de vive force le cordon vital qui l'enchaîne encore à son corps
physique. S'il le faisait, cela signifierait qu'il commit un suicide
justement comme dans le corps physique. En outre, cela serait une
faute envers la divine Providence, qui eût par conséquent aussi des
conséquences karmiques. Il est compréhensible que les tentations à
un tel suicide soient grandes, surtout si le mage souffre beaucoup
dans le monde physique et si, par contre, il est heureux dans les
autres zones.



A-t-il progressé dans ces exercices concernant l'envoi du corps astral
au point de pouvoir parcourir n'importe quelle distance, le mage a
la possibilité d'employer cette faculté dans divers buts. Il peut se
transporter avec son corps astral partout où il le désire, il
peut traiter les malades en accumulant dans le corps astral les fluides
électrique ou magnétique, en les condensant et en les transférant à
des personnes malades. Le traitement par le corps astral est de
beaucoup plus pénétrant que simplement par la transmission de
pensée ou au moyen du voyage mental, car les fluides avec lesquels
le mage travaille ne sont efficaces que dans la zone mentale du
malade en question.

L'imprégnation du corps astral avec les quatre attributs divins
fondamentaux

Arrivé à ce degré de la formation, le mage commence à revêtir
d'idées concrètes sa représentation de Dieu. Le mystique, le yogi, etc.,
qui n'est formé qu'unilatéralement, ne voit dans son Dieu qu'un
aspect, qu'il adore et auquel il offre sa reconnaissance et son
adoration suprêmes. Le véritable mage qui a constamment tenu
compte au cours de sa formation de l'enseignement graduel
concernant les quatre éléments, revêtira la conception de la divinité
conformément aux lois universelles de quatre aspects qui sont: la
toute-puissance qui correspond à l'élément feu, la sagesse et
l'omniscience qui appartiennent à l'élément air, l'ubiquité avec
l'élément eau et l'immortalité avec l'élément terre. La tâche du
mage à ce degré consiste à méditer sur ces quatre idées - aspects -
divines à tour de rôle. Des méditations profondes mettent le mage
presque en état d'entrer en extase directement avec une de ces vertus
divines et de se fondre à ce point avec elle qu'il se sent lui-même la
vertu en question. Il doit réaliser cela avec toutes les quatre vertus de
son Dieu. Il peut partager l'exercice comme il l'entend, et, en effet, il
peut méditer sur une des vertus aussi longtemps qu'il n'a pas acquis
la certitude que cette vertu est incarnée en lui. Il procède de la même
manière avec toutes les



autres vertus. Il peut effectuer les méditations proportionnellement à
son temps de façon qu'il produise en lui, lors d'un exercice, toutes les
vertus à tour de rôle par la méditation. Il faut méditer en soi-même si
fortement, si profondément, si énergiquement et avec tant de
conviction de façon que son corps astral s'identifie directement avec la
vertu. Sa conception de la divinité est universelle, elle renferme toutes
les quatre vertus divines conformément aux lois universelles. Le mage
consacrera la plus grande attention à ces méditations, car elles sont
indispensables pour l'union avec son Dieu. S'il peut se faire une image
intérieure de ces quatre vertus divines, ce qui ne peut être atteint
que par une méditation profonde, il atteindra la maturité pour établir
la liaison dont j'enseigne la pratique au dernier degré de ce cours.
Ces méditations produisent avec le temps une divinisation de son
esprit, de son âme, et en fin de compte, elles influencent aussi son corps
sous un rapport analogue et rendent ainsi possible au mage la liaison
avec son Dieu; ce qui est effectivement l'intention et le but de ce cours
de formation.



Formation magique du corps (IX)

Le traitement des maladies par le fluide électromagnétique

Aider avec ses forces l'humanité souffrante est une tâche extrê-
mement belle et sainte. Le mage peut dans le traitement des ma-
ladies, comme tant de saints du passé et du présent, accomplir des
miracles directs. Aucun guérisseur, aucun magnétiseur ou médium-
guérisseur ne saura déclencher des forces dynamiques, conformément
aux lois universelles, justement comme le mage. La condition pour cela
est que le mage connaisse l'anatomie occulte du corps relative aux
éléments et à leur action sous les formes positive et négative, car
autrement une influence sur le foyer de la maladie serait impossible.

Par le principe âkâsha et par sa voyance le mage peut reconnaître
immédiatement chaque cause de maladie et commencer de traiter
directement la cause de la maladie, donc à la racine.
Si la cause se trouve dans la sphère mentale, le mage doit alors in-
fluencer surtout l'esprit du patient pour rétablir l'harmonie.
Comme nous l'avons déjà dit, la sphère mentale ne peut agir que sur
le plan mental, la sphère astrale que sur le plan astral et la sphère
matérielle aussi uniquement sur le plan matériel. Que le mage
tienne toujours compte de cela! Une transmutation d'un plan à un
autre ne peut se réaliser que par la matrice ou le liant correspondants
par une force plus subtile. Il est impossible qu'une pensée produise une
force physique, donc fasse disparaître une souffrance. Mais une pensée
concentrée avec foi et conviction peut engendrer dans la sphère
mentale du patient de fortes vibrations qui sont ensuite amenées dans
le corps astral par la matrice mentale. Une telle influence ne va pas
plus loin que l'âme du patient. Une influence semblable stimule
effectivement le patient à participer mentalement à sa guérison, par
quoi naissent les vibrations nécessaires à celle-ci, mais rien de plus. Il
est vrai qu'un soulagement se produit dans les corps mental et astral,
le patient détermine intérieurement de la sphère mentale
l'accélération de la guérison, mais l'influence n'est pas suffisante pour
la maladie physique, surtout lorsqu'il manque au patient déjà tant de
forces que les substances et les fluides nécessaires à la guérison
physique ne se renouvellent plus. Le succès ne serait par conséquent
que très médiocre et la guérison seulement subjective.

Le mage travaille avec la volonté et
l'imagination, lorsqu'il s'agit chez ses patients d'une faiblesse ou
d'un dérangement de l'esprit où l'harmonie est à rétablir. Ce faisant,
le mage doit être conscient de l'activité de son esprit et
que ce ne sont pas ses corps astral et physique qui agissent, mais
uniquement son esprit. Toute l'attention, par conséquent, est à
fixer sur l'esprit; le corps et l'âme sont à oublier totalement, afin que
l'action soit intensive d'esprit à esprit. Si, par exemple, le patient est
en agonie ou s'il a perdu connaissance, le mage peut le rappeler à
lui. Si les causes de la maladie sont à chercher dans le corps astral, le
mage travaille alors avec la force vitale accumulée qu'il imprègne du
désir de guérison. Le mage amènera l'accumulation dans le corps
astral du patient directement de l'univers, sans d'abord faire passer la
force vitale par son corps. De cette façon, le mage évite une
diminution de sa propre vitalité et en même temps un mélange de
l'od morbide du patient avec le sien. Si les causes de la maladie sont de
nature physique et si un organe quelconque du corps est atteint, le
mage s'aide alors des éléments qui agissent favorablement sur la
maladie; ainsi, par exemple, il luttera contre une forte fièvre avec
l'élément eau. L'élément introduit forme de lui-même le fluide
nécessaire - l'électrique ou le magnétique - et au patient est à prescrire
une manière de vivre, une diète, une gymnastique de la respiration,
des simples, des bains, etc., qui correspondent aux éléments. Mais si
le corps du malade est tellement affaibli et si peu résistant qu'il ne
peut absorber l'élément nécessaire et que le fluide correspondant ne
peut par conséquent se former, il ne reste au mage qu'à charger lui
même l'organe malade avec le fluide. Ce faisant, il faut tenir
compte avec exactitude de l'anatomie occulte conformément à la
polarisation. Un organe qui assure la fonction du fluide magnétique ne
doit pas être chargé avec le fluide électrique, si l'on ne veut pas nuire
au patient. Dans les organes où les deux fluides sont actifs, le mage
fera bien d'introduire les fluides à tour de rôle. Agit-il avec les
fluides, par exemple, sur la tête, il chargera avec l'électrique la partie
antérieure - le front -, le côté gauche et l'intérieur le cerveau - et avec
le magnétique le côté droit de la tête et l'occiput - le cervelet -. Ce
faisant, le mage agit-il par l'imposition des mains, ce qui est
effectivement un bon moyen, mais non directement nécessaire, alors il
effectuera aussi l'imposition des mains avec le fluide qui convient.
Pour notre exemple - la tête -, il influencera avec la main droite, donc l'électrique, le
front et le côté gauche et avec la main gauche, la magnétique,
l'occiput et le côté droit. Un mage extraordinairement bien exercé à
guérir n'a besoin d'effectuer ni passes, ni imposition des mains,
il réalise tout en imagination grâce à son entraînement. A l'aide de
l'imagination il doit savoir introduire les fluides électrique et
magnétique aussi dans les plus petits organes, de sorte qu'il puisse
introduire, par exemple, le fluide magnétique à l'intérieur de l'oeil et
l'électrique dans le bord du globe de l'oeil. De cette manière il traitera
avec succès non seulement beaucoup de maladies des yeux, il pourra
fortifier la vue, mais il rendra aussi la vue aux aveugles, pour autant
qu'il ne se présente pas directement de défaut organique. Il chargera
les parties neutres du corps soit avec l'élément qui appartient à cette
région du corps ou avec de la force vitale accumulée. S'il ne tient
pas compte des parties neutres, il ne commet pas une grande faute,
étant donné que le rayonnement des fluides influence aussi
indirectement les points neutres des organes. S'agit-il chez un
patient non pas du dérangement d'un organe, mais tout le corps
souffre-t-il de la même maladie, comme, par exemple, d'une maladie
de nerfs, d'une maladie du sang, alors le fluide électrique est à
introduire dans tout le côté droit du patient et le fluide magnétique
dans tout le côté gauche. Après l'introduction des deux fluides, si la
constitution du malade le permet, les éléments peuvent encore être
introduits à tour de rôle dans les parties du corps correspondantes. Il
faut éviter une accumulation extrêmement dynamique des éléments
dans un corps malade, car le malade ne pourrait pas bien supporter
la tension.

Le procédé curatif magique le plus efficace consiste à influencer
convenablement à tour de rôle l'esprit, l'âme et le corps du malade. Le
mage sait déjà, en se fondant sur les exemples indiqués et les lois
universelles d'analogie, de quelle manière cela doit se faire et il n'est
pas nécessaire de donner des indications spéciales. A la question
éventuelle concernant la possibilité pour un véritable
mage de haute formation de guérir complètement toute maladie,
même la plus incurable en apparence, on peut répondre que s'il ne
manque au corps aucun organe, il est réellement possible au véritable
mage de guérir totalement toute maladie, même la plus grave.
Toutefois, le mage verra dans le livre du destin - l'âkâsha -, jusqu'à
quel point il lui est permis d'intervenir, car maintes maladies
dépendent du karma, c'est-à-dire que le patient a à s'acquitter par sa
maladie de ceci ou de cela concernant sa vie présente ou antérieure.
Mais si le mage est appelé à être le moyen en vue de la fin et à soulager
la maladie ou à la guérir complètement, ce qu'un véritable mage
voit aussi dans l'âkâsha, il peut alors, en se fondant sur ces
instructions et en tenant compte des lois universelles, réaliser de vrais
miracles.






Dernière édition par Arathos le Mar 25 Sep 2018 - 13:10, édité 2 fois

un pèlerin de passage...

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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 15:30

8. La charge par l'accumulation de la lumière

Pour les actions spirituelles subtiles, comme l'augmentation de
diverses forces occultes, de l'intuition, de l'inspiration, la charge
d'un talisman s'effectue avec de la lumière accumulée. La charge est
réalisée exactement comme l'accumulation de la force vitale avec
l'imprégnation d'un désir, l'assignation du temps, etc. La lumière
comprimée dans le talisman est semblable à un soleil qui doit
paraître plus clair que la lumière solaire ordinaire. Pour l'usage
personnel, la lumière est accumulée dans un talisman par son
propre corps, pour une autre personne directement de l'univers. En
outre, il faut tenir compte des autres règles déjà décrites.

9. La charge au moyen d'une sphère électromagnétique - volt

Pour atténuer les influences karmiques, pour se protéger d'in-
fluences de n'importe quelle autre sphère et forger son destin seIon ses désirs, on charge un talisman pour ses propres desseins ou
pour d'autres personnes avec un volt magique. Ce procédé
est la plus forte imitation du principe âkâsha. Et seul un mage qui
aspire à atteindre le but suprême, l'union avec Dieu, doit se servir
de cette sorte de charge, afin de ne pas se rendre coupable d'une in-
tervention dans l'âkâsha. Comme nous l'avons déjà dit à plusieurs
reprises, tout a été créé par les deux fluides au moyen des quatre
éléments. Selon une loi universelle, le fluide électrique est tou-
jours au centre. A la périphérie du fluide électrique où l'expansion
cesse, le fluide magnétique commence à agir et il est ici le plus
faible. Du foyer ou du centre jusqu'à la périphérie du fluide
électrique, il y a exactement la même distance que du commence-
ment du fluide magnétique à la limite de sa périphérie où l'at-
traction magnétique est la plus forte. Cette loi est valable aussi
bien en petit qu'en grand, donc dans le microcosme comme dans le
macrocosme. Lors de la charge avec un volt ou lors de la formation
d'un volt, il faut tenir compte de cette loi. Si vous voulez
charger avec un volt un talisman, un pentacle ou une pierre
pour vos propres desseins, procédez comme suit:

Accumulez dynamiquement, de toutes vos forces, le fluide
électrique dans la partie droite de votre corps. Projetez par la main et
enfin par l'index le fluide électrique accumulé de façon qu'il
devienne une puissante étincelle électrique que vous logez à l'aide de
l'imagination exactement au centre de votre talisman. L'étincelle
électrique comprimée doit apparaître directement incandescente.
Ensuite procédez de la même manière avec le fluide magnétique et
amenez-le dans l'index de la main gauche et de là devant vous de
manière que l'étincelle sphérique électrique soit si fortement
enveloppée par le fluide magnétique qu'elle soit invisible en
imagination. Imaginez le fluide magnétique compressé de couleur
bleue. Si vous y êtes parvenu, il ne doit vous rester en imagination
qu'une petite sphère bleue qui embrasse toute la forme du talisman.
Votre volt est ainsi fabriqué, et dès que le fluide électrique rayonne
dans celui-ci et le fluide magnétique à l'extérieur, imprégnez la
sphère, c'est-à-dire le volt achevé, de votre dé-



sir et assignez un temps à l'action. Veut-on ensuite intensifier une fois
la charge, ce qui est cependant à peine nécessaire, il suffit alors de
condenser le fluide magnétique,et le fluide électrique qui se trouve à
l'intérieur s'intensifie automatiquement. Un volt semblable a un effet
magique si puissant qu'il peut même changer le karma à volonté. Un
mage qui réalise cela n'est plus soumis au karma habituel, seule la
divine Providence règne encore sur lui. Lorsqu'un mage charge un
talisman avec un volt pour une autre personne, il doit alors effectuer
la charge par le même procédé, cependant il ne prend pas les fluides
électrique et magnétique dans son corps, mais directement dans
l'univers. Le mage ne doit effectuer la charge d'un volt pour une
autre personne qu'au pis aller, car il doit avoir la certitude que la
personne en question a réellement de hauts idéaux, qu'elle suit la
formation avec de bonnes intentions et qu'elle est seulement
poursuivie par le karma, donc qu'elle est, comme on dit
familièrement, un déveinard. Le mage pourra se rendre compte de
tout cela par la voyance, et son intuition l'inspirera toujours
correctement quant à savoir s'il doit et s'il lui est permis de faire cela ou
non. Ici, le mage est alors en somme lui-même responsable. Un tel volt
magique est-il projeté sur un petit aimant en forme de fer à cheval,
de façon que la sphère enveloppe tout l'aimant, le Thomas le plus
incrédule pourrait se convaincre par lui-même de l'énorme effet de
ce volt.







La réalisation d'un désir dans l'âkâsha par les sphères électroma-
gnétiques

Lors de la charge de talismans, j'ai décrit la création d'un volt au
moyen du fluide électromagnétique. Ici le processus est le même,
mais pour un volt dans l'âkâsha, la sphère électromagnétique doit être
plus grande. Voici la pratique:

Accumulez dans la partie droite de votre corps de toutes vos forces
le fluide électrique et projetez-le à l'extérieur par la paume de la
main droite et formez avec ce fluide électrique à l'aide de l'ima-
gination une sphère que vous faites planer librement en l'air. Cette
projection ne passe donc pas par l'index, mais directement par la
paume de la main droite. La sphère ignée, qui doit être incan-
descente par la compression du fluide électrique, est intensifiée
dynamiquement par une fréquente accumulation en elle du fluide
électrique, par la projection réitérée, et agrandie par la charge
répétée. L'accumulation et dynamisation est effectuée souvent
jusqu'à ce que la sphère atteigne un mètre de diamètre. Réalisez le
même processus avec le fluide magnétique et commencez à projeter en
dehors le fluide magnétique accumulé par la paume de la main
gauche en enveloppant de fluide magnétique couche après couche
la sphère électrique. Par la réitération fréquente de l'accumulation du
fluide magnétique et de sa projection l'enveloppe se condense et
s'agrandit de plus en plus jusqu'à ce que la sphère entière atteigne
environ deux mètres de diamètre. Le volt électromagnétique est
alors terminé.

Le mage élabore-t-il un volt semblable pour une autre
personne, les fluides électrique et magnétique doivent alors être
pris directement dans l'univers. Si un tel volt électromagnétique a
été préparé avec une foi et une volonté fermes, le mage imprègne ce
volt, le plus puissant accumulateur magique, par la concentration

convenable d'un désir. Il crée au moyen de l'imagination le motif
désiré que le volt doit produire. Enfin lorsque le mage a aussi as-
signé le temps à son volt magique, il le lance alors en imagination de
manière presque extatique dans l'univers infini, dans le macrocosme,
dans le monde des causes, donc dans l'âkâsha. Il coupe en pensée la
liaison avec son volt en cessant subitement, lors du lancement, d'y
penser, en l'oubliant intentionnellement et en se tournant vers
d'autres choses.

Cette charge de volt indiquée ici est une des plus puissantes
opérations que le mage puisse effectuer à ce présent degré de sa
formation, car par ce moyen il est devenu aussi bien maître de lui-
même que d'autrai. La cause qu'il a transposée dans son volt dans
l'âkâsha, exercera son effet, que ce soit dans la zone mentale, dans
l'astrale ou la matérielle. Le mage saura apprécier comme il se doit
cette immense possibilité pleine de responsabilités et ne cherchera à
atteindre que des buts élevés et nobles pour lui et ses semblables, pour
lesquels il se risque à cette, opération.

Le mage, qui a parcouru jusqu'ici le chemin difficile, a tellement
égalisé son karma par des exercices exigeant des efforts, qui étaient
plus qu'une ascèse, qu'il ne peut plus avoir prise sur lui. Le mage
ne subit plus les influences habituelles du destin, il est devenu le
maître de son destin et seule la divine Providence, sous son plus haut
aspect, peut influencer sa volonté.







Au dixième degré,

la première tâche qui se présente au mage
consiste à connaître la sphère des éléments. Il visite avec son corps
mental les diverses sphères des éléments, il se transpose par consé-
quent avec son corps mental dans le royaume des gnomes ou des
esprits de la terre, ensuite dans celui des esprits de l'eau qui est ce
qu'on appelle le royaume des nixes. En outre, il apprend à
connaître le royaume de l'air ou des fées et enfin le royaume des
salamandres, autrement dit le royaume du feu. A un non-initié, ces
possibilités paraîtront fabuleuses, et il considérera que ce qui est
rapporté ici est utopique. Pour le véritable initié, il n'y a ni lé-
gendes, ni contes, quoique ceux-ci soient, au fond, à comprendre
symboliquement et cachent mainte vérité profonde. Cela vaut
aussi pour les gnomes, les nixes, les fées et les salamandres. Le mage
se persuadera lui-même de l'existence de ces esprits en se ba-
sant sur ses propres observations. Un homme non exercé à la magie,
dont les sens ne sont absolument pas développés sous le rapport
spirituel, n'est sensible qu'aux vibrations du monde matériel et ne
peut se faire par conséquent aucune représentation de l'existence
d'autres êtres, et encore moins s'en convaincre. La plupart des
hommes sont par leur manière de vivre purement matérialiste à ce
point aveuglés par la matière, qu'ils ne peuvent concevoir que quelque
chose de supérieur, de subtil existe en dehors de notre monde
physique et encore moins s'en rendre compte. Il en est évidemment
tout autrement du mage exercé qui a sciemment formé ses sens et qui
peut de ce fait voir et constater beaucoup plus et se convaincre par lui-
même de l'existence des forces, des zones et des esprits supérieurs.
C'est aussi en effet le vrai but de notre formation que de
développer l'homme au point qu'il puisse apercevoir et dominer, en
plus de la réalité physique, les sphères supérieures.




Dans l'étude précédente, nous avons appris qu'il y a un royau-
me des éléments, dans lequel non seulement l'élément lui-même
existe, mais aussi les esprits correspondants. La différence entre un
homme et un esprit d'élément consiste en ce qu'un homme est
formé de quatre, respectivement de cinq éléments et dominé par
ceux-ci, tandis qu'un esprit d'élément est formé seulement de
l'élément le plus pur qui lui appartient. Selon notre concept du
temps, un tel esprit a une longévité peut-être plus grande, mais, en
revanche, il n'a pas d'esprit immortel. Habituellement, un esprit
semblable se redissout ensuite en son élément. Nous voulons nous
abstenir provisoirement de décrire les particularités, puisque le
mage apprend lui-même à les connaître par des expériences
pratiques, ce qui est possible par la transposition de l'esprit. Le
mage doit savoir se transposer dans le royaume des éléments et
réaliser un contact avec les esprits. Ultérieurement, il réussira même
aisément à dominer les esprits des éléments. Je décris en détail
les méthodes active et passive pour citer et appeler un esprit dans
notre monde matériel dans le chapitre correspondant de la
conjuration du prochain ouvrage: «La pratique de l'évocation
magique».

Que le mage sache, avant toutes choses, que le royaume des élé-
ments n'est pas notre monde matériel et qu'il ne peut pas se transposer
sans avoir acquis préalablement la faculté requise! Un esprit
d'élément ne peut s'entendre qu'avec un semblable, ce qui doit être
pris en considération. Un oiseau ne s'entendra qu'avec un oiseau,
de même un esprit d'élément. Si un esprit d'élément voulait entrer
en relation avec un homme, il devrait prendre la forme et la
caractéristique de l'homme pour contacter l'homme en tant
qu'homme. A présent, le mage comprend parfaitement pourquoi
il eut à effectuer des exercices de métamorphose aux précédents
degrés. Un gnome ne peut jamais comprendre un
homme et vice versa. Lors de l'opération, le mage se transformera en
gnome ou le gnome en homme. Le mage doit donc, avant de
pénétrer dans le royaume des esprits de la terre, prendre la forme
d'un gnome. S'il n'a aucune idée de l'apparence d'un gnome, il
doit voir la forme d'un gnome par la voyance, soit en état de transe
ou à l'aide d'un miroir magique. Il constatera que les gnomes sont
de tout petits hommes semblables aux lutins décrits dans les contes.
Le plus souvent, ceux-ci sont pourvus d'une longue barbe, de longs
cheveux et d'un long bonnet, leurs yeux sont étincelants et ils portent
un petit froc. C'est dans cet aspect ou un ressemblant que le mage
apercevra les gnomes dans le miroir magique. Il remarquera aussi que
chaque esprit de la terre porte avec soi une petite lampe de différente
puissance lumineuse, avec laquelle il s'oriente dans le royaume
souterrain. Lorsque le mage s'est rendu compte de l'apparence des
gnomes par la voyance dans le miroir magique, il ne lui reste
qu'à prendre en esprit, donc sur le plan mental, la forme d'un
gnome. En outre, il doit s'identifier avec l'élément terre, c'est-à-
dire charger son corps entier avec l'élément terre, sans aucune
pression. A présent, le mage n'a plus qu'à se représenter qu'il
descend dans le royaume souterrain, donc dans la terre. Là, il se
sentira environné par l'obscurité. A l'aide de l'imagination il se
représente une lampe avec une lumière extrêmement belle qui fait
disparaître l'obscurité. Lors de ses premiers essais, il ne remarquera
que peu de choses. Mais en répétant l'expérience plusieurs fois, il
s'habituera à ce point à cette obscurité qu'il apercevra des esprits
de même forme que lui, surtout lorsqu'il désire entrer en relation
avec ces esprits. Après de fréquents essais, il observera que les esprits
deviennent de plus en plus distincts, et il les verra pendant leurs
divers travaux dans le royaume de la terre. Dans le royaume des
esprits de la terre, il ne doit aborder le premier aucun esprit de la
terre. Tant qu'il n'a pas été abordé lui-même directement par un de ces
esprits, que le mage se garde de poser le premier une question! Il
peut arriver qu'il soit tenté, par les travaux en commun des gnomes,
de faire des remarques, mais le mage ne doit pas se laisser tenter par
cela. Autrement, il courrait le danger que les esprits de la terre prissent de
l'ascendant sur lui, alors que cela doit être effectivement l'inverse. Si
ce malheur se produisait, il pourrait arriver que les gnomes liassent,
par l'élément terreux, le mage à ce point par leurs diverses
pratiques magiques, qu'il devînt alors lui-même un esprit de la terre
et qu'il eût à peine encore la possibilité de retourner dans son
corps. Puis, au terme d'un délai déterminé, le lien mental entre
les corps astral et matériel se déchirerait et la mort physique
surviendrait. Un examen médical ne constaterait sans aucun
doute qu'un infarctus. Le mage qui est maître de lui-même grâce à
l'éducation magique n'a rien à craindre. Au contraire, dès que les
gnomes commencent eux-mêmes à parler, ils voient dans le mage un
esprit qui leur est supérieur et ils deviennent ses meilleurs amis. La
loi du non-dialogue ne vaut que pour les premières visites, plus tard,
dès qu'ils seront persuadés que le mage les surpasse par son
intelligence et sa volonté, ils n'éprouveront pas seulement un
sentiment de joie, mais ils deviendront les serviteurs les plus dociles.
Les esprits de la terre sont les esprits les plus proches de l'homme et ils
le servent très volontiers, particulièrement lorsqu'ils reconnaissent sa
supériorité. Les visites dans le royaume des gnomes sont à faire aussi
souvent que possible, jusqu'à ce que ce royaume n'a plus rien de
nouveau à lui offrir. Le mage peut beaucoup apprendre des
gnomes, et aucun seul livre ne pourrait lui révéler tant de secrets sur
la Terre comme il peut en apprendre dans le monde des gnomes. Par
exemple, le mage peut acquérir la connaissance de la puissance et de
l'effet de diverses herbes médicinales, obtenir de la puissance
magique sur des pierres déterminées, apprendre où se trouvent des
trésors cachés et encore maintes autres choses semblables. Il sera le
témoin oculaire de tout ce qui se trouve sous la terre, par exemple, les
sources, le charbon, les minerais, etc. En outre, il peut apprendre
des gnomes, en les observant, différentes pratiques magiques, qui
peuvent être utilisées par l'élément terre. Le mage constatera avec le
temps qu'il y a dans le royaume des gnomes parmi les esprits de la
terre divers groupes d'intelligences. Il rencontrera des gnomes qui
lui enseigneront l'alchimie. Si le mage a enfin le sentiment d'être
chez soi dans le royaume des gnomes, s'il a recueilli toutes les pra-
tiques que les gnomes pouvaient lui enseigner, il peut visiter le
royaume le plus proche, celui des esprits de l'eau. Il essayera de la
même manière de se concentrer sur un esprit de l'eau dans le miroir
magique et de découvrir sa forme et sa taille. Le mage trouvera que
les esprits de l'eau ressemblent à l'homme et que leur taille et leur
dimension sont en tout point les mêmes. La plupart du temps les
esprits de l'eau, appelés habituellement nixes, sont de belles
figures féminines, bien qu'il y ait aussi des esprits de l'eau
masculins. Lors d'une visite au royaume de l'eau, il n'est pas par
conséquent absolument nécessaire de prendre une forme
féminine, et le mage ne le fera que s'il en a envie, en se
métamorphosant lui-même en nixe à l'aide de l'imagination. Cela a
bien un avantage, et, en effet, celui d'être alors moins incommodé
par les nixes, car celles-ci sont non seulement des esprits d'une
ravissante beauté, mais avant tout aussi indiscrets et fortement
portés à l'amour.

Le mage est-il préparé mentalement de sorte qu'il ne s'est rempli
uniquement que de l'élément eau, c'est-à-dire qu'il a imprégné son
esprit avec de l'eau, il se transpose n'importe où au bord d'un grand
lac ou de la mer, selon sa volonté ou son désir, et il va mentalement
dans les profondeurs de l'eau. Ici aussi, il ne rencontrera pas dès
le début les esprits de l'eau, mais par l'expérimentation fréquente
et animé du désir intime d'entrer en relation avec les esprits de
l'eau, il les attirera. Au début, il ne verra que des figures féminines
qui se déplacent dans l'eau aussi librement que les hommes. Il
rencontrera rarement une nixe antipathique, car ici aussi règne une
certaine classe d'intelligence; bien que toutes les dames de l'eau soient
ravissantes, il en verra de plus intelligentes, les chéfesses royales, qui
sont dotées d'une beauté et d'une intelligence particulières. Le mage
observera que ces esprits n'exécutent pas seulement leurs danses
habituelles, mais qu'ils s'acquittent de divers travaux. Il ne servirait
à rien d'en écrire plus long à ce sujet, car le mage pourra en effet s'en
rendre compte lui-


même. Ici est aussi valable la règle qu'il ne doit jamais aborder un
esprit le premier, mais attendre que l'esprit commence lui-même à lui
parler, à le questionner, etc. Des chéfesses intelligentes, avec
lesquelles le mage entre en relation, il peut tant apprendre sur
l'élément eau qu'il pourrait lui-même écrire des livres à ce sujet.
Non seulement il obtiendra des connaissances sur la vie des poissons,
sur les diverses plantes aquatiques, les pierres sous l'eau, etc., mais
les différentes pratiques magiques de l'élément eau lui seront
également confiées. Que le mage prenne garde cependant à la
beauté de tels esprits, afin qu'il ne tombe pas amoureux d'un tel
esprit au point de perdre pied! Un tel amour pourrait lui être fatal.
Cela ne signifie pas qu'il ne puisse pas trouver de l'agrément en
compagnie des ondines. Mais qu'il se souvienne toujours de la
devise que l'amour est la loi, mais l'amour à son gré! Une ondine
pourrait par sa beauté ravissante, son charme et l'enivrant Eros
aidant, captiver le mage au point qu'il courrait le danger de devenir
un des leurs, ce qui entraînerait la mort physique. Combien de
mages ont échoué par le fait d'un tel amour malheureux!

Que le mage soit par conséquent constamment fort, puisque ce
royaume de la sphère des éléments est le plus attrayant, et s'il ne
sait mettre un frein à sa passion, il se livrerait totalement aux on-
dines.

Le mage réussit-il à visiter à son gré le royaume des ondines et à
apprendre d'elles tout ce que l'élément eau peut offrir relativement
au savoir magique, il tourne son attention vers le royaume suivant,
celui des esprits de l'air.

Tout au contraire des ondines, qui nouent volontiers une liaison
avec l'homme, les esprits de l'air sont timides à l'égard des
hommes. Ceux-ci ont, comme les esprits de l'eau, une figure ravissante,
surtout de nature féminine, bien qu'on puisse aussi y trouver des
esprits masculins. Ici, il n'est pas nécessaire que le mage, prenne
directement une forme qui plaît aux esprits de l'air, il peut
imprégner sa propre personne, son esprit, avec l'élément air et se
rendre en imagination dans une région aérienne avec le désir d'engager
les esprits aériens à entrer en relation. Après de fréquentes répétitions, au cours desquelles il ne doit pas perdre patience au cas où cela traînerait avant qu'il réussisse, il doit
continuellement songer à apercevoir à tout prix les esprits de l'air,
ce qui finalement lui réussira aussi. Tout d'abord, il observera que les
esprits aériens l'évitent, ce qui évidemment ne doit pas le décourager.
Il verra des esprits ravissants qui possèdent un magnifique corps
éthérique, tendre et souple. Qu'il imite avec son esprit les esprits
aériens en se mouvant ça et là en planant, porté par l'air. Tôt ou tard,
les esprits l'aborderont. Que le mage soit ici aussi prudent et qu'il
n'aborde pas le premier un esprit de l'air, soit masculin ou féminin!
Car il pourrait lui arriver le même malheur que nous avons déjà décrit
au sujet des précédents esprits des éléments. Si, après des essais réitérés,
la liaison avec les esprits de l'air est effectuée, le mage apprend aussi
de ces esprits tout ce qui se rapporte à l'élément air. Il peut
découvrir beaucoup de pratiques et de secrets magiques dont un
homme normal ne peut se faire aucune espèce de
représentation.

Le mage a-t-il aussi appris à connaître à fond l'élément air et ses
esprits, maîtrise-t-il toutes les lois et pratiques magiques qui lui
furent révélées, c'est au tour des esprits de l'élément feu, qu'il
doit également apprendre à bien connaître et engager à entrer en
relation avec lui. Ces esprits ressemblent, il est vrai, à certains égards
aussi à l'homme, toutefois, ils présentent mainte particularité qu'un
homme normal ne possède pas, et par conséquent, il convient que
le mage se fasse une idée de la forme d'un esprit du feu à l'aide du
miroir magique. Il remarquera alors que les esprits du feu ont un plus
petit visage que les hommes et un cou excessivement long et mince. Il
transposera par conséquent en imagination son propre esprit dans la
forme d'un esprit igné. Il charge ensuite celle-ci de pur élément igné
et il se rend, dans la sphère de l'esprit, dans un cratère, le séjour
principal des esprits du feu. Dans l'élément précédent, dans l'air,
le mage pouvait observer que les esprits aériens sont vagabonds et
continuellement en mouvement. Cela est encore plus valable pour
les esprits du feu, qui projettent perpétuellement des languettes
comme les flammes.


Que le mage n oublie pas la règle suivant laquelle il ne doit pas,
transformé en un esprit du feu, aborder le premier un des esprits de
ce lieu. Il y a là également des groupes dirigeants, et plus un tel esprit
du feu est intelligent, plus sa figure est belle et harmonieuse. Les
esprits du feu les plus éminents sont ceux qui ressemblent le plus à
l'homme, et le mage aspirera évidemment à nouer une liaison avec
les esprits les plus intelligents. Concernant la magie pratique, il
apprendra beaucoup sur ce qui peut être obtenu par l'élément
feu. Si le mage, à présent, a appris à connaître suffisamment les
esprits du feu ou leurs chefs dans des cratères, réalisé la liaison avec
eux et expérimenté tout ce qui peut être expérimenté, il visitera
ensuite aussi les esprits du feu qui séjournent en plein centre de notre
Terre. Ces esprits du feu ont des connaissances de beaucoup plus
profondes que les esprits du feu séjournant dans les cratères. Ce
n'est que lorsque le mage a épuisé tout le savoir sur l'élément feu
qu'il peut dire, la conscience tranquille, qu'il est le maître absolu de
tous les éléments.

Pendant les visites chez tous les esprits des éléments, le mage
obtient la certitude que tous ces esprits, aussi intelligents
soient-ils, aussi savants qu'ils puissent être, ne sont formés que d'un
seul élément, tandis que l'homme incarne tous les quatre éléments
et en outre le cinquième élément, le principe de Dieu, et ce n'est
qu'ainsi qu'on comprendra correctement pourquoi il est dit dans la
Bible que l'homme est l'être créé le plus parfait et qu'il fut créé à
l'image de Dieu. Le fait que le désir d'immortalité des esprits soit
grand et qu'ils envient directement l'homme pour cet avantage est
motivé par cela. Tout esprit d'élément aspire naturellement à
acquérir l'immortalité, et il est conféré au mage d'octroyer cette
possibilité à un esprit d'élément. Il n'est pas possible pour le mo-
ment de décrire en détail comment réaliser cela, mais tout mage
disposera déjà d'une aussi excellente intuition qu'il découvrira de lui-
même le procédé.

Par ses propres expériences le mage reconnaîtra lui-même tout ce
qu'il peut obtenir des esprits des éléments. Il est logique que ces
expériences se transmettent ensuite à la mémoire, donc dans le



corps matériel, et un mage pourra utiliser ces expériences, trans-
formées pour la pratique, aussi sur le plan matériel. En magie de la
nature, un tel mage pourra accomplir de vrais miracles sous les yeux
d'un non-initié.

Après ce nouveau progrès où le mage a appris à connaître à fond les
quatre royaumes des éléments, à les dominer et où il s'est enrichi
d'expériences, il peut établir une liaison avec son directeur spirituel,
son gourou ou son ange gardien. Comme nous l'avons déjà
mentionné au sujet du commerce passif avec l'au-delà, tout homme
a un ange gardien donné par la divine Providence, qui dirige et
surveille le développement spirituel de l'homme. Dans le commerce
passif, le mage est entré la première fois en contact avec son ange
gardien. Par la voyance il pourrait voir son esprit tutélaire soit en état
de transe ou dans le miroir magique, s'il désirait ce contact. A
présent, le mage est cependant déjà si avancé qu'il peut entrer en
relation visible sur le plan mental avec son ange gardien. Réaliser
cela n'est pas difficile, supposé que l'esprit tutélaire ne se soit pas déjà
fait connaître plus tôt au mage qui maîtrise parfaitement le voyage
mental. La pratique de la liaison visible avec l'ange gardien n'exige
qu'une chose, à savoir que l'on s'élève en esprit, verticalement,
comme saisi et porté par un tourbillon. On peut aussi
éventuellement se représenter le processus inverse, c'est-à-dire que
l'on n'est pas élevé, mais que l'on est léger comme une plume et
repoussé par la Terre. Il est loisible à chacun de choisir le processus
de concentration qui lui plaît. Après quelques essais, le mage
reconnaîtra quelle méthode lui convient le mieux. Le mage s'est-il à
présent élevé avec son esprit, il monte de plus en plus haut et encore
plus haut, jusqu'à ce que la Terre lui apparaisse comme une petite
étoile, et lui, parfaitement détaché de la Terre, planant dans
l'univers, se concentre sur le désir de voir apparaître son esprit
tutélaire ou d'être attiré vers lui. Si ce n'est immédiatement, après
quelques essais toutefois, le mage rencontrera visiblement son ange
gardien. La première rencontre avec son guide spirituel est pour le
mage un événement particulièrement marquant, car il a dès lors la
possibilité d'être en relation
étroite, de bouche à oreille, avec son guide spirituel, et il tiendra
surtout à lui demander quand, comment et à quelles conditions il
peut prendre contact à tout moment avec lui. L'élève doit alors obéir à
tout prix aux ordres du guide: Le gourou se charge désormais de la
conduite du mage.

La liaison avec le gourou a-t-elle été réalisée, le mage commence
ensuite la dernière étape de sa formation mentale, et étant donné que
le monde matériel n'a plus rien à lui offrir et à lui dire, il visitera
d'autres sphères. Il y arrive par le même procédé, en s'élevant de la
Terre toujours verticalement, en se concentrant sur la sphère qu'il a
l'intention de visiter, et selon sa volonté il sera 'attiré par la zone en
question. Etant donné que pour son esprit, les concepts de temps et
d'espace n'existent pas, il peut visiter au même instant chaque
sphère, soit seul ou en compagnie de son guide. Conformément à
l'arbre de vie kabbalistique, il atteindra l'une après l'autre d'abord
la sphère de la Lune, puis celle de Mercure, ensuite celles de Vénus,
du Soleil, de Mars, de Jupiter et en fin celle de Saturne. Dans toutes
les sphères, il rencontre les' esprits locaux, il apprend à connaître
les lois qui y régnent et les secrets. Le mage a-t-il progressé au
point de pouvoir visiter et dominer l'univers, donc les sphères des
esprits du système planétaire, sa formation mentale est alors terminée.
Il s'est développé jusqu'à devenir un mage parfait, il est devenu un
frère de la lumière, un véritable initié qui, à vrai dire, a obtenu
beaucoup, mais non tout.



Formation Magique de l'âme (X)





Avant de commencer à travailler le dernier chapitre de sa formation,
qu'il examine s'il maîtrise parfaitement tous les degrés de la
formation de l'âme, s'il a atteint l'équilibre magique et ennobli son
âme au point que la divinité puisse y habiter. Beaucoup de religions
parlent de la communication avec Dieu, la plupart soutiennent le
point de vue personnel que lorsque l'on s'adresse à Dieu sous la
forme d'une prière, d'une adoration ou d'une action de grâces, la
communication est déjà obtenue de cette manière. Pour le mage qui
a parcouru jusqu'ici le difficile chemin de la formation, cette
affirmation n'est évidemment pas suffisante. Dieu en soi et pour soi
est pour le mage l'Etre, la Vérité, l'Ordre suprêmes. Par conséquent
le mage a, tout au début de son initiation, dans son ascension,
respecté, observé et entretenu en lui l'ordre relatif aux lois
universelles, et le concept de Dieu doit aussi être entendu selon cet
ordre universel. Le mage, qu'il appartienne à telle ou telle religion,
qu'il soit chrétien, juif, bouddhiste, musulman, hindou, brahmane ou
s'il préfère une autre caste religieuse et prend le chemin de
l'initiation, doit respecter sans exception dans son concept de Dieu
l'ordre universel. Le chrétien attribuera également comme son plus
grand idéal le Christ, et lui attribuera également les quartes attributs,
qualités ou aspects principaux, qui se manifestent dans
l'omniprésence. Les quatre attributs principaux sont: la toute-
puissance, la sagesse ou l'omniscience, l'amour universel ou la
miséricorde et l'immortalité. Le mage ne considérera pas son Christ
en tant que phénomène doté seulement d'une qualité mais il
l'adorera également comme la divinité suprême en rapport avec les
lois universelles relatives aux quatre éléments. Cela est aussi valable
pour les fidèles du bouddhisme ou d'une autre religion. Si le mage
travaille correctement et s'il a atteint la maturité magique, il
divisera son principe divin en ces quatre fondements avec leurs attributs
principaux conformément aux éléments, et ces quatre aspects
principaux de sa divinité représenteront sa suprême conception de
Dieu. La représentation de son Dieu ne doit pas être liée à une
personne vivante ou décédé elle peu se manifester symboliquement.
Que le mage se représente comme symbole
de sa divinité suprême un Christ, un Bouddha, une dévi, un soleil,
une lumière ou une flamme ou autre chose, au fond, cela revient au
même. Il s'agit ici moins de la représentation que de la qualité qu'il
met dans la représentation. En tout cas, un mage de n'importe ,quelle
religion doit se représenter son Dieu comme étant l'Etre suprême, le
plus cher, le plus précieux et le plus adorable, au-dessus duquel il
n'y a pas de Surdieu. Le commerce ou la liaison avec sa divinité,
son Dieu, peut être établie de quatre manières différentes: 1. la
manière mystico-passive, 2. la magico-active, 3. la concrète et 4.
l'abstraite.

Le véritable mage doit maîtriser toutes les quatre formes, et il lui
est loisible de choisir ensuite la manière ou la forme pour sa
communication ultérieure permanente.

La forme mystico-passive de l'union avec Dieu est propre à la plupart
des saints et des croyants à qui le principe divin se manifeste d'une
manière quelconque. Parce que par ce procédé le mage ne sait pas de
quelle façon Dieu se révèle à lui, cette sorte de révélation se
manifestera conformément à sa suprême conception. A un
chrétien dans un quelconque symbole solide, comme dans la figure
du Christ, sous la forme d'une colombe blanche, du Saint-Esprit,
d'une croix; cela joue en effet un rôle secondaire. Il s'agit ici
principalement de la qualité ou de l'attribut de la divinité qui se
manifeste à la personne en question. La profondeur, l'intensité et la
pénétration de la révélation divine dépend de la maturité mentale et
psychique de la personne concernée. Cette sorte de révélation arrive à
tous ces hommes qui par la méditation profonde ou la prière tombent
en extase. Tous les mystiques, les théosophes, les bhakti-yogis, etc.
voient dans cette sorte de révélation divine l'accomplissement de leur
aspiration. L'histoire livre beaucoup de précisions sur cette union
mystique avec le Christ, et c'est pourquoi il n'est pas nécessaire de les
citer séparément.

La deuxième espèce de révélation divine est la magico-active, qui
est propre à la plupart des mages. Le mage exercé essaye de s'approcher
de sa divinité ou d'entrer en contact avec elle par des appels. Ici on
peut également parler d'une forme extatique, toutefois celle-ci ne se
manifeste pas d'elle-même comme lors de la précédente espèce de
révélation, mais elle est réalisée consciemment degré par degré. Par
cette méthode ou manière de révélation l'intérieur, c'est-à-dire
l'esprit du mage, fait la moitié du chemin vers Dieu, et Dieu vient à
mi-chemin à sa rencontre. L'appel de la divinité de cette manière
magico-active est théurgique et réellement magique, et le mage ne
peut alors se la permettre que s'il a vraiment atteint la bonne
maturité magique. La manière d'appeler est une question
individuelle, car il n'y a pour elle aucune méthode concrète.

L'appel mystico-passif de Dieu aussi bien que le magico-passif peut
s'effectuer concrètement et abstraitement. L'appel concret consiste
à se représenter sa divinité dans une forme déterminée, tandis que
l'appel abstrait repose sur la représentation de l'idée divine abstraite
des attributs de Dieu.

La pratique des différentes possibilités de révélation du concept de
Dieu est extrêmement simple. Si le mage médite dans l'âkâsha,
c'est-à-dire en transe, sur son Dieu et ses attributs et si le symbole
divin attendu lui apparaît pendant la méditation, on peut alors
parler d'une révélation divine mystico-passive. Mais si le mage
appelle au moyen de son imagination plastique en lui ou en dehors les
différents attributs de sa divinité, qu'il se les représente dans une
forme concrète ou abstraite, il s'agit d'un appel de Dieu magico-actif.

Celui qui est parvenu à ce degré de la formation, peut non seulement
obtenir l'union mystico-passive avec Dieu, mais aussi la magico-
active. C'est pourquoi je donne la préférence aux méthodes des
formes concrète et abstraite que le mage peut maîtriser. Un bon
exercice préparatoire à la manifestation concrète de la divinité consiste
à mettre devant soi une image, une figurine ou un symbole de la
divinité adorée. Le mage est assis dans sa position âsana et fixe
l'image intensivement jusqu'à ce que, s'il a les yeux fermés, l'image de
la divinité lui apparaisse. Ensuite il peut aussi voir encore l'image de
sa divinité adorée, lorsqu'il la fixe, sur une proche surface blanche.
Cette visualisation de la divinité est un


bon exercice préparatoire, car elle aide le mage à faire apparaître
l'image de Dieu. Que le mage répète cet exercice préparatoire jusqu'à
ce qu'il réussisse à se représenter à tout moment, dans chaque
situation, à n'importe quel endroit, sans effort d'aucune sorte sa
divinité adorée comme si elle était vivante. Il peut ensuite associer à
l'image représentée les attributs divins qui conviennent. Au début, il
ne pourra pas tout d'un coup associer sur-le-champ, à l'image
représentée, tous les quatre principaux attributs divins mentionnés,
sur lesquels il a médité au précédent degré. Par conséquent, il se
concentrera successivement sur les attributs.

Il est très important de concrétiser l'attribut divin dans l'image
représentée et cela doit être répété jusqu'à ce que le mage ait réel-
lement le sentiment que sa divinité est dotée des quatre principaux
attributs. Cela a-t-il été obtenu, le mage se représentera alors l'image
de son adoration non comme image, mais comme une entité vivante,
agissante, rayonnante, avec une telle intensité comme si sa divinité,
son Dieu personnel, était devant lui réellement vivante. C'est ce
qu'on appelle la communication concrète avec la divinité en dehors
de soi. Plus le mage pratique cette méthode fréquemment, plus la
divinité visuelle, sensible se manifeste à lui avec force et efficacité. Si
le mage a le sentiment qu'il a mis dans son image d'appel tout ce
qu'il entend par concept et réalisation de Dieu, il se représentera alors
que sa divinité vivante, qui lui apparaît dans toute sa splendeur avec les
quatre principaux attributs, occupe son corps, donc pénètre en lui et
par conséquent s'installe dans son âme. Le mage répétera cela
jusqu'à ce qu'il sente en lui la divinité au point qu'il perde
conscience de soi lors de l'emploi de cette méthode et qu'il se sente
être lui-même la divinité représentée. Par la répétition fréquente de
cette union avec la divinité le mage se charge des qualités concrétisées
dans sa représentation, et alors ce n'est plus son moi personnel qui
agit en lui, mais sa divinité. Il réalise ainsi l'union divine concrète
avec son Dieu personnel, et ce n'est plus sa conscience, son âme, son
esprit qui s'exprime par sa bouche, mais l'esprit de Dieu manifesté. Le
mage s'unit ici avec son Dieu, il se divinise durant l'union
et participe à tous les principaux attributs de sa divinité unie.

La méthode de l'union concrète avec Dieu est de la plus
extrême importance pour la pratique magique ultérieure, car le
mage doit être en mesure de s'unir de cette manière avec toute
divinité de n'importe quelle religion. Pour la conjuration et en
théurgie, cette pratique est nécessaire, car le mage ne peut alors que
de cette manière réaliser à tout moment l'union avec une
divinité et forcer les esprits inférieurs à exécuter sa volonté.

Le mage maîtrise-t-il bien l'union divine concrète avec la divi-
nité imaginée, il commence à réaliser la forme abstraite de l'union '
avec son Dieu. Au début, il peut associer l'idée de Dieu à une re-
présentation auxiliaire, comme, par exemple, à la lumière, au
feu, etc., mais plus tard, il fera aussi abstraction de celle-ci et ne
projettera que la qualité tout d'abord en dehors de lui et puis en
lui. Il faut ici aussi lier tout d'abord la qualité d'un attribut divin à
l'organe qui correspond aux éléments, de sorte que, par exemple,
la toute-puissance est ressentie abstraitement dans la tête, l'amour
dans le coeur, et ainsi de suite.
Par la réitération fréquente de cet
exercice on s'identifiera tellement avec l'idée abstraite de Dieu qu'il
ne sera plus nécessaire de se représenter une partie ou un organe
du corps. On peut ensuite associer les quatre principaux attributs à
une idée unique qui permet d'apercevoir en soi même notre
concept de Dieu dans sa forme suprême. Par réitération également
fréquente la manifestation de Dieu sera tellement approfondie que
l'on aura le sentiment d'être soi-même Dieu.

Franz Bardon .


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Message  un pèlerin de passage... Dim 23 Sep 2018 - 16:16

La suite du programme, est dans la pratique de la véritable KABBALE.
donc l'entrainement difficile continue et l'avertissement réitéré de Bardon à bien faire les exercices se voit déplacé vers l'essentiel.
Il n'y a pas de temps a perdre avec des jeux élémentaux, la création d'élémentaires, les miroirs,les condensateurs et les pouvoirs psychiques,le contact avec les défunts,la création de rituels, etc...
On a plus le temps de faire "mumuse"...
il faut "tailler la route"en ligne droite,  évoluer vers l'éveil, et aider les gens par nos progrès ...
l'Essentiel est dans la maitrise du mental, l'equilibre des éléments , les deux fluides et l'Akasha
la Capacité de Soigner autrui
avoir la Clairvoyance
et cooperer avec les hierarchies deviques...
Incorporer les  5 attributs divins  ...
contacter  mentalement son "guru"et son "ange gardien "
le reste ,ce sont des détails ornementaux ,inutiles pour un guerrier spirituel...
  Idea


Dernière édition par Arathos le Lun 24 Sep 2018 - 10:06, édité 1 fois

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Message  empathry Dim 23 Sep 2018 - 17:21

Merci Arathos !

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Message  gaell Dim 23 Sep 2018 - 18:43

Merci infiniment!
Tes sujets sont des trésors!
sunny

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Message  LouisaS Lun 24 Sep 2018 - 1:35

Wah ! Beau bouleau cheers Remerciements

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Message  Xenon Lun 24 Sep 2018 - 14:29

Merci ;-)
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Message  un pèlerin de passage... Mar 25 Sep 2018 - 11:07

Surveillez bien le texte ,donné plus haut,  régulièrement, il va encore subir des épurations...
le livre est à lire en entier pour les explications  mais je vais en dégager le cursus  "ESSENTIEL" pour ceux qui veulent aller à la science du Son ou 3eme livre de Bardon...
La Moelle est là...
Cette méthode du CVIM doit être réformée...
finit l'adulation sacro-sainte du texte  .
Le cycle des temps change.
Ce qui était écrit dans les années 50 pour des Tchécoslovaques(la methode bardon est très imprégnée d'occultisme tchéque de l'époque ) ou des Allemands , n'est plus à l'ordre du jour.
A la fin,de ce travail,  il y a aura une liste d'exercices essentiels qui respecteront la progression qu'il a institué mais dépouillée de tout ornement ,extrapolations et digressions illustratives.
Puristes ce n'est pas pour vous , je le répète.
------------------------------------------------------------------------------


certains avancent que Bardon aurait dit que sa méthode est parvenue à nous des siecles trop tôt..
quelle connerie !


Dernière édition par Arathos le Mer 26 Sep 2018 - 10:59, édité 1 fois

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Message  gaell Mar 25 Sep 2018 - 17:55

Amen Very Happy
Merci Grand Frère Arathos sunny
Difficile est le chemin en effet!
Courage à tous!
G.  cat
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Message  P'tit Jo Mar 25 Sep 2018 - 19:36

Oui pour l'essentiel ! Very Happy
Le titre de Mage et tout ça c'est bon à laisser derrière nous. Il n'y a aucun pouvoir à rechercher si ce n'est celui de pouvoir mener sa vie et ses choix en pleine Attention.

Frat.
P'tit Jo
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Message  artisanfr Ven 28 Sep 2018 - 0:11

Cher tous,

Il est clair que l'enseignement de Bardon, tel qu'il a été écrit, est excellent, mais d'une pratique très difficile.

Il est aussi clair qu'il existe des raccourcis, permettant de développer des facultés occultes.

Toutefois, Bardon a souvent exprimé le fait qu'enseigner certaines techniques occultes était comme "donner des bâtons de dynamite à des enfants".

Je vous demande de lire l'argumentation qui va suivre, ainsi que les récits des expériences vécues, avec un esprit ouvert, et de les considérer comme une hypothèse probable.

La "soupape de sécurité" évidente que la Nature a placé pour verrouiller "le placard contenant la dynamite" est l'équilibre des éléments.

Cet équilibre des éléments est le véritable Pentacle, le véritable Talisman, la véritable Protection en tout. Il est fortement probable que le Pentacle du Royaume, ce talisman diffusé par les éditions Moryason, vibre en vérité sur ce que devrait être notre véritable équilibre élémental idéal.

Hélas, depuis la chute Atlante, notre équilibre élémental en général est déficient, lorsque ce n'est pas notre karma (chômage, séparations, solitude...) qui est un poids étouffant.

Ce symbole de l'équilibre des éléments qui débloque certaines facultés se trouve dans de nombreuses légendes, ou dans notre imaginaire collectif, via des films actuels :
- L'exemple d'Excalibur, qui ne peut être maniée que par le jeune Arthur ( pur et donc à l'équilibre élémental idéal). L'épee représente aussi l'Akasha, la racine de tous les pouvoirs magiques.
- Dans le seigneur des anneaux, seul un jeune homme à l'équilibre élémental peut tenir l'anneau sans que ces pouvoirs immenses ne le rendent fou (le déséquilibre élémental est augmenté par le fait de tenir l'anneau, ce qui n'est qu'une parabole du déséquilibre elémental qui s'aggrave lors d'une pratique magique qui dépasse le potentiel occulte de l'opérateur )

La nature nous voile ses secrets : pour ce qui est de la Kabbale, ses analogies pourraient paraître évidente à un lémurien ou un Atlante, à certains peuples amérindiens ect... mais il est peu probable que tout cela apparaisse clairement aux citoyens de Pays hautement civilisés, chez qui le mental est hautement développé, - développement qui masque des secrets qui sans le brouhaha mental pourraient apparaître comme presque évidents.

Il est clair que Franz Bardon, en véritable Initié, à imité le fonctionnement de la nature en produisant un système d'enseignement qui s'autoprotège, dans le sens où, pour en débloquer toutes les clés, il faut un équilibre élémental très proche de la perfection. Des livres laissés sur Sa vie, on comprend en effet qu'il était très conscient des effets négatifs secondaires que la pratique magique pourrait avoir sur un esprit non totalement préparé.

Pour ce qui est de la pratique de la kabbale :

Il y a des pratiquants dont une clé ou lettre kabbalistique a été révélée par un esprit des sphères. Pour ce genre de pratiquants, il est possible que cette lettre ou clé ait été révélée parceque un être spirituel a décidé de leur en faire cadeau, ou parce que leur développement devenait suffisant pour pouvoir commencer ce genre de pratique "sur la pointe des pieds" : mais ce genre de personnes sont très rare et leur cas personnel ne peut être traité sur un forum.

Dans le cas général, le cas de "Mr Tout le monde" , on peut se référer aux instructions de Bardon. Franz Bardon indique qu'une personne sincère et au coeur pur devra reconstruire ce qui lui manque pour pratiquer la kabbale.

En lisant ces instructions on comprend qu'une personne au coeur pur et sincère risque moins qu'une personne déséquilibrée qui elle, s'expose à des problèmes de santé divers et à d'autres sortes de catastrophes.


Le problème principal en théurgie, c'est de définir la limite entre une personne "mauvaise" et une personne "gentille" : il y a une donnée très importante et qui reste invisible, c'est le subconscient du disciple.

Ce subconscient peut être porteur d'énergies très négatives dont on est pas conscient, ces énergies seront révélées par la pratique magique et risquent de se finir en drame...


Donc, en toute honnêteté , il nous est difficile de savoir si nous portons en nous des énergies négatives qui nous porteront un grand préjudice lord d'une pratique magique à risque : en effet, le seul test sûr que nous a laissé Bardon étant l'équilibre des éléments et la réussite d'exercices afférents à cet équilibre, nous n'avons pas d'outils de diagnostic pour des profils "imparfaits".

Afin d'expliquer par un cas concret, je vais prendre l'exemple concret : une personne à la spiritualité bien avancée ( 30 ans de pratique) a voulu passer à la Kabbale pratique ses 10 dernières années. C'est une personne qui faisait de grands efforts, adorable, toujours prête à aider. Les gens qui le suivaient au niveau occulte n'ont donc pas jugé utile de le mettre en garde de façon formelle, car de l'avis de tous, si une personne devait réussir, c'était bien lui. Une personne qui par exemple était capable de prédire parfaitement le résultat de chaque élection, qu'elle se passe en Israel ou en France d'ailleurs. Cette personne s'est mise donc à pratiquer très intensément la "clé de la véritable kabbale" de Franz Bardon.

Ce qui s'est passé, sur une dizaine d'années, ressemble un peu à ce qui se serait passé si il avait porté l'anneau du film "le seigneur des anneaux"...
Sur une dizaine d'années, ses défauts se sont progressivement réveillés, très légèrement d'abord, puis, après quelques années les choses sont allées de mal en pis : le courage et le toupet sont devenus de l'orgueil, l'envie de réussite "pour aider son prochain" est devenu en fait de l'égoïsme au dépend des autres, l'envie de solitude et de réflexion sur soi est devenue de la paresse...

L'utilisation de formules magiques, afin de "rendre service aux autres" a finalement amené la ruine sur tous ceux qui le fréquentaient : ruine financière, ruine de ceux qui l'aimaient, des enfants qui ne peuvent même plus continuer leurs études faute d'argent, des coeurs brisés, car évidemment, la pratique magique aura amené la tentation sous la forme de jeunes filles qui croyaient vraiment trouver un prince charmant... et qui découvrent que l'homme était marié, avec un petit coeur brisé à la clé...
Je vous épargne toute la liste des malheurs, mais il dépasse tout à fait l'entendement. Ce que vous pouvez imaginer de pire, multipliez le par 5.

Des gens qui finissent comme ça, dans l'histoire de la Kabbale, il y en a des milliers.

La nature n'est pas là pour nous gratifier de jouets et de pouvoirs gratuitement, la nature nous trie, chacun d'entre nous, et elle ne garde que ceux qui correspondent à Ses Lois.

Pour expliquer cela autrement, certaines pratiques magiques intenses et "a risque", sont une sorte de "probation théosophique" : pendant la probation, de fortes énergies Spirituelles sont envoyées sur l'Aspirant Disciple, et ces énergies créent toutes sortes de tentations .

Le disciple qui a la chance de ne pas avoir totalement chuté, peut, après avoir vaincu ses défauts, se tenir victorieux et continuer son chemin spirituel.

Mais celui qui se rue sur l'examen avant d'avoir obtenu l'équilibre requis prend le risque d'une chute dans le côté noir de sa personnalité, et de se voir tomber dans des situations horribles.

Qui pourrait supporter la vie après avoir, par exemple, ruiné les gens qu'on aime à cause d'un défaut comme la pingrerie, l'envie de lucre, ou un excès de plaisirs sensuels?

Qui pourrait supporter le regard de ses enfants qui n'auront pas d'études supérieures à cause de nous, supporter leur regard alors que nous sommes chassés de la maison par l'amour de notre vie, lorsqu'elle a découvert que nous avions mis enceinte une petite de vingt ans : et ce alors que, pendant 30 ans, tout notre entourage nous "considérait comme des sages"?
Ne pas sous estimer ce genre de situations : beaucoup préfèreraient être mort que soutenir un tel regard.
Des enfants qui ne feront pas d'études alors qu'ils auraient pu être médecins, une femme qui avait toute confiance en nous et qui pleure, toute seule le soir dans sa chambre, et qui ne veut même plus décrocher le téléphone..

Tout ça, c'est "pour de vrai"...

On parle de situations ou les gens finissent par tout perdre.
Ces situations sont extrêmes car les forces appelées sont extrêmes.


En 25 ans de pratique, je n'ai vu que deux personnes qui ont pratiqué la Kabbala Mahasit, sans avoir foutu leur vie en l'air.
Cela ne fait pas beaucoup.

Le sens de ces mises en garde n'est pas de faire peur, mais de rappeler que toute décision sur le risque se base toujours sur le rapport entre le risque et le gain :

Questions :
- Ai je vraiment besoin de pratiquer telle ou telle lettre kabbalistique?
- Ne puis-je pas obtenir le même résultat avec une pratique qui correspond à 100% à mon niveau?
- Suis-je suffisamment conscient de mes défauts et de mon miroir négatif, défauts qui seront activés par cette pratique?
-Finalement, n'est-il pas plus productif de travailler avec diligence sur mon équilibre élémental afin de pouvoir "tenir l'anneau de Sauron sans danger"?

Conclusion


Pour moi, rien ne sert de se hâter. Je constate que ceux qui ont des problèmes reviennent toujours vers les fondamentaux :

- travailler à son équilibre élémental
- dissoudre sa charge karmique.


Par exemple, les derniers kabbalistes que j'ai vu vivre des situations horribles, devront finalement corriger le défaut qui a amené toute la situation. En effet, au début de la pratique kabbalistique, comme on me demande mon avis d'ami, je regarde et je dis le défaut qui crée le déséquilibre élémental. Au début de la pratique, le défaut est léger, mais l'expérience nous montre que l'appel de ces grandes énergies spirituelles via la kabbale , finit par augmenter les déséquilibres et les défauts, ce qui fait qu'après quelques années les défauts deviennent hors de contrôle et finissent par réduire la vie de l'aspirant en cendres.
A supposer que ce disciple désire continuer son chemin spirituel après ses drames, il devrai corriger le défaut qu'il avait refusé de corriger... au moment de commencer la kabbale!

Ne vaut t'il donc pas finalement équilibrer sa structure dès le début, comme le propose finalement Franz Bardon dans sa méthode? Car si cette méthode est lente, elle est sure.
Il faut savoir qu'il est très peu probable qu'un maitre reprenne un disciple après ce type de graves échecs, car l'énergie requise pour recentrer sa conscience prendrait trop d'énergie et se ferait au dépend de l'Ashram. La logique est plutôt de laisser le disciple dans un long cycle de souffrance pour qu'il reprenne, de lui même, le chemin de l'ashram. Il me semble que, comme pour un examen, il vaille mieux bien se préparer afin d'avoir le plus de chances de succès...


A nouveau, je ne mets pas en doute le fait qu'il existe des techniques occultes pouvant être pratiquées comme suggéré plus haut, cependant, ces techniques ne sont pas sans danger tout simplement car on ne peut pas tricher avec la nature :
Certains examens s'appliquent à nous, c'est une question d'énergie, de cycles et de lois.

S'il y avait une technique, totalement sans danger, qui puisse être donnée au grand public, pouvez vous imaginer une seule seconde, que Franz Bardon ne l'aurait pas enseignée?

Pour ce qui est de l'enseignement de Franz Bardon (années 50) qui n'est pas en phase avec notre époque actuelle : il est clair que la loge Blanche a prévu de diffuser un nouvel enseignement avant le premier quart de ce siècle : je pense que vous réagissez à cette énergie qui commence à être libérée et que c'est ce que vous ressentez. Mais je ne pense pas que les écrits de Bardon seront fondamentalement ré-écrits, de la même manière que les écrits de Blavatsky n'ont pas été invalidés par Bailey ou Bardon.

Ce que j'espère, c'est que les prochains enseignements seront basés sur une technique de ré-équilibrage accélérée, ou de ré-génération, (la lettre G en Kabbale) : ce qui pourrait nous permettre d'avancer plus vite .

Mais quelle que soit la technique, l'heure de vérité consistera dans tous les cas à faire face à notre côté sombre, à nos tendances inférieures : sans un certain battement de coeur repoussant définitivement le vieil homme (ou la vieille femme) en nous, tout progrès en magie me semble totalement un leurre.

La nature nous teste, la conscience est le seul trésor de cette sphère : c'est donc un sursaut de conscience qui nous sera demandé pour avancer, et ce quelle que soit la technique utilisée.

Bonne soirée
Arti

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Message  P'tit Jo Ven 28 Sep 2018 - 7:30

Merci pour ces sages paroles Arti, elles font du bien Smile
P'tit Jo
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Message  un pèlerin de passage... Ven 28 Sep 2018 - 9:51

salut la compagnie
waf, j'étais a peu près certain que tu dirais cela "Arti" Smile
C'est une bonne chose que tu fasses cette mise en garde sur un forum grand public, après tout Rolling Eyes
Je m'adresse à une certaine portion de gens , les audacieux, qui prennent des risques.
j'ai toujours fais cela en spiritualité et il y en a d'autres a qui la chance sourira mais pas les aléas...parce que les obstacles ne les rebutent pas.
Il y a la route de montagne tranquille, mais sûre, avec des lacets innombrables qui mène lentement au sommet... puis il y a la voie abrupte, la chute est possible, la vie y est ressentie intensément, aucune sécurité, juste l'Eternel pour bouclier...
ça passe ou ça casse...
Jadis des épreuves terribles séparaient les gens taillés pour la route initiatiques et les gens plus faits pour la religion.
A un moment sur le chemin le subconscient est  vue comme une saisie de l'ego...
Le subconscient n'existe que par la projection de l'ego (du sens de l'ego devrai-je dire)dans les trois mondes

Ainsi la partie "ORA" de l'Alchimie , c'est une pratique méditative particulière,oubliée peu connue, sans équivalent ailleurs,ou le subconscient est affronté et utilisé "tel quel" sans y toucher et sans analyser...
Du fait, ça ressemble au tantrisme du cachemire  vu sous cet angle Rolling Eyes
j'ai insisté fortement sur la dévotion avant de poster ces derniers messages "pondérés"...
tous mes "fils" sont reliés...et les uns préparent les autres
il y a une raison à la Dévotion ...j'ai expliqué de quoi il en retournait c'est un garde fou , car c'est la vie même  et il faut l'actualiser en permanence , c'est une vérité  Idea
REMARQUES BIEN...
j'ai mis des gardes corps; il faudrait en tenir compte Idea
Code:
Pour cette pratique ,
il faudrait, se serait bien ,avoir au moins pratiqué l'équilibre des  4 éléments:  Rolling Eyes  
si ce n'est pas encore le cas , qu'on est au degré 1/2/3 mais qu'on souhaite si mettre,il faut juste évoquer la lettre exterieurement...couleur + son seulement,  aucune caracteristique élémentale, et déjà ça travaillera beaucoup la "couenne"...vous voilà prévenu...
Il faudra avoir une bonne hygiene de vie parallelement...
et une activité physique un peu soutenue,genre cardio-respi,  pour éliminer la congestion possible des corps subtils Idea
pour nos jeunes ça va le faire....
pour les anciens, la marche , le hatha yoga, la nage, le footing , la gym...etc...
--------------------------
Code:
Après une courte méditation ou le mental est pacifié et la dévotion évoquée(elle devrait toujours être présente, mais en attendant...)
Dans cette approche il n'est pas question de pouvoir mais de réalisation...et présenté comme cela , le risque est plus mesuré ,bien que réel, qu'avec la fameuse Shaktipat et le Kundalini yoga qui font de nombreuses victimes et qui sont pourtant diffusés à grande échelle...sur le net....
où est la vérité?
que valent les mises en garde à ralentir dans un monde en effervescence...où le stress est la norme desormais...je ne sais , mais il faut les faire comme tu fais et je fais ce pour quoi je suis fait Rolling Eyes
--------------
C'est une berge qu'on suit... on y aura l'assurance des habitudes,  du gite et du couvert...et la rencontre avec des livres et des instructeurs ,là bas...ou finalement la continuité d'un moi est prévue...
le syncrétisme y est la norme du chercheur lambda...
Mais un jour il faudra traverser le torrent impétueux,
le courant et fort,
il n'y aura pas de bouée...
et la noyade est possible...
oublier les techniques, la sécurité, le subconscient et tout le train mental...
Le grand plongeon dans L'Insécure où la synthese est l'onde vive qui charrie le gd Présent...
Il faut laisser sans espoir de reprise possible,  tous ses bagages, son sac à dos,  et ses vêtements usés trop longtemps portés , poser le masque dont la peinture ne tiendra pas au courant...
mais de l'autre côté , après les remous dissolvants , il y aura peut être l'autre rive...?
ça passe ou ça casse...
Il y a un risque à prendre ...
sinon il faut rester sur la berge tant qu'on est pas prêt
MAIS UN JOUR IL FAUDRA TRAVERSER Idea

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Message  artisanfr Sam 29 Sep 2018 - 1:48

Cher tous,

D'un côté Bardon dit :

Franz Bardon a écrit:"Des individus de haute moralité, aux valeurs éthiques élevées et dont la nature du psychisme et du mental est noble, peuvent s'engager dans la kabbale pratique mais eux aussi, comme tout un chacun, devront acquérir au préalable les facultés exigées par cette science"

De l'autre pour les gens dont le psychisme n'est pas équilibré de façon satisfaisante Bardon indique :
Franz Bardon a écrit:"En effet, la pratique le mettra en contact avec des forces qu'il sera incapable de contrôler et encourra le risque de ruiner sa santé"

On comprend très bien le dilemme : d'un côté, - comme l'explique Arathos - la porte de la pratique kabbalistique n'est pas fermée à condition qu'on soit d'éthique élevé et au psychisme et mental noble ( c'est pour cela que la Dévotion à la Mère est requise, afin de ne pas perdre ce lien avec la haute moralité et la noblesse du psychisme et du mental) ;

Et d'un autre côté, les pans cachés de notre subconscient nous font courir le risque d'avoir , quelque part, une faiblesse cachée et qui serait sincèrement inconsciente, faiblesse au niveau moral, une imperfection sur notre mental ou notre psychisme.

L'expérience récente de certains disciples nous font penser que le fait de s'engager dans ce type de pratique pourrait ouvrir une période de probation de 7 ans, période dans laquelle nos défauts sont vivifiés : le disciple doit alors gagner ou périr, moralement en tout cas, car s'il ne maitrise pas ses défauts, il tombera victime d'un de ses travers : c'est la racine qui a causé tous les drames dont j'ai parlé et dont parlent aussi les rabbins orthodoxes.

Arathos suggère de maintenir le lien avec la Mère de l'Univers, pour rester dans la Dévotion et éviter donc le risque de tomber dans l'égo, et les échecs sus-mentionnés.

Il est clair que celui qui est d'une grande moralité, d'un mental et psychisme noble, et qui reste établi constamment dans un sentiment de Dévotion et de Sincérité (que ce soit par sa propre attitude intérieure, ou par la pratique de rituels comme le Rituel d'Aset de Moryason) , ce genre de personne est protégée des horribles conséquences détaillées plus haut, et prend donc uniquement le risque de perdre du temps, ou de devoir finalement construire ce qui lui manque pour réussir pleinement sa pratique.

L'urgence des temps (le changement de cycle ) évoqué par Arathos me parait un bon argument : je pense que personne dans l'ésotérisme s'aventurerait à nier que nous vivons une époque charnière, bien que tout le monde n'ait probablement pas la même idée de ce qui se passera à courte ou longue échéance.

Néanmoins, comme nous sommes sur un forum public, les mises en gardes ont leur raison d'être.

Le risque est donc que ce genre de pratique appelle des forces qu'on ne sera pas capable de contrôler, et/ou déclenchent une période de probation de 7 ans qui devra allumer tous les feux et toutes les faiblesses de l'homme ou de la femme: il faudra vaincre ses défauts ou périr.

Ainsi, si la porte de la pratique kabbalistique n'est pas totalement fermée à celui ou celle qui n'a pas atteint parfaitement le 8ème niveau de Franz Bardon, elle n'est finalement véritablement "tolérée" que pour les "individus de haute moralité, aux valeurs éthiques élevées et dont la nature du psychisme et du mental est noble"

La question à se poser avant de se lancer dans ce type de pratique est donc : "suis-je de haute moralité, aux valeurs éthiques élevées et mon psychisme & mental sont-ils nobles?"

Il me semble que pour rendre service à ceux qui nous lisent, que celui ou celle qui lutte contre ses défauts avec difficulté dans sa vie de tous les jours, ne se lance pas dans de telles pratiques : le combat deviendrait inégal et inutile, pour finir en catastrophe.

Ceux qui malgré les épreuves de la vie, les tentations, se sont toujours comportés avec dignité et de manière exemplaire, ceux là peuvent - en se maintenant constamment dans une attitude de dévotion et d'humilité - s'autoriser à penser que cette "tolérance" est faite pour eux.

il est clair que celui ou celle qui a vraiment bon coeur, qui est sincère, noble, ne risque pas de vrais catastrophes.

Mais il est vrai aussi qu'il peut toujours exister, dans un coin du subconscient, un lourd défaut de la personnalité et il faut savoir que ce défaut sera révélé et ramené au premier plan par ce type de pratique, par ce genre de chemin de probation.

A chacun en pleine connaissance de cause, de faire ses choix dans ses pratiques.

Bon week end!
Arti

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